''Hormis les deux ou trois trublions qui aiment les polémiques, les adhérents du Cediv approuvent les décisions de leur présidente qui sera d’ailleurs présente à notre congrès et qui viendra, cette année, accompagnée de plusieurs de ses membres
TourMaG.com - L’année est délicate pour le business travel. Comment se portent le réseau Manor et surtout ses adhérents ?
Jean Korcia : "C’est vrai que nous sommes en crise et que la situation est beaucoup plus difficile qu’on ne le pense.
Nous avons tous souffert mais finalement Manor ne s’en tire pas si mal que cela avec une baisse cumulée du volume d’affaires de 11% - ce qui est moins important que ce qui a été enregistré par certains grands réseaux spécialisés sur le voyage d'affaires. Nous limitons donc les dégâts.
Je l’explique en partie par le fait que nos entreprises clientes, les PME-PMI, ont été plus dynamiques que les grands groupes internationaux. Au mois d’août par exemple, nous avons moins souffert que les autres et nous avons vécu une petite reprise d’activité en septembre."
TM.com - Le réseau a-t-il eu néanmoins à venir en aide à certains adhérents ?
Jean Korcia : "Il y a eu un ou deux retards de paiement des entreprises clientes qui ont mis en difficulté les agences concernées mais tout cela s’est réglé et il n’y a pas eu de casse.
Vous savez que le réseau se fait un devoir de venir en aide aux adhérents qui connaissant des difficultés en suggérant des solutions. Et certains de nos plus gros adhérents peuvent même être intéressés par une éventuelle reprise ou par une prise de participation. C’est déjà arrivé dans le passé."
TM.com - A combien se monte donc le nombre d’adhérents au réseau Manor ?
Jean Korcia : "Nous sommes 420 points de vente mais seulement 65 sociétés. C’est un chiffre stable car pour devenir membre, il faut être parrainé et montrer au moins deux bilans intéressants.
Mais il se pourrait que nous agrandissions le cercle, et pas seulement avec le Cediv. Nous avons actuellement deux ou trois touches intéressantes..."
Jean Korcia : "C’est vrai que nous sommes en crise et que la situation est beaucoup plus difficile qu’on ne le pense.
Nous avons tous souffert mais finalement Manor ne s’en tire pas si mal que cela avec une baisse cumulée du volume d’affaires de 11% - ce qui est moins important que ce qui a été enregistré par certains grands réseaux spécialisés sur le voyage d'affaires. Nous limitons donc les dégâts.
Je l’explique en partie par le fait que nos entreprises clientes, les PME-PMI, ont été plus dynamiques que les grands groupes internationaux. Au mois d’août par exemple, nous avons moins souffert que les autres et nous avons vécu une petite reprise d’activité en septembre."
TM.com - Le réseau a-t-il eu néanmoins à venir en aide à certains adhérents ?
Jean Korcia : "Il y a eu un ou deux retards de paiement des entreprises clientes qui ont mis en difficulté les agences concernées mais tout cela s’est réglé et il n’y a pas eu de casse.
Vous savez que le réseau se fait un devoir de venir en aide aux adhérents qui connaissant des difficultés en suggérant des solutions. Et certains de nos plus gros adhérents peuvent même être intéressés par une éventuelle reprise ou par une prise de participation. C’est déjà arrivé dans le passé."
TM.com - A combien se monte donc le nombre d’adhérents au réseau Manor ?
Jean Korcia : "Nous sommes 420 points de vente mais seulement 65 sociétés. C’est un chiffre stable car pour devenir membre, il faut être parrainé et montrer au moins deux bilans intéressants.
Mais il se pourrait que nous agrandissions le cercle, et pas seulement avec le Cediv. Nous avons actuellement deux ou trois touches intéressantes..."
TM.com - Justement, certains membres du Cediv regrettent de devoir suivre Manor dans son engagement avec Thomas Cook. Craignez-vous une rupture ?
Jean Korcia : "Hormis les deux ou trois trublions qui aiment les polémiques, les adhérents du Cediv approuvent les décisions de leur présidente qui sera d’ailleurs présente à notre congrès et qui viendra, cette année, accompagnée de plusieurs de ses membres.
Ce sera pour nous l’occasion d’apporter de l’apaisement sur cette histoire car l’accord cadre que nous avons signé avec Thomas Cook n’oblige personne à y souscrire.
Thomas Cook n’impose pas non plus un pourcentage de produits référencés à vendre ni 92%, ni 80%, ni 40%. Cela se fera de grès à grès selon l’implantation géographique des agences. Et d’ailleurs Thomas Cook aura également le droit d’admettre qui il veut."
TM.com - Allez-vous inviter Denis Wathier au congrès et combien serez-vous au total ?
Jean Korcia : "Non, Denis Wathier ne sera pas des nôtres mais nous battrons tout de même un record d’affluence puisque nous avons 172 inscriptions de membres et de fournisseurs."
Jean Korcia : "Hormis les deux ou trois trublions qui aiment les polémiques, les adhérents du Cediv approuvent les décisions de leur présidente qui sera d’ailleurs présente à notre congrès et qui viendra, cette année, accompagnée de plusieurs de ses membres.
Ce sera pour nous l’occasion d’apporter de l’apaisement sur cette histoire car l’accord cadre que nous avons signé avec Thomas Cook n’oblige personne à y souscrire.
Thomas Cook n’impose pas non plus un pourcentage de produits référencés à vendre ni 92%, ni 80%, ni 40%. Cela se fera de grès à grès selon l’implantation géographique des agences. Et d’ailleurs Thomas Cook aura également le droit d’admettre qui il veut."
TM.com - Allez-vous inviter Denis Wathier au congrès et combien serez-vous au total ?
Jean Korcia : "Non, Denis Wathier ne sera pas des nôtres mais nous battrons tout de même un record d’affluence puisque nous avons 172 inscriptions de membres et de fournisseurs."
TM.com - Un autre sujet porte à la polémique actuellement c’est le futur du G4. Où en êtes-vous des négociations avec Afat et Selectour ?
Jean Korcia : "La division n’est pas une bonne chose. Moi, je souhaite avoir tout le monde dans le G4. D’ailleurs, le slogan de Manor c’est « Unis, nous sommes plus forts ».
Cela s’applique aussi à la salle des marchés. Les adhérents du G4 ont une réunion dans le courant du mois de novembre et j’espère que nous arriverons alors à un accord."
TM.com - Le thème de votre congrès est « le nouveau modèle ». Qu’y a-t-il là dessous ?
Jean Korcia : "Beaucoup de choses vont changer avec la loi Novelli. Nous devons réfléchir aux activités nouvelles que les adhérents vont pouvoir entreprendre.
Il y a aussi des orientations à déterminer comme par exemple faire connaître davantage le réseau Manor. Non pas par des enseignes à proprement parlé, mais par davantage de communication.
Nous allons certainement augmenter notre budget de communication. Jusqu’à présent, nous avons fait gagner beaucoup d’argent à nos adhérents, nous allons donc leur en prendre une petite partie pour marquer davantage notre présence dans le marché.
Les nouvelles donnes du BSP sont également un sujet de réflexion pour nos adhérents qui font encore 65% de leur activité en billetterie. Le syndicat a été trop gentil avec Air France. On aurait dû se battre davantage.
D’ailleurs, rien n’est figé. On peut toujours trouver une solution ensemble, avec les autres réseaux. Ce sera également un sujet de réflexion pendant le congrès."
Jean Korcia : "La division n’est pas une bonne chose. Moi, je souhaite avoir tout le monde dans le G4. D’ailleurs, le slogan de Manor c’est « Unis, nous sommes plus forts ».
Cela s’applique aussi à la salle des marchés. Les adhérents du G4 ont une réunion dans le courant du mois de novembre et j’espère que nous arriverons alors à un accord."
TM.com - Le thème de votre congrès est « le nouveau modèle ». Qu’y a-t-il là dessous ?
Jean Korcia : "Beaucoup de choses vont changer avec la loi Novelli. Nous devons réfléchir aux activités nouvelles que les adhérents vont pouvoir entreprendre.
Il y a aussi des orientations à déterminer comme par exemple faire connaître davantage le réseau Manor. Non pas par des enseignes à proprement parlé, mais par davantage de communication.
Nous allons certainement augmenter notre budget de communication. Jusqu’à présent, nous avons fait gagner beaucoup d’argent à nos adhérents, nous allons donc leur en prendre une petite partie pour marquer davantage notre présence dans le marché.
Les nouvelles donnes du BSP sont également un sujet de réflexion pour nos adhérents qui font encore 65% de leur activité en billetterie. Le syndicat a été trop gentil avec Air France. On aurait dû se battre davantage.
D’ailleurs, rien n’est figé. On peut toujours trouver une solution ensemble, avec les autres réseaux. Ce sera également un sujet de réflexion pendant le congrès."