Mauvaise semaine pour Lufthansa et ses filiales.
Faute de n’avoir pas pu trouver repreneurs pour les filiales BMIBaby et BMI Regional, Lufthansa a du se résoudre à baisser le prix de la transaction en laissant l’ensemble des activités de BMI à IAG (BA/IB).
Au lieu des 172,5 millions de livres sterling attendus, ce serait au moins 80 millions de moins qui entreront au final, dans les caisses du groupe allemand. Une vraie bérézina que cette aventure britannique.
Côté belge, Lufthansa a également décidé de retirer 13 millions d’euros de la valeur des 45% qu’elle détient de Brussels Airlines dont les résultats ne sont pas non plus à la hauteur des attentes.
Le groupe allemand a laissé entendre par ailleurs qu’il ne lèverait pas en 2012 comme prévu, les options sur le rachat de 55% des parts restantes.
Chez Austrian Airlines qui était la priorité des problèmes à résoudre comme l’avait laissé entendre Christoph Franz, le président du directoire, une solution semble s’imposer faute d’avoir pu trouver un accord avec les salariés.
Une partie d’entre eux (dont la moitié des pilotes d’Austrian) devraient être intégrés à la filiale Tyrolean dont les conventions collectives sont moins généreuses que celles d’Austrian.
Faute de n’avoir pas pu trouver repreneurs pour les filiales BMIBaby et BMI Regional, Lufthansa a du se résoudre à baisser le prix de la transaction en laissant l’ensemble des activités de BMI à IAG (BA/IB).
Au lieu des 172,5 millions de livres sterling attendus, ce serait au moins 80 millions de moins qui entreront au final, dans les caisses du groupe allemand. Une vraie bérézina que cette aventure britannique.
Côté belge, Lufthansa a également décidé de retirer 13 millions d’euros de la valeur des 45% qu’elle détient de Brussels Airlines dont les résultats ne sont pas non plus à la hauteur des attentes.
Le groupe allemand a laissé entendre par ailleurs qu’il ne lèverait pas en 2012 comme prévu, les options sur le rachat de 55% des parts restantes.
Chez Austrian Airlines qui était la priorité des problèmes à résoudre comme l’avait laissé entendre Christoph Franz, le président du directoire, une solution semble s’imposer faute d’avoir pu trouver un accord avec les salariés.
Une partie d’entre eux (dont la moitié des pilotes d’Austrian) devraient être intégrés à la filiale Tyrolean dont les conventions collectives sont moins généreuses que celles d’Austrian.
Les syndicats allemands craignent une vague de licenciements
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Cette mesure pourrait faire économiser 220 millions d’euros, la condition sine qua non pour que Lufthansa apporte à nouveau une injection d’argent frais à l’activité autrichienne.
Mais Lufthansa et Swiss vont devoir également faire des efforts. Dans une lettre envoyée aux employés, le CEO de Lufthansa, Carsten Spohr a laissé entendre qu’il y avait obligation à baisser les coûts d’un milliard d’euros, 900 millions étant portés par Lufthansa et 100 millions par Swiss.
Et il cite diverses possibilités d’économies : la suppression de la première classe sur certains vols longs courriers, le gel de la flotte à 700 appareils avec toutefois l'arrivée des appareils en commande remplaçant les machines plus âgées et plus gourmandes en carburant, l’arrêt de l’exploitation des lignes déficitaires, etc..
Certains services administratifs pourraient être externalisés. Les syndicats allemands craignent même une vague de licenciements - ce qui serait exceptionnel chez Lufthansa.
Ils en sauront davantage le 10 mai prochain lors d’une réunion paritaire où Lufthansa dévoilera le détail des mesures envisagées.
Mais Lufthansa et Swiss vont devoir également faire des efforts. Dans une lettre envoyée aux employés, le CEO de Lufthansa, Carsten Spohr a laissé entendre qu’il y avait obligation à baisser les coûts d’un milliard d’euros, 900 millions étant portés par Lufthansa et 100 millions par Swiss.
Et il cite diverses possibilités d’économies : la suppression de la première classe sur certains vols longs courriers, le gel de la flotte à 700 appareils avec toutefois l'arrivée des appareils en commande remplaçant les machines plus âgées et plus gourmandes en carburant, l’arrêt de l’exploitation des lignes déficitaires, etc..
Certains services administratifs pourraient être externalisés. Les syndicats allemands craignent même une vague de licenciements - ce qui serait exceptionnel chez Lufthansa.
Ils en sauront davantage le 10 mai prochain lors d’une réunion paritaire où Lufthansa dévoilera le détail des mesures envisagées.