Emissions Carbone : la France devient de plus en plus en pointe dans cette vaste croisade, alors que notre sympathique pays ne contribue « que » (mais c’est déjà beaucoup), à environ 3% de la pollution énergétique de la planète. Depositphotos.com IgorVetushko
Bon. Pourquoi pas ?
D’autant que finalement, à part de bonnes paroles, d’évocations de taxes diverses et variées, de tournages en rond, de « y’a qu’a, faut qu’on » il ne se passe rien… et pour cause.
Parce que, hormis le fait d’opposer les uns aux autres, de dire « c’est la faute au diesel », c’est la faute à ma tante qui ne veut pas changer sa chaudière, je caricature bien sûr, il ne se passe rien. Parce que, finalement, personne ne sait trop quoi faire !
Mais, comme il faut exister, chacun y va de sa bonne parole, de sa bonne (?) solution, mais à l’arrivée, il ne se passe pas grand-chose.
Je remarque cependant, et c’est appréciable, que la France devient de plus en plus en pointe dans cette vaste croisade, alors que notre sympathique pays ne contribue « que » (mais c’est déjà beaucoup), à environ 3% de la pollution énergétique de la planète.
J’ai lu avec une grande attention les premières publications de Jean-François Rial, puis très récemment la Tribune publiée par une vingtaine de tour-opérateurs français… et non des moindres*.
D’autant que finalement, à part de bonnes paroles, d’évocations de taxes diverses et variées, de tournages en rond, de « y’a qu’a, faut qu’on » il ne se passe rien… et pour cause.
Parce que, hormis le fait d’opposer les uns aux autres, de dire « c’est la faute au diesel », c’est la faute à ma tante qui ne veut pas changer sa chaudière, je caricature bien sûr, il ne se passe rien. Parce que, finalement, personne ne sait trop quoi faire !
Mais, comme il faut exister, chacun y va de sa bonne parole, de sa bonne (?) solution, mais à l’arrivée, il ne se passe pas grand-chose.
Je remarque cependant, et c’est appréciable, que la France devient de plus en plus en pointe dans cette vaste croisade, alors que notre sympathique pays ne contribue « que » (mais c’est déjà beaucoup), à environ 3% de la pollution énergétique de la planète.
J’ai lu avec une grande attention les premières publications de Jean-François Rial, puis très récemment la Tribune publiée par une vingtaine de tour-opérateurs français… et non des moindres*.
Même Bitbol, que je trouve plutôt particulièrement discret en ce moment, a signé, c’est dire.
L’objet de cette « Tribune » ? C’est pas idiot, mais quand même. Réclamer aux compagnies aériennes le versement d’une « contribution planète » … aux aéroports !
Et je cite : « Afin d’accompagner une transition juste, nous pensons que l’industrie aérienne doit s’engager à une « contribution planète » qui intégrera les diverses composantes du prix de revient du transport, au même titre que les salaires ou l’amortissement des avions.
Les produits de cette « contribution planète », collectés par les aéroports et gérés par un organisme indépendant seront intégralement fléchés vers des projets dûment certifiés et non controversés d’absorption, de séquestration ou d’évitement du carbone ».
« Comme les efforts de la France, qui est à l’origine de 3,3% seulement du CO2 produit par le transport aérien mondial, ne changeront que peu de choses à l’échelle de la planète, c’est l’Europe et le monde qui doivent prendre cette voie.
Afin d’éviter un système discriminant au détriment des compagnies établies en France, les signataires préconisent que les compagnies aériennes financent l’absorption du carbone produit par tous les vols, y compris les vols cargo, à l’arrivée ou au départ de France, puis très vite, d’Europe.
Le montant sera calculé par vol, en fonction de la consommation de kérosène de l’appareil utilisé pour effectuer ce vol, afin de favoriser l’usage des avions les plus modernes ».
L’objet de cette « Tribune » ? C’est pas idiot, mais quand même. Réclamer aux compagnies aériennes le versement d’une « contribution planète » … aux aéroports !
Et je cite : « Afin d’accompagner une transition juste, nous pensons que l’industrie aérienne doit s’engager à une « contribution planète » qui intégrera les diverses composantes du prix de revient du transport, au même titre que les salaires ou l’amortissement des avions.
Les produits de cette « contribution planète », collectés par les aéroports et gérés par un organisme indépendant seront intégralement fléchés vers des projets dûment certifiés et non controversés d’absorption, de séquestration ou d’évitement du carbone ».
« Comme les efforts de la France, qui est à l’origine de 3,3% seulement du CO2 produit par le transport aérien mondial, ne changeront que peu de choses à l’échelle de la planète, c’est l’Europe et le monde qui doivent prendre cette voie.
Afin d’éviter un système discriminant au détriment des compagnies établies en France, les signataires préconisent que les compagnies aériennes financent l’absorption du carbone produit par tous les vols, y compris les vols cargo, à l’arrivée ou au départ de France, puis très vite, d’Europe.
Le montant sera calculé par vol, en fonction de la consommation de kérosène de l’appareil utilisé pour effectuer ce vol, afin de favoriser l’usage des avions les plus modernes ».
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Bien sûr, c’est une idée. Une de plus qui, de vous à moi, ne veut pas dire grand-chose, dans la mesure où, comme pour la taxe Chirac, seules quelques compagnies « vertueuses » joueraient le jeu.
Et quid des quelques milliers d’autres compagnies dans le monde ? Mais c’est quand même une bonne idée, mieux que cette dame Pompili qui veut taxer le kérosène... La bonne blague !
Et que pensez-vous du ballet de limousines au Festival de Cannes, qui emmènent les « stars » du Martinez ou du Carlton au Palais des Festivals. A tout casser, le trajet ne doit pas dépasser les 800 mètres ! Pour combien de pollution ?
Je me demande ce qu’en pense ce bon Donald Trompette…
*Ils ont signé : Laurent Abitbol (Selectour, Havas Voyages et Auchan Voyages), Jean-Louis Baroux (APG), Bernard Boisson (Leclerc Voyages), Gérard Brémond (Pierre et Vacances), Nicolas Brumelot (Mister Fly), Alain De Mendonca (FRAM et PromoVacances), Emmanuel Foiry (Kuoni), Henri Giscard d’Estaing (Club Med), Lionel Guérin, Guillaume Linton (Asia), Jean-Pierre Nadir (Easyvoyage), Guillaume Pepy (SNCF), Denis Philipon (Voyage Privé), Jean-François Rial (Voyageurs du Monde), Marc Rochet, Michel Salaün (Salaün Holidays), René-Marc Chikli (Seto), Roland Héguy (Confédération des Acteurs du Tourisme), Alix Philipon (APST), Jean-Pierre Mas (Les Entreprises du Voyage).
Et quid des quelques milliers d’autres compagnies dans le monde ? Mais c’est quand même une bonne idée, mieux que cette dame Pompili qui veut taxer le kérosène... La bonne blague !
Et que pensez-vous du ballet de limousines au Festival de Cannes, qui emmènent les « stars » du Martinez ou du Carlton au Palais des Festivals. A tout casser, le trajet ne doit pas dépasser les 800 mètres ! Pour combien de pollution ?
Je me demande ce qu’en pense ce bon Donald Trompette…
*Ils ont signé : Laurent Abitbol (Selectour, Havas Voyages et Auchan Voyages), Jean-Louis Baroux (APG), Bernard Boisson (Leclerc Voyages), Gérard Brémond (Pierre et Vacances), Nicolas Brumelot (Mister Fly), Alain De Mendonca (FRAM et PromoVacances), Emmanuel Foiry (Kuoni), Henri Giscard d’Estaing (Club Med), Lionel Guérin, Guillaume Linton (Asia), Jean-Pierre Nadir (Easyvoyage), Guillaume Pepy (SNCF), Denis Philipon (Voyage Privé), Jean-François Rial (Voyageurs du Monde), Marc Rochet, Michel Salaün (Salaün Holidays), René-Marc Chikli (Seto), Roland Héguy (Confédération des Acteurs du Tourisme), Alix Philipon (APST), Jean-Pierre Mas (Les Entreprises du Voyage).