Après un bon repas, c’est l’heure de la clope !
Le voilà qui se lève. Il revient 5 minutes plus tard empestant le tabac.
Un quart d’heure après, il va s’en griller une deuxième dans une autre partie de l’appareil.
Il s’enfile une bière. Et une autre.
On discute. L’ambiance monte, monte, comme son taux d'alcoolémie.
Il me parle de son nouveau projet : lancer une compagnie aérienne qui autorisera tout ce qui est interdit ailleurs. Fumer par exemple. Un concept d’enfer. La réussite assurée !
Il lui a déjà trouvé un nom : Phantasms Airways, si vous voyez le tableau. À bord : salons privatifs, sauna et lieux coquins.
Un quart d’heure après, il va s’en griller une deuxième dans une autre partie de l’appareil.
Il s’enfile une bière. Et une autre.
On discute. L’ambiance monte, monte, comme son taux d'alcoolémie.
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Phantasms Airways : La compagnie de tous vos désirs
Puis Michaël va fumer une troisième clope. Dans son sillage, quand il revient, toujours cette odeur âcre, écœurante et tenace de tabac (même pour moi qui suis fumeur).
Je me demande comment il ne s’est pas encore fait repérer.
Sa technique ? Sortir des toilettes en râlant, l’air offusqué : « Il y a une personne qui a fumé avant moi. C’est dégueulasse ! », pour se disculper aux yeux de celles et ceux qui attendent leur tour.
Il me parle de tout… et de n’importe quoi. Baratineur de première, mythomane, affabulateur… je ne sais plus dans quelle case le classer. Toutes ?
Il parle beaucoup ; il parle trop. Il me saoule plus sûrement qu’un litre de gros rouge qui tache.
Mais, attention, il ne fait pas que parler ! Il agit aussi…
« Tu veux t’allonger ? », m’interroge Michaël.
« Comment veux-tu ? Il n’y a que deux sièges dispos ».
« Non, tu vas en avoir trois. Moi, je vais m’installer en Première ».
Ni une ni deux, "mon camarade" file en tête de l'appareil. Moi, je m’étale sur les trois sièges libres.
Je n’ai pourtant pas sommeil (il n’est que 18h00), mais l’avion est plongé dans le noir.
Je me demande comment il ne s’est pas encore fait repérer.
Sa technique ? Sortir des toilettes en râlant, l’air offusqué : « Il y a une personne qui a fumé avant moi. C’est dégueulasse ! », pour se disculper aux yeux de celles et ceux qui attendent leur tour.
Il me parle de tout… et de n’importe quoi. Baratineur de première, mythomane, affabulateur… je ne sais plus dans quelle case le classer. Toutes ?
Il parle beaucoup ; il parle trop. Il me saoule plus sûrement qu’un litre de gros rouge qui tache.
Mais, attention, il ne fait pas que parler ! Il agit aussi…
« Tu veux t’allonger ? », m’interroge Michaël.
« Comment veux-tu ? Il n’y a que deux sièges dispos ».
« Non, tu vas en avoir trois. Moi, je vais m’installer en Première ».
Ni une ni deux, "mon camarade" file en tête de l'appareil. Moi, je m’étale sur les trois sièges libres.
Je n’ai pourtant pas sommeil (il n’est que 18h00), mais l’avion est plongé dans le noir.