Le Liban pleure son tourisme. La saison s’annonçait exceptionnelle. «Les hôtels étaient pleins et il était difficile de trouver des sièges d’avion» reconnaît Izabelle Delvaque, directrice commerciale du tour-opérateur AYA Désirs d’Orient (KTS Paris), lequel par chance n’avait pas de clients au pays du Cèdre, au moment de l’offensive militaire israélienne.
Aujourd’hui, de Baalbeck à Byblos, les plus beaux sites touristiques libanais sont déserts, tout comme la «corniche» de Ras-Beyrouth. Il est d’ailleurs dans l’intérêt des touristes de s’en éloigner : l’agréable petit port de Jounieh, situé en zone chrétienne au nord de Beyrouth, a ainsi été bombardé samedi.
Un quart de touristes parmi les Français sur place
Les étrangers ont surtout été piégés par le blocus aérien créé de facto par le bombardement de l’aéroport Rafic Hariri de Beyrouth. Le blocus maritime et surtout le bombardement de l’autoroute Beyrouth-Damas ont sérieusement compliqué leur tâche.
Des ressortissants étrangers ont pu quitter le pays par les routes de la montagne ce week-end. «Avec l’aide de nos correspondants, nos cinq clients présents au Liban ont pu rejoindre Damas et Amman», souligne Dominique Millet, chef de produits Orients chez STI Voyages. Air France va faciliter les rapatriements en passant quotidien sur la capitale syrienne dès jeudi.
La plupart des 4 à 5.000 touristes français en vacances au Liban au moment de l’offensive israélienne ne sont pas passés par un TO. L’ambassade de France s’est mobilisée pour faciliter leur retour. Le nombre de nos compatriotes devant rentrer en France d’ici la fin de l’été s’élève à près de 20.000, dont une grande majorité de binationaux et beaucoup d’enfants.
1.250 passagers français évacués par ferry de Beyrouth à Chypre
Un ferry grec affrété par la France a transporté cette nuit près de 1.250 passagers de Beyrouth à Chypre, avec à son bord environ 800 Français, 400 autres Européens et une cinquantaine d’Américains, en priorité des enfants, des personnes âgées et des malades.
Les ressortissants français sont acheminés aujourd’hui par avion à Paris.
Sur l’aéroport de Larnaca, ces visiteurs d’un jour verront peut-être sur le tarmac les cinq appareils de la MEA mis à l’abri à Chypre. Le Liban avait déjà connu une année 2005 difficile après l’assassinat de Rafic Hariri en février, suivie par sa «révolution du Cèdre» ayant mené au retrait syrien deux mois plus tard.
Résultat, le pays avait accueilli 1,1 million de touristes étrangers l’an dernier, contre 2,5 millions en 2004. Le nombre de touristes français avait atteint les 80.000. Au moins 100.000 étaient attendus cette année. Franchir cette barre symbolique sera un objectif ambitieux en 2007.
Aujourd’hui, de Baalbeck à Byblos, les plus beaux sites touristiques libanais sont déserts, tout comme la «corniche» de Ras-Beyrouth. Il est d’ailleurs dans l’intérêt des touristes de s’en éloigner : l’agréable petit port de Jounieh, situé en zone chrétienne au nord de Beyrouth, a ainsi été bombardé samedi.
Un quart de touristes parmi les Français sur place
Les étrangers ont surtout été piégés par le blocus aérien créé de facto par le bombardement de l’aéroport Rafic Hariri de Beyrouth. Le blocus maritime et surtout le bombardement de l’autoroute Beyrouth-Damas ont sérieusement compliqué leur tâche.
Des ressortissants étrangers ont pu quitter le pays par les routes de la montagne ce week-end. «Avec l’aide de nos correspondants, nos cinq clients présents au Liban ont pu rejoindre Damas et Amman», souligne Dominique Millet, chef de produits Orients chez STI Voyages. Air France va faciliter les rapatriements en passant quotidien sur la capitale syrienne dès jeudi.
La plupart des 4 à 5.000 touristes français en vacances au Liban au moment de l’offensive israélienne ne sont pas passés par un TO. L’ambassade de France s’est mobilisée pour faciliter leur retour. Le nombre de nos compatriotes devant rentrer en France d’ici la fin de l’été s’élève à près de 20.000, dont une grande majorité de binationaux et beaucoup d’enfants.
1.250 passagers français évacués par ferry de Beyrouth à Chypre
Un ferry grec affrété par la France a transporté cette nuit près de 1.250 passagers de Beyrouth à Chypre, avec à son bord environ 800 Français, 400 autres Européens et une cinquantaine d’Américains, en priorité des enfants, des personnes âgées et des malades.
Les ressortissants français sont acheminés aujourd’hui par avion à Paris.
Sur l’aéroport de Larnaca, ces visiteurs d’un jour verront peut-être sur le tarmac les cinq appareils de la MEA mis à l’abri à Chypre. Le Liban avait déjà connu une année 2005 difficile après l’assassinat de Rafic Hariri en février, suivie par sa «révolution du Cèdre» ayant mené au retrait syrien deux mois plus tard.
Résultat, le pays avait accueilli 1,1 million de touristes étrangers l’an dernier, contre 2,5 millions en 2004. Le nombre de touristes français avait atteint les 80.000. Au moins 100.000 étaient attendus cette année. Franchir cette barre symbolique sera un objectif ambitieux en 2007.
Le tourisme également touché en Israël
L’offensive israélienne au Liban a aussi des conséquences économiques pour Israël, pour l’instant uniquement cantonnées au secteur du tourisme. Les voyageurs qui devaient se rendre dans le nord de l’Etat hébreu pour y visiter leurs familles sont nombreux à annuler ou reporter.
A l’instar du Liban, le ministère des affaires étrangères déconseille une zone allant de Haïfa à la frontière nord d’Israël. En revanche, les voyagistes vendent surtout des forfaits sur Eilat et Tel Aviv et constatent peu d’annulations, précise Hagaï Tordjman de Touriscope.
A l’instar du Liban, le ministère des affaires étrangères déconseille une zone allant de Haïfa à la frontière nord d’Israël. En revanche, les voyagistes vendent surtout des forfaits sur Eilat et Tel Aviv et constatent peu d’annulations, précise Hagaï Tordjman de Touriscope.