« Nous n’aurons plus besoin de mon show qui génère de la publicité... »
Décidément, le turbulent patron de la compagnie irlandaise n’en finira pas de nous étonner...
Après ses coups de publicité sur l'inutilité des co-pilotes, les passagers voyageant debout ou encore les toilettes payantes à bord des avions, voici maintenant qu’il ne croit plus à la pérennité du modèle économique de sa compagnie.
La philosophie commerciale de Ryanair basée sur une opération à bas coûts pour proposer des tarifs défiant toute concurrence n’aura qu’un temps.
C’est en tous cas ce que pense le patron de la compagnie irlandaise si l’on en croit un article de l’Observer du dimanche 12 septembre.
Le tarif moyen actuel à 40 euros ne suffira plus à couvrir les frais lorsque la compagnie, à la recherche perpétuelle de nouvelle clientèle, sera contrainte d’abandonner sa politique d’opération dans les aéroports secondaires pour s’installer dans les grands aéroports, comme elle vient d’ailleurs de le faire à Barcelone.
Après ses coups de publicité sur l'inutilité des co-pilotes, les passagers voyageant debout ou encore les toilettes payantes à bord des avions, voici maintenant qu’il ne croit plus à la pérennité du modèle économique de sa compagnie.
La philosophie commerciale de Ryanair basée sur une opération à bas coûts pour proposer des tarifs défiant toute concurrence n’aura qu’un temps.
C’est en tous cas ce que pense le patron de la compagnie irlandaise si l’on en croit un article de l’Observer du dimanche 12 septembre.
Le tarif moyen actuel à 40 euros ne suffira plus à couvrir les frais lorsque la compagnie, à la recherche perpétuelle de nouvelle clientèle, sera contrainte d’abandonner sa politique d’opération dans les aéroports secondaires pour s’installer dans les grands aéroports, comme elle vient d’ailleurs de le faire à Barcelone.
1ère compagnie européenne de court courrier
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Et lorsque Ryanair ne connaîtra plus qu’une croissance de 2 à 3 % par an, alors Michael O’Leary se verra dans l’obligation de quitter la compagnie, sous la pression des actionnaires.
Mais on est encore loin du compte. Il estime en effet que ce moment arrivera lorsque la compagnie disposera d’une flotte de 400 appareils.
Pour l’instant, elle en est à 250 appareils même si elle est devenue la première compagnie européenne du court courrier, avec 73,5 millions de passagers transportés l’année dernière.
A 400 appareils, Ryanair deviendra alors une compagnie mature qui devra se battre sur d’autres éléments que le tarif pour attirer ses clients.
« Lorsque le taux de croissance ralentit sérieusement, il faut jouer sur la marque et le service pour bluffer les clients et augmenter les tarifs », estime-t-il.
Alors, il prévoit qu’il ne sera plus l’homme de la situation et qu’il devra passer la main à un autre style de management. « Nous n’aurons plus besoin de mon show qui génère de la publicité ».
Pour autant, la compagnie ne se reposera pas sur ses lauriers. Un analyste cité par l’Observer prévoit dans le futur une guerre frontale entre Ryanair et Easyjet qui seront alors forcées d’opérer sur les mêmes aéroports et se disputer les mêmes passagers.
Voilà de quoi ramener le sourire sur les visages des managers d’Air France…
Mais on est encore loin du compte. Il estime en effet que ce moment arrivera lorsque la compagnie disposera d’une flotte de 400 appareils.
Pour l’instant, elle en est à 250 appareils même si elle est devenue la première compagnie européenne du court courrier, avec 73,5 millions de passagers transportés l’année dernière.
A 400 appareils, Ryanair deviendra alors une compagnie mature qui devra se battre sur d’autres éléments que le tarif pour attirer ses clients.
« Lorsque le taux de croissance ralentit sérieusement, il faut jouer sur la marque et le service pour bluffer les clients et augmenter les tarifs », estime-t-il.
Alors, il prévoit qu’il ne sera plus l’homme de la situation et qu’il devra passer la main à un autre style de management. « Nous n’aurons plus besoin de mon show qui génère de la publicité ».
Pour autant, la compagnie ne se reposera pas sur ses lauriers. Un analyste cité par l’Observer prévoit dans le futur une guerre frontale entre Ryanair et Easyjet qui seront alors forcées d’opérer sur les mêmes aéroports et se disputer les mêmes passagers.
Voilà de quoi ramener le sourire sur les visages des managers d’Air France…