Pour Antoine Cachin, du cabinet Itac, il est plus que temps d'agir. Si les agences ne font rien, la moitié d'entre-elles pourrait disparaître d'ici 5 ans.
Dans ce contexte, si rien n'est fait, la baisse du chiffre d'affaires sur quatre ans des agences traditionnelles pourrait atteindre environ 18 %.
Et encore, ce chiffre est avancé sur la base d'un taux de croissance du marché de l'ordre de 3 % à 5 % et d'une hausse des achats de loisirs en ligne de 30 % à 50 %.
Face à Internet, les agences se doivent donc de réagir rapidement. Et les chiffres le confirment, l'e-tourisme représente 46 % du commerce en ligne en France et 10 % des ventes du tourisme.
Pour Antoine Cachin, du cabinet Itac, il est plus que temps d'agir. "Si on ne fait rien, des agences disparaîtront. Il y en a aujourd'hui environ 5 700 en France, pourquoi pas la moitié dans cinq ans ? Ce qui se passe aujourd'hui est supportable car le secteur connaît une période de croissance. Mais dans le cas contraire, ce pourrait être dramatique", souligne-t-il.
Des atouts quand même
Pour le président du SNAV, le syndicat a trop "fermé les yeux sur Internet depuis cinq ans" . MaisGeorges Colson se veut d'abord rassurant. Car, si le web représente 10 % des ventes du tourisme en France et 26 % aux Etats-Unis,les marchés français et américain de la vente de voyages n'ont rien de comparable.
Selon l'étude, le recours aux agences reste majoritaire pour la réservation des forfaits et de produits complexes. De plus, il reste encore des secteurs sur lesquels les agences peuvent jouer.
Si 58 % des clients utilise une agence pour un voyage à l'étranger, seulement 8 % le font pour un séjour en France. Or notre "beau pays" reste la première destination touristique des Français. Les agences devraient aussi se consacrer davantage aux voyages d'affaires, un secteur sur lequel l'expertise et le conseil sont primordiaux.
Enfin, l'étude relève que le mouvement de consolidation dans le secteur atomisé des voyagistes devrait encore s'accentuer dans le futur. Aujourd'hui, une trentaine de voyagistes représente 80 % du marché alors qu'ils sont que 6 en Allemagne pour un marché trois ou quatre fois supérieur.
Et encore, ce chiffre est avancé sur la base d'un taux de croissance du marché de l'ordre de 3 % à 5 % et d'une hausse des achats de loisirs en ligne de 30 % à 50 %.
Face à Internet, les agences se doivent donc de réagir rapidement. Et les chiffres le confirment, l'e-tourisme représente 46 % du commerce en ligne en France et 10 % des ventes du tourisme.
Pour Antoine Cachin, du cabinet Itac, il est plus que temps d'agir. "Si on ne fait rien, des agences disparaîtront. Il y en a aujourd'hui environ 5 700 en France, pourquoi pas la moitié dans cinq ans ? Ce qui se passe aujourd'hui est supportable car le secteur connaît une période de croissance. Mais dans le cas contraire, ce pourrait être dramatique", souligne-t-il.
Des atouts quand même
Pour le président du SNAV, le syndicat a trop "fermé les yeux sur Internet depuis cinq ans" . MaisGeorges Colson se veut d'abord rassurant. Car, si le web représente 10 % des ventes du tourisme en France et 26 % aux Etats-Unis,les marchés français et américain de la vente de voyages n'ont rien de comparable.
Selon l'étude, le recours aux agences reste majoritaire pour la réservation des forfaits et de produits complexes. De plus, il reste encore des secteurs sur lesquels les agences peuvent jouer.
Si 58 % des clients utilise une agence pour un voyage à l'étranger, seulement 8 % le font pour un séjour en France. Or notre "beau pays" reste la première destination touristique des Français. Les agences devraient aussi se consacrer davantage aux voyages d'affaires, un secteur sur lequel l'expertise et le conseil sont primordiaux.
Enfin, l'étude relève que le mouvement de consolidation dans le secteur atomisé des voyagistes devrait encore s'accentuer dans le futur. Aujourd'hui, une trentaine de voyagistes représente 80 % du marché alors qu'ils sont que 6 en Allemagne pour un marché trois ou quatre fois supérieur.