Au plan mondial, le secteur de la location de voitures est en pleine restructuration.
Le potentiel est pourtant très important en théorie, puisque selon le CNPA, si 3 millions de Français effectuent chaque année 8 millions de locations de voiture en courte durée, seuls 6% des Français ont loué au moins un véhicule sur un an.
Alors, tout est bon pour ratisser large. Europcar, leader européen du secteur, loue scooters et motos, voitures électriques, sans permis ou de prestige, offre des forfaits à la carte et cherche à séduire les jeunes.
Avis, l'autre grand loueur sur le marché français avec Hertz, et "premier loueur aux particuliers", prépare une offre originale encore "top secret" pour les seniors et s'intéresse aussi aux jeunes conducteurs...
Avis : une offre originale encore "top secret"
Pascal Bazin, président d'Avis France (filiale d'Avis Europe, sans lien avec l'Avis américain) souligne que "le marché est loin d'être saturé. Mais il manque de différenciation, d'innovations", dit-il. Or selon lui, "c'est un métier de la mobilité, et il faut savoir évoluer avec la clientèle, surfer avec la conjoncture, comme l'actuelle offensive contre la voiture en ville".
Avis a fait aussi le pari d'internet. 25% de ses réservations se font aujourd'hui sur le web, selon Eric de Saint-Louvent, directeur marketing, contre 0% en 2001. L'objectif est de 40% d'ici trois ans.
M. Bazin veut aussi "éduquer le public" et va, pour cela, mettre en place un plan de communication de dix-huit mois avec des panneaux publicitaires. Pour sa part Salvatore Serio, pdg d'Europcar France, est fier d'une croissance de 6% de son chiffre d'affaires sur les neuf premiers mois de l'année, comparé à la même période l'an dernier.
Mais si selon S. Serio le segment loisirs se porte bien, avec une reprise notamment de la clientèle nord-américaine, "le segment clientèle d'affaires est en baisse, les sociétés faisant des économies sur les déplacements", dit-il.
Europcar : filiale de location low cost
Au plan mondial, le secteur de la location de voitures est en pleine restructuration. Hertz a été vendu par Ford à un consortium de trois fonds d'investissement. Volkswagen, en restructuration aussi, envisage de vendre ou d'introduire en Bourse Europcar. Rent a Car et Ucar négocient une fusion.
Europcar a lancé avec Interrent une filiale de location à bas coûts, face à l'offre "Budget" d'Avis mais aussi face à l'offensive d'Easycar, déjà présent dans 21 pays, dont la France.
Selon le CNPA, Hertz est en tête des parts de marché en France avec 23,7%, suivi de Avis (19,5%), Europcar (18%), et Ada (8,8%).
Europcar, qui achète "80.000 véhicules neufs par an", fait état d'un taux d'utilisation moyen de ses véhicules d'"environ 70% sur l'année". Avis n'est pas loin avec 70.000 voitures par an, conservées six mois, soit une flotte permanente de 35.000 voitures
Alors, tout est bon pour ratisser large. Europcar, leader européen du secteur, loue scooters et motos, voitures électriques, sans permis ou de prestige, offre des forfaits à la carte et cherche à séduire les jeunes.
Avis, l'autre grand loueur sur le marché français avec Hertz, et "premier loueur aux particuliers", prépare une offre originale encore "top secret" pour les seniors et s'intéresse aussi aux jeunes conducteurs...
Avis : une offre originale encore "top secret"
Pascal Bazin, président d'Avis France (filiale d'Avis Europe, sans lien avec l'Avis américain) souligne que "le marché est loin d'être saturé. Mais il manque de différenciation, d'innovations", dit-il. Or selon lui, "c'est un métier de la mobilité, et il faut savoir évoluer avec la clientèle, surfer avec la conjoncture, comme l'actuelle offensive contre la voiture en ville".
Avis a fait aussi le pari d'internet. 25% de ses réservations se font aujourd'hui sur le web, selon Eric de Saint-Louvent, directeur marketing, contre 0% en 2001. L'objectif est de 40% d'ici trois ans.
M. Bazin veut aussi "éduquer le public" et va, pour cela, mettre en place un plan de communication de dix-huit mois avec des panneaux publicitaires. Pour sa part Salvatore Serio, pdg d'Europcar France, est fier d'une croissance de 6% de son chiffre d'affaires sur les neuf premiers mois de l'année, comparé à la même période l'an dernier.
Mais si selon S. Serio le segment loisirs se porte bien, avec une reprise notamment de la clientèle nord-américaine, "le segment clientèle d'affaires est en baisse, les sociétés faisant des économies sur les déplacements", dit-il.
Europcar : filiale de location low cost
Au plan mondial, le secteur de la location de voitures est en pleine restructuration. Hertz a été vendu par Ford à un consortium de trois fonds d'investissement. Volkswagen, en restructuration aussi, envisage de vendre ou d'introduire en Bourse Europcar. Rent a Car et Ucar négocient une fusion.
Europcar a lancé avec Interrent une filiale de location à bas coûts, face à l'offre "Budget" d'Avis mais aussi face à l'offensive d'Easycar, déjà présent dans 21 pays, dont la France.
Selon le CNPA, Hertz est en tête des parts de marché en France avec 23,7%, suivi de Avis (19,5%), Europcar (18%), et Ada (8,8%).
Europcar, qui achète "80.000 véhicules neufs par an", fait état d'un taux d'utilisation moyen de ses véhicules d'"environ 70% sur l'année". Avis n'est pas loin avec 70.000 voitures par an, conservées six mois, soit une flotte permanente de 35.000 voitures