Ce n'est pas un secret, la SNCM va mal. Très mal.
C'est aujourd'hui lundi que le Tribunal de Commerce de Marseille doit décider du sort de la compagnie maritime…
Mais tout n'est pas perdu et, à l'approche de la saison estivale, avec un peu de bonne volonté et de solidarité, il existe peut-être encore une chance de sauver la compagnie du naufrage.
Et, pour tout vous dire, je ne crois pas à une disparition pure et simple de la compagnie.
Si j'en crois d'ailleurs les dernières nouvelles en provenance de Bruxelles, la Commission semblerait prête, à certaines conditions, à passer l'éponge sur l'amende de quelque 400 millions d'euros qu'elle avait infligée à la SNCM.
Ce qui, d'un point de vue d'équité, n'est pas vraiment recevable par rapport à ses concurrents… mais bon, parfois, faut aussi faire preuve d'un peu de discernement.
Bon nombre de familles marseillaises ou corses dépendent quand même de la survie de la compagnie. Et même si un plan social est absolument indispensable pour le redressement de la société, un certain nombre de salariés méritent le sauvetage !
On parle beaucoup de solidarité en ce moment… Mais j'avoue avoir quelques doutes sur la signification de ce mot qui me parait de plus en plus galvaudé.
Bien dommage.
C'est aujourd'hui lundi que le Tribunal de Commerce de Marseille doit décider du sort de la compagnie maritime…
Mais tout n'est pas perdu et, à l'approche de la saison estivale, avec un peu de bonne volonté et de solidarité, il existe peut-être encore une chance de sauver la compagnie du naufrage.
Et, pour tout vous dire, je ne crois pas à une disparition pure et simple de la compagnie.
Si j'en crois d'ailleurs les dernières nouvelles en provenance de Bruxelles, la Commission semblerait prête, à certaines conditions, à passer l'éponge sur l'amende de quelque 400 millions d'euros qu'elle avait infligée à la SNCM.
Ce qui, d'un point de vue d'équité, n'est pas vraiment recevable par rapport à ses concurrents… mais bon, parfois, faut aussi faire preuve d'un peu de discernement.
Bon nombre de familles marseillaises ou corses dépendent quand même de la survie de la compagnie. Et même si un plan social est absolument indispensable pour le redressement de la société, un certain nombre de salariés méritent le sauvetage !
On parle beaucoup de solidarité en ce moment… Mais j'avoue avoir quelques doutes sur la signification de ce mot qui me parait de plus en plus galvaudé.
Bien dommage.
Depuis sa mise en redressement judiciaire, en attendant la décision du Tribunal (prolongation de l'activité ou repreneur), la compagnie maritime enregistre une perte de ses ventes de près de 25%.
Normal, les clients, et surtout les agences de voyages, prescripteurs incontournables, n'ont pas franchement confiance. Ce que l'on peut comprendre !
En même temps, la compagnie est maintenant administrée et gérée par des administrateurs judiciaires, eux-mêmes nommés par le Tribunal de Commerce. Tribunal qui ne peut pas faire n'importe quoi, n'importe comment !
Or donc (ça c'est pour faire plaisir à mon ami Christophe), dans un courrier adressé à l'ensemble des réseaux de distribution français, les administrateurs judiciaires et le directeur commercial de la SNCM font appel à la solidarité des agences de voyages.
Je cite : "Comme vous avez pu le constater (…) notre volonté est d'assurer la continuité opérationnelle et préparer la saison prochaine".
Ainsi, pour vous qui avez réservé et réglé un acompte (ou la totalité) de votre voyage, nous vous confirmons que les sommes encaissées sont placées sur un compte dédié, sous l'autorité des administrateurs judicaires désignés par le Tribunal de Commerce de Marseille".
Normal, les clients, et surtout les agences de voyages, prescripteurs incontournables, n'ont pas franchement confiance. Ce que l'on peut comprendre !
En même temps, la compagnie est maintenant administrée et gérée par des administrateurs judiciaires, eux-mêmes nommés par le Tribunal de Commerce. Tribunal qui ne peut pas faire n'importe quoi, n'importe comment !
Or donc (ça c'est pour faire plaisir à mon ami Christophe), dans un courrier adressé à l'ensemble des réseaux de distribution français, les administrateurs judiciaires et le directeur commercial de la SNCM font appel à la solidarité des agences de voyages.
Je cite : "Comme vous avez pu le constater (…) notre volonté est d'assurer la continuité opérationnelle et préparer la saison prochaine".
Ainsi, pour vous qui avez réservé et réglé un acompte (ou la totalité) de votre voyage, nous vous confirmons que les sommes encaissées sont placées sur un compte dédié, sous l'autorité des administrateurs judicaires désignés par le Tribunal de Commerce de Marseille".
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En clair, en cas de non réalisation de la prestation, les sommes seront remboursées.
Je suppose qu'un Tribunal n'engage pas sa parole inconsidérément…
Or, après avoir interrogé les réseaux de distribution, pas un, je dis bien pas un, n'a cru bon de faire circuler cette missive auprès de ses adhérents.
J'oubliais : cette lettre date du mois de décembre dernier !
Pourtant, depuis décembre, si les réseaux avaient joué le jeu, ça aurait surement permis à la SNCM de respirer un tout petit peu mieux. Et, encore une fois, il parait invraisemblable que des juges puissent se dédire de leur parole.
J'avoue, après avoir largement dénoncé l'improbable gestion de la SNCM, ne pas comprendre quand même.
Que Selectour, TourCom ou même Manor décrètent qu'il est "urgent d'attendre", alors qu'un geste sans grand risque pourrait aider une grande compagnie à survivre, j'ai du mal.
Quand la SNCM pouvait encore sponsoriser à tout va congrès, manifestations de ces mêmes réseaux, on lui déroulait le tapis rouge…
Mais il est vrai que c'est dans la merde que l'on reconnait ses amis…
Je suppose qu'un Tribunal n'engage pas sa parole inconsidérément…
Or, après avoir interrogé les réseaux de distribution, pas un, je dis bien pas un, n'a cru bon de faire circuler cette missive auprès de ses adhérents.
J'oubliais : cette lettre date du mois de décembre dernier !
Pourtant, depuis décembre, si les réseaux avaient joué le jeu, ça aurait surement permis à la SNCM de respirer un tout petit peu mieux. Et, encore une fois, il parait invraisemblable que des juges puissent se dédire de leur parole.
J'avoue, après avoir largement dénoncé l'improbable gestion de la SNCM, ne pas comprendre quand même.
Que Selectour, TourCom ou même Manor décrètent qu'il est "urgent d'attendre", alors qu'un geste sans grand risque pourrait aider une grande compagnie à survivre, j'ai du mal.
Quand la SNCM pouvait encore sponsoriser à tout va congrès, manifestations de ces mêmes réseaux, on lui déroulait le tapis rouge…
Mais il est vrai que c'est dans la merde que l'on reconnait ses amis…