Du 24 novembre au 1er janvier 2023, le Voyage à Nantes proposera un Voyage en hiver. Une première pour la ville, qui sera réinterprétée de façon singulière par le regard des artistes.
La programmation se développera autour de propositions décalées autour de trois axes principaux :
• le déploiement d’œuvres inédites dans la ville
• une programmation musicale
• la promotion de la gastronomie nantaise.
La programmation se développera autour de propositions décalées autour de trois axes principaux :
• le déploiement d’œuvres inédites dans la ville
• une programmation musicale
• la promotion de la gastronomie nantaise.
"La nuit je vois" de Vincent Olinet de Graslin au Château des ducs de Bretagne
Pour mettre en volume ses dessins, l’artiste Vincent Olinet s’inspire d’une technique artisanale japonaise de fabrication de gigantesques lanternes au festival Aomori Nebuta.
Composées d’une ossature rigide recouvertes d’un tissu peint enfermant un système d’éclairage simple, les sculptures lumineuses dessinées et réalisées spécifiquement pour Nantes sont suspendues aux façades des bâtiments, dans les rues et les places de la ville sur un parcours entre le Château des ducs de Bretagne et la place Graslin.
Tour à tour corniches, mascarons, consoles et autres personnages empruntés au répertoire de la statuaire nantaise sont telles des extensions de la ville, des apparitions lumineuses en apesanteur, qui parfois s’échappent de leur contexte initial.
Composées d’une ossature rigide recouvertes d’un tissu peint enfermant un système d’éclairage simple, les sculptures lumineuses dessinées et réalisées spécifiquement pour Nantes sont suspendues aux façades des bâtiments, dans les rues et les places de la ville sur un parcours entre le Château des ducs de Bretagne et la place Graslin.
Tour à tour corniches, mascarons, consoles et autres personnages empruntés au répertoire de la statuaire nantaise sont telles des extensions de la ville, des apparitions lumineuses en apesanteur, qui parfois s’échappent de leur contexte initial.
Le Voyage à Nantes : "À flot d’airain" de Dominique Blais de Sainte-Anne à Toutes-Aides
Ici, point de tintement pour donner l’heure. À flot d’airain, ce sont les cloches des églises de Nantes qui se font entendre par vagues.
À la tombée de la nuit, un premier mouvement sonore s’opère furtivement d'ouest en est et d'est en ouest.
Cette succession de tintements parcourant les berges de Loire préfigure une réplique plus ample, quelque temps plus tard, qui déferle de part et d’autre de la ville par volées pour rejoindre l’hyper-centre à l’image d’une onde de marée de la Loire si singulière à Nantes - comme si le son des cloches se réverbérait d’édifice en édifice avant de se répercuter sur le fleuve attenant.
Cette dernière est un élément-clé et un amplificateur du projet : dans le prolongement des églises, au niveau de chaque pont traversant le fleuve, des haut-parleurs reprennent les sonneries des édifices les plus proches.
Ces dispositifs d’amplification orientés vers la surface de l’eau jouent un rôle de miroir pour réverbérer le son.
À la tombée de la nuit, un premier mouvement sonore s’opère furtivement d'ouest en est et d'est en ouest.
Cette succession de tintements parcourant les berges de Loire préfigure une réplique plus ample, quelque temps plus tard, qui déferle de part et d’autre de la ville par volées pour rejoindre l’hyper-centre à l’image d’une onde de marée de la Loire si singulière à Nantes - comme si le son des cloches se réverbérait d’édifice en édifice avant de se répercuter sur le fleuve attenant.
Cette dernière est un élément-clé et un amplificateur du projet : dans le prolongement des églises, au niveau de chaque pont traversant le fleuve, des haut-parleurs reprennent les sonneries des édifices les plus proches.
Ces dispositifs d’amplification orientés vers la surface de l’eau jouent un rôle de miroir pour réverbérer le son.
"Mon manège éternel" par Quentin Faucompré, place du Bouffay
Pour cette première édition du Voyage en hiver, Quentin Faucompré revisite le traditionnel manège de la place du Bouffay.
À cette fin, il s’empare du sujet originel du mini-grand huit : une chenille, pour lui donner l’aspect d’un bonhomme de neige. Cette chenille des neiges embarque les visiteurs dans un univers hivernal pas tout à fait comme les autres...
La féerie à laquelle convie Mon manège éternel revêt des formes mutantes avec des bonshommes de neige à six têtes, un monstre du Loch Ness de neige, un chalet mystérieux ou une fusée-carotte.
Toutes ces formes ubuesques et étranges ne sont pas sans évoquer l’abondance et un certain désir aveugle de surproduction et de surconsommation.
Lire aussi :
- Le contrat de Destination Côte Atlantique renouvelé pour trois ans
- Franck Louvrier (Pays de la Loire) : "la Région est l'échelon le plus cohérent pour le pilotage touristique"
À cette fin, il s’empare du sujet originel du mini-grand huit : une chenille, pour lui donner l’aspect d’un bonhomme de neige. Cette chenille des neiges embarque les visiteurs dans un univers hivernal pas tout à fait comme les autres...
La féerie à laquelle convie Mon manège éternel revêt des formes mutantes avec des bonshommes de neige à six têtes, un monstre du Loch Ness de neige, un chalet mystérieux ou une fusée-carotte.
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