Baher Ghabbour, propriétaire de STI Voyages a définitivement jeté l'éponge.
Nous n'avons pas réussi à le joindre. En revanche, Tewfik Ghattas, le directeur général de STI s'est exprimé. Avec amertume, certes, mais en même temps avec une certaine lucidité.
C'est lui, dit-il, qui a convaincu son président, Baher Ghabbour, de "stopper l'hémorragie".
L'attaque de Sousse, additionnée avec les incidents survenus entre terroristes et soldats dans le Sinaï ont fini par nous démotiver, reconnait Tewfik Ghattas. "En outre, tout l'argent qu'injectait notre président dans la société était quasiment à fonds perdus".
"En revanche, poursuit-il, même si nous arrêtons définitivement, nous ne léserons personne. J'ai rencontré dès ce matin le Secrétaire Général de l'APST et tout est parfaitement clair et en ordre.
Aucun client déjà inscrit n'aura à subir un dommage quelconque, et tous les départs prévus seront assurés".
Nous n'avons pas réussi à le joindre. En revanche, Tewfik Ghattas, le directeur général de STI s'est exprimé. Avec amertume, certes, mais en même temps avec une certaine lucidité.
C'est lui, dit-il, qui a convaincu son président, Baher Ghabbour, de "stopper l'hémorragie".
L'attaque de Sousse, additionnée avec les incidents survenus entre terroristes et soldats dans le Sinaï ont fini par nous démotiver, reconnait Tewfik Ghattas. "En outre, tout l'argent qu'injectait notre président dans la société était quasiment à fonds perdus".
"En revanche, poursuit-il, même si nous arrêtons définitivement, nous ne léserons personne. J'ai rencontré dès ce matin le Secrétaire Général de l'APST et tout est parfaitement clair et en ordre.
Aucun client déjà inscrit n'aura à subir un dommage quelconque, et tous les départs prévus seront assurés".
"J'ai longtemps cru que l'Egypte allait reprendre du souffle"
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Effectivement, il semble que STI ait voulu partir sur une image "propre".
Pour Tewfik Ghattas, il était évident cependant que la situation ne pouvait hélas pas durer."Mais je ne peux pas en vouloir trop aux réseaux ou aux confrères qui ne voulaient plus travailler avec nous".
Sans cependant avoir de mots très tendres envers certains réseaux, lesquels, surement par crainte d'un dépôt de bilan rapide de STI, demandaient "un peu trop pour nous revendre".
Bien évidemment, la situation touristique en Egypte, cœur de cible de STI, est pour beaucoup dans la "défaite" du voyagiste.
"J'ai longtemps cru que le pays allait reprendre du souffle, nous confie Tewfik Ghattas. Malheureusement, au fil du temps, nous avons de moins en moins d'espoir. D'autant que même les stations balnéaires du pays sont désertées par les touristes".
Pas de chance quand même pour STI, dont les principales destinations se trouvaient du côté de l'Egypte ou la Jordanie… sans parler de l'Afrique, autre grande destination touristique délaissée par les clients !
Quant aux salariés (il en reste 12 alors qu'en 2010, ils étaient plus de 70), le directeur général s'engage : "tous les salaires, indemnités de licenciements et préavis seront entièrement pris en charge et payés".
Tristes vacances hélas, pour tous ces salariés qui ont cru jusqu'au bout à la pérennité de leur entreprise…
Pour Tewfik Ghattas, il était évident cependant que la situation ne pouvait hélas pas durer."Mais je ne peux pas en vouloir trop aux réseaux ou aux confrères qui ne voulaient plus travailler avec nous".
Sans cependant avoir de mots très tendres envers certains réseaux, lesquels, surement par crainte d'un dépôt de bilan rapide de STI, demandaient "un peu trop pour nous revendre".
Bien évidemment, la situation touristique en Egypte, cœur de cible de STI, est pour beaucoup dans la "défaite" du voyagiste.
"J'ai longtemps cru que le pays allait reprendre du souffle, nous confie Tewfik Ghattas. Malheureusement, au fil du temps, nous avons de moins en moins d'espoir. D'autant que même les stations balnéaires du pays sont désertées par les touristes".
Pas de chance quand même pour STI, dont les principales destinations se trouvaient du côté de l'Egypte ou la Jordanie… sans parler de l'Afrique, autre grande destination touristique délaissée par les clients !
Quant aux salariés (il en reste 12 alors qu'en 2010, ils étaient plus de 70), le directeur général s'engage : "tous les salaires, indemnités de licenciements et préavis seront entièrement pris en charge et payés".
Tristes vacances hélas, pour tous ces salariés qui ont cru jusqu'au bout à la pérennité de leur entreprise…