La case de l’Oncle Dom : ASIA devrait poursuivre sur les voies de la sagesse...

Car, comme dirait Maître Yoda, « tel est ton destin » !

Certes, depuis des mois, pour ne pas dire quelques années, on entendait souvent bruisser dans les coulisses, des rumeurs, genre « Asia est à vendre » …

Bien sûr, Laurent Abitbol avait fait une proposition. D’un sourire malicieux, Jean-Paul avait décliné gentiment la proposition… C'était quand même du 14 briques !

Seulement, pour Jean-Paul, il n’en était pas question. Et, comme ses enfants ont choisi une autre voie que celle de leur papa, ce qui est tout à fait respectable il avait, comme souvent, anticipé.

Très bien même, car il avait une confiance absolue dans ses collaborateurs. Tous ceux qui frappaient à la porte de son joli bureau et qu’il avait formé, pour bon nombre d’entre eux. Des collaborateurs à qui, au fur et à mesure de son « recul », il avait quasiment confié les « clés » de la pagode.

C’était d’ailleurs un moment très émouvant, vendredi dernier, au siège de Asia à Paris, lorsque René-Marc Chikli, son ami de toujours, est venu lui rendre un hommage discret avec le personnel de la maison et du Comité de Direction composé de sept personnes (*) chargé de suivre et de développer la stratégie initiée par Jean-Paul Chantraine.

Alors bien sûr, maintenant qu’il est parti, le marché se pose des questions. Logique !

Je ne suis pas au courant des dispositions prises mais, en bonne logique on peut envisager (et pour ma part espérer) une reprise, ce que dans le monde des affaires on appelle un « LBO », par l’ensemble des « managers » d’Asia.

Je suis convaincu, à conditions que la famille veuille bien « suivre », de même que certains financiers, qu'on pourrait en en arriver à cette solution. Car l’équipe est solide, compétente, professionnelle. Chacun dans leur spécialité, elle tourne... et plutôt bien.

D’ailleurs, ça fait belle lurette maintenant que les réseaux de distribution lui font confiance, ce qui, vous l’avouerez, est à noter !

Cette « petite boite », comme le souriait parfois Jean-Paul, est largement bénéficiaire et a traversé tellement de tsunamis qu’il ne saurait en être autrement dans l’avenir.

Et puis, ce qui est assez rare dans ce genre de situation, c'est que la grosse majorité des collaborateurs croit encore et toujours à son avenir. Sans oublier que les « collègues », même s’ils sont concurrents, ont bien l’intention de soutenir la seconde vie d’Asia.

Enfin, mais ça c’est mon côté tout à fait subjectif vis-à-vis des entrepreneurs qui « osent », je suis persuadé que Guillaume Linton (à prononcer à l’américaine, style Linnetone) saura conduire Asia sur les voies de la sagesse. C'est son destin !

C’est une sorte de vœu face au Grand Bouddha !

(*) Le Comité de Direction Asia : Guillaume Linton, Bernard Maillet, Sophie Landes, Yannick Barde, Virginie Gerbault, Thierry Girard et Marilyn Jardat.