
J-F. Bigay, Pdt de l'aéroport Marseille-Provence, Philippe Wimart, directeur marketing et Michael O’Leary
Difficile pour Michael O’Leary de s’empêcher de faire le pitre chaque fois qu’il ouvre de nouvelles destinations. Le CEO de Ryanair était particulièrement en forme ce mercredi après midi, lorsqu’il a débarqué sur le tarmac pour annoncer la création de sa 16e base européenne et la première en France à l’aéroport Marseille-Provence.
Après quelques figures imposées et le speech habituel sur la suprématie de Ryanair, il est entré dans le vif du sujet. Première surprise : l’engagement ferme de la compagnie à Marseille avec l’ouverture de 11 nouvelles routes (*) qui viendront s’ajouter à Dublin et Glasgow.
L’ouverture de lignes en direction du Maroc (Marrakech, Oujda et Fez) ont été particulièrement remarquées. C’est en effet la première fois que Ryanair fait une incursion en dehors de l’Europe. Sans doute faut-il y voir le double effet de l’Open sky marocain et la desserte du royaume chérifien par Eaysjet à partir de juillet prochain.
La « bagarre » avec Atlas Blue, low cost filiale de la RAM, pourrait s’avérer particulièrement intéressante pour les passagers régionaux. Mais force est de constater que Michael O’Leary croit au potentiel de la plateforme provençale puisqu’il y basera 2 nouveaux appareils qui représentent plus de 120 millions d’euros d'investissement pour un trafic attendu de près d’un million de passagers par an.
Après quelques figures imposées et le speech habituel sur la suprématie de Ryanair, il est entré dans le vif du sujet. Première surprise : l’engagement ferme de la compagnie à Marseille avec l’ouverture de 11 nouvelles routes (*) qui viendront s’ajouter à Dublin et Glasgow.
L’ouverture de lignes en direction du Maroc (Marrakech, Oujda et Fez) ont été particulièrement remarquées. C’est en effet la première fois que Ryanair fait une incursion en dehors de l’Europe. Sans doute faut-il y voir le double effet de l’Open sky marocain et la desserte du royaume chérifien par Eaysjet à partir de juillet prochain.
La « bagarre » avec Atlas Blue, low cost filiale de la RAM, pourrait s’avérer particulièrement intéressante pour les passagers régionaux. Mais force est de constater que Michael O’Leary croit au potentiel de la plateforme provençale puisqu’il y basera 2 nouveaux appareils qui représentent plus de 120 millions d’euros d'investissement pour un trafic attendu de près d’un million de passagers par an.
Plus de 120 millions d’euros d'investissement
Pour ce lancement, la Compagnie a prévu d’offrir d’ailleurs 100 000 billets en aller simple à 1 euro hors taxes et disponibles depuis hier soir minuit sur son site internet (*). Les vols s’effectueront à des fréquences différentes avec par exemple des liaisons quotidiennes sur Londres, Rome et Eindhoven mais seulement 4 fois par semaine sur Marrakech et 3 fois sur Fez et Oujda.
Au total, une centaine de nouveaux emplois seront créés sur la plateforme. Michael O’Leary n’est pas fâché d’avoir fait un pied de nez à tous ceux qui l’attendaient sur Paris-Beauvais. Et s’il reconnaît qu’il mène des discussions avec Lyon-St Exupéry où un projet de plate forme low cost est également à l’étude, il assure que cela ne nuira nullement au développement en cours à Marseille Provence.
"Notre choix s’explique par le fait que Marseille est la 2e ville de France, mais aussi par le dynamisme et la volonté de la direction de l’aéroport de vouloir développer le trafic low cost. Cela a été rendu possible le terminal low cost qui a été l’élément clé dans notre réflexion de développer cette 16ème base ici face à la concurrence de 5 autres aéroports européens.
« Grâce à ce nouveau partenariat avec Ryanair, l’aéroport de Marseille, qui a connu un déclin de fréquentation de 6,5 millions de passagers en 2000 à 5,8 millions en 2006, va atteindre des records de croissance sur l’exercice 2006/07. ”
(*) Bruxelles, Eindhoven, Fez, Francfort, Karlsruhe Baden, Londres, Marrakech, Oujda, Oslo, Porto et Rome.
(*) www.ryanair.com
Pour ce lancement, la Compagnie a prévu d’offrir d’ailleurs 100 000 billets en aller simple à 1 euro hors taxes et disponibles depuis hier soir minuit sur son site internet (*). Les vols s’effectueront à des fréquences différentes avec par exemple des liaisons quotidiennes sur Londres, Rome et Eindhoven mais seulement 4 fois par semaine sur Marrakech et 3 fois sur Fez et Oujda.
Au total, une centaine de nouveaux emplois seront créés sur la plateforme. Michael O’Leary n’est pas fâché d’avoir fait un pied de nez à tous ceux qui l’attendaient sur Paris-Beauvais. Et s’il reconnaît qu’il mène des discussions avec Lyon-St Exupéry où un projet de plate forme low cost est également à l’étude, il assure que cela ne nuira nullement au développement en cours à Marseille Provence.
"Notre choix s’explique par le fait que Marseille est la 2e ville de France, mais aussi par le dynamisme et la volonté de la direction de l’aéroport de vouloir développer le trafic low cost. Cela a été rendu possible le terminal low cost qui a été l’élément clé dans notre réflexion de développer cette 16ème base ici face à la concurrence de 5 autres aéroports européens.
« Grâce à ce nouveau partenariat avec Ryanair, l’aéroport de Marseille, qui a connu un déclin de fréquentation de 6,5 millions de passagers en 2000 à 5,8 millions en 2006, va atteindre des records de croissance sur l’exercice 2006/07. ”
(*) Bruxelles, Eindhoven, Fez, Francfort, Karlsruhe Baden, Londres, Marrakech, Oujda, Oslo, Porto et Rome.
(*) www.ryanair.com

Ryanair vs Air France, un face à face intéressant à suivre dans les mois à venir...