Dr Gaumont
"Les cons, ça ose tout. C'est à ça qu'on les reconnait" avait faire dire Michel Audiard à Lino Ventura dans ce film culte des Tontons Flingueurs"…
Eh bien, même au risque de justifier cette citation d'Audiard, je dois dire que je suis assez d'accord, même si je vois beaucoup de sceptiques s'interroger sur cette étrange entrée en matière d'un édito non moins étrange.
Vous allez vite comprendre, lecteurs avides de savoir et de connaissance dans un métier toujours en plein mouvement.
Parce que le métier, c'est vous qui le faites et c'est nous, presse professionnelle, qui écoutons, observons et vous informons.
Ceci en essayant parfois de donner quelques pistes de réflexions et d'analyses que, souvent la tête dans le guidon, vous n'anticipez pas forcément. Travail d'équipe, en quelque sorte.
En digérant cette dernière édition du premier salon professionnel français, Top Résa (IFTM, faut-il le rappeler), j'ai noté quand même un fait assez étrange concernant votre presse professionnelle, dont chacun s'accorde à dire qu'elle n'est pas si mauvaise que ça.
Vous allez voir, j'y viens, tranquille… La grande tendance, chez les professionnels du tourisme, est à la "recherche du produit différenciant".
Parce que, et comme le dirait mon ami Foiry, "les généralistes, c'est fini" (je résume). Pragmatiques, avec parfois un peu de retard, les acteurs de ce métier ont enfin découvert (et, espérons-le, vont anticiper) les attentes de leurs clients.
Et donc réagir en conséquence, avec bonheur, s'ils sont bons, avec malheur quand ils s'encrouteront dans leurs convictions d'un autre temps.
Lorsque je lis, chez certains éditeurs de brochures qui se prennent pour des organes de presse, que les annonceurs les boudent et que le temps de la cessation d'activité est quasi venu, je m'interroge fortement.
La faute à qui ? Aux annonceurs qui ne trouvent plus de support conséquent apte à leur offrir une véritable vitrine de la profession ?
Aux lecteurs qui ne trouvent plus leur compte dans de belles images (certes) mais qui recherchent avant tout de véritables informations et pas des publi-reportages qui n'avantagent que ceux qui les réalisent.
Ce qui, au passage, permet d'exploiter de jeunes journalistes en leur proposant, au frais de l'annonceur, de fabuleux voyages…
Eh bien, même au risque de justifier cette citation d'Audiard, je dois dire que je suis assez d'accord, même si je vois beaucoup de sceptiques s'interroger sur cette étrange entrée en matière d'un édito non moins étrange.
Vous allez vite comprendre, lecteurs avides de savoir et de connaissance dans un métier toujours en plein mouvement.
Parce que le métier, c'est vous qui le faites et c'est nous, presse professionnelle, qui écoutons, observons et vous informons.
Ceci en essayant parfois de donner quelques pistes de réflexions et d'analyses que, souvent la tête dans le guidon, vous n'anticipez pas forcément. Travail d'équipe, en quelque sorte.
En digérant cette dernière édition du premier salon professionnel français, Top Résa (IFTM, faut-il le rappeler), j'ai noté quand même un fait assez étrange concernant votre presse professionnelle, dont chacun s'accorde à dire qu'elle n'est pas si mauvaise que ça.
Vous allez voir, j'y viens, tranquille… La grande tendance, chez les professionnels du tourisme, est à la "recherche du produit différenciant".
Parce que, et comme le dirait mon ami Foiry, "les généralistes, c'est fini" (je résume). Pragmatiques, avec parfois un peu de retard, les acteurs de ce métier ont enfin découvert (et, espérons-le, vont anticiper) les attentes de leurs clients.
Et donc réagir en conséquence, avec bonheur, s'ils sont bons, avec malheur quand ils s'encrouteront dans leurs convictions d'un autre temps.
Lorsque je lis, chez certains éditeurs de brochures qui se prennent pour des organes de presse, que les annonceurs les boudent et que le temps de la cessation d'activité est quasi venu, je m'interroge fortement.
La faute à qui ? Aux annonceurs qui ne trouvent plus de support conséquent apte à leur offrir une véritable vitrine de la profession ?
Aux lecteurs qui ne trouvent plus leur compte dans de belles images (certes) mais qui recherchent avant tout de véritables informations et pas des publi-reportages qui n'avantagent que ceux qui les réalisent.
Ce qui, au passage, permet d'exploiter de jeunes journalistes en leur proposant, au frais de l'annonceur, de fabuleux voyages…
Lorsque je lis, dans certains autre organes, parait-il professionnels, que l'organisation de "pseudo votes" destinés à récompenser de supposés annonceurs, ne flatte que les égos, je me dis aussi que l'information n'a, chez eux, que peu de sens.
Mais au moins, dans ces "pseudos" supports, on y trouve un inventaire à la Prévert, et surtout des Présidents, Directeurs, Généraux… et, hélas, aucun soldat ! Un peu comme l'armée mexicaine...
Ou, si peu et souvent débarqués parce qu'ils osent simplement, réclamer de quoi survivre face à l'insupportable mépris de leurs généraux présidents que personne, jusqu'ici, n'a encore réussi à coxer (oui, coxer est un idiome issu du verbe du même nom, signifiant attraper, surprendre… et ce que vous voulez. J'aime)!
Eh, oui, Audiard a raison: les cons ça ose tout et c'est toujours de la faute des autres...
Parce que, aussi, et comme les professionnels du tourisme qui découvrent enfin leurs clients, comme les transporteurs qui, soudain, s'aperçoivent qu'ils ont des passagers payant et non pas des bêtes gens à déplacer d'un point à un autre, la presse a aussi des lecteurs.
Ce sont les lecteurs qui engendrent la venue d'annonceurs.
Et, plus les lecteurs sont nombreux, plus l'audience est grande, plus les annonceurs sont reconnaissants d'investir leurs fonds sur des supports lus et largement diffusés.
Les vrais professionnels ne s'y trompent pas et recherchent, chacun à leur manière, la façon de s'attirer de l'audience.
Non, les grands médias professionnels, les Tourisme au quotidien, les Produs, les Echos ne disparaitront pas, j'en suis convaincu et c'est bien pour la compétition. Mais, eux, ce sont des pros...
En revanche, les médiocres et les incompétents (merci, JFR) sont condamnés... Et basta!
Mais au moins, dans ces "pseudos" supports, on y trouve un inventaire à la Prévert, et surtout des Présidents, Directeurs, Généraux… et, hélas, aucun soldat ! Un peu comme l'armée mexicaine...
Ou, si peu et souvent débarqués parce qu'ils osent simplement, réclamer de quoi survivre face à l'insupportable mépris de leurs généraux présidents que personne, jusqu'ici, n'a encore réussi à coxer (oui, coxer est un idiome issu du verbe du même nom, signifiant attraper, surprendre… et ce que vous voulez. J'aime)!
Eh, oui, Audiard a raison: les cons ça ose tout et c'est toujours de la faute des autres...
Parce que, aussi, et comme les professionnels du tourisme qui découvrent enfin leurs clients, comme les transporteurs qui, soudain, s'aperçoivent qu'ils ont des passagers payant et non pas des bêtes gens à déplacer d'un point à un autre, la presse a aussi des lecteurs.
Ce sont les lecteurs qui engendrent la venue d'annonceurs.
Et, plus les lecteurs sont nombreux, plus l'audience est grande, plus les annonceurs sont reconnaissants d'investir leurs fonds sur des supports lus et largement diffusés.
Les vrais professionnels ne s'y trompent pas et recherchent, chacun à leur manière, la façon de s'attirer de l'audience.
Non, les grands médias professionnels, les Tourisme au quotidien, les Produs, les Echos ne disparaitront pas, j'en suis convaincu et c'est bien pour la compétition. Mais, eux, ce sont des pros...
En revanche, les médiocres et les incompétents (merci, JFR) sont condamnés... Et basta!