Plus Belle l'Europe mise sur l'Allemagne avec un passage par Dresde - crédit photo : Pixabay CC0 Creative Commons
C'est fait !
C'était son ambition affichée : après 8 ans d'existence essentiellement en B2C, Plus Belle l'Europe se lance pleinement dans la vente B2B.
Le tour-opérateur (TO) intègre deux grands réseaux : TUI et TourCom.
Il s'agit de contrats classiques, pas de négociations trop complexes.
TUI a déjà une brochure de circuits accompagnés importante et pourtant le TO a su compléter leur offre. "Nous avons des itinéraires et des dates différentes, peu de concurrents ont une telle offre sur l'arrière-saison, de mars à juin et de septembre à novembre", explique Stéphane Michaut, le directeur commercial de Plus Belle l'Europe.
Le TO est aussi référencé chez TourCom. "La centrale de paiements nous apporte un vrai confort, et ils sont bien implantés dans le nord, ce qui nous intéresse puisque nous avons beaucoup de départs de Bruxelles", ajoute Stéphane Michaut.
Ces deux gros réseaux s'ajoutent à Carrefour Voyages et Voyages Auchan. Le TO aimerait d'ailleurs continuer son implantation en grande surface et fait de l’œil à Leclerc Voyages.
D'autres ? En tout cas, ni Selectour / Havas ni Thomas Cook ne sont d'actualité.
C'était son ambition affichée : après 8 ans d'existence essentiellement en B2C, Plus Belle l'Europe se lance pleinement dans la vente B2B.
Le tour-opérateur (TO) intègre deux grands réseaux : TUI et TourCom.
Il s'agit de contrats classiques, pas de négociations trop complexes.
TUI a déjà une brochure de circuits accompagnés importante et pourtant le TO a su compléter leur offre. "Nous avons des itinéraires et des dates différentes, peu de concurrents ont une telle offre sur l'arrière-saison, de mars à juin et de septembre à novembre", explique Stéphane Michaut, le directeur commercial de Plus Belle l'Europe.
Le TO est aussi référencé chez TourCom. "La centrale de paiements nous apporte un vrai confort, et ils sont bien implantés dans le nord, ce qui nous intéresse puisque nous avons beaucoup de départs de Bruxelles", ajoute Stéphane Michaut.
Ces deux gros réseaux s'ajoutent à Carrefour Voyages et Voyages Auchan. Le TO aimerait d'ailleurs continuer son implantation en grande surface et fait de l’œil à Leclerc Voyages.
D'autres ? En tout cas, ni Selectour / Havas ni Thomas Cook ne sont d'actualité.
Une année de transition
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Le TO est aussi référencé par des mini-réseaux, comme Euro Moselle ou Périer Voyages. D'autres sont actuellement en tractation et devraient être connus à l'occasion de l'IFTM Top Resa.
"Nous avions déjà un pied dans la distribution, avec Carrefour et Auchan, ajoute Frédéric de Fournoux, P-DG de Plus Belle l'Europe, mais nous avons voulu investir réellement dans le secteur".
Et pour cause : avec l'arrivée de Stéphane Michaut comme directeur commercial, Plus Belle l'Europe a fait plus que tendre la main aux agents de voyages.
Rapidement, le TO lui a adjoint deux ambassadeurs : Thierry Rabillon à Nantes (Grand Ouest) et Heida Chebil à Lyon (Centre Est). D'autres embauches sont prévues pour renforcer le lien avec la distribution.
Cette année aura donc été une "année de transition", durant laquelle le TO a négocié auprès de ses futurs partenaires.
Pour le reste, les résultats restent en demi-teinte et "moins flamboyants que l'an dernier" : un chiffre d'affaires de 11 million d'euros, comme celui de l'année précédente.
"Mais le principal, c'est de gagner de l'argent, ajoute Frédéric de Fournoux, et le résultat sera positif à la clôture fin octobre 2018".
Pour appuyer cette ambition, le TO compte sur ses partenaires. "Nous travaillons beaucoup avec les autocaristes : depuis le Nord, ils n'ont pas besoin de nous pour aller en Allemagne, et à Avignon, ils ne nous ont pas attendus pour aller en Italie", explique Stéphane Michaut.
Le programme est donc de s'implanter en région : dans le Nord, pour valoriser notamment ses circuits italiens, mais aussi plus au Sud, pour pouvoir développer l'Allemagne.
"Nous avions déjà un pied dans la distribution, avec Carrefour et Auchan, ajoute Frédéric de Fournoux, P-DG de Plus Belle l'Europe, mais nous avons voulu investir réellement dans le secteur".
Et pour cause : avec l'arrivée de Stéphane Michaut comme directeur commercial, Plus Belle l'Europe a fait plus que tendre la main aux agents de voyages.
Rapidement, le TO lui a adjoint deux ambassadeurs : Thierry Rabillon à Nantes (Grand Ouest) et Heida Chebil à Lyon (Centre Est). D'autres embauches sont prévues pour renforcer le lien avec la distribution.
Cette année aura donc été une "année de transition", durant laquelle le TO a négocié auprès de ses futurs partenaires.
Pour le reste, les résultats restent en demi-teinte et "moins flamboyants que l'an dernier" : un chiffre d'affaires de 11 million d'euros, comme celui de l'année précédente.
"Mais le principal, c'est de gagner de l'argent, ajoute Frédéric de Fournoux, et le résultat sera positif à la clôture fin octobre 2018".
Pour appuyer cette ambition, le TO compte sur ses partenaires. "Nous travaillons beaucoup avec les autocaristes : depuis le Nord, ils n'ont pas besoin de nous pour aller en Allemagne, et à Avignon, ils ne nous ont pas attendus pour aller en Italie", explique Stéphane Michaut.
Le programme est donc de s'implanter en région : dans le Nord, pour valoriser notamment ses circuits italiens, mais aussi plus au Sud, pour pouvoir développer l'Allemagne.
Des autotours en préparation
Avec l'arrivée dans des réseaux de distribution importants et la refonte - actuellement en cours - du site Internet, le TO se donne comme objectif 2019 d'atteindre les 15 millions d'euros.
La brochure 2019 affiche en effet l'Allemagne comme l'une de ses deux destinations "phare" cet été.
Le circuit "De Munich à Berlin" en passant par les Châteaux de Bavière est la grande nouveauté. "Nous somme les seuls en départs garantis sur ce trajet", se félicite Frédéric de Fournoux.
L'Irlande, avec le circuit "Du connemara au Kerry" en passant par Dublin, vient quant à elle compléter l'offre proposée l'an dernier avec l'Écosse.
Grande nouveauté de l'année 2017/18, l’Écosse a "ravi" le TO, tout comme le nouveau circuit Europe Centrale.
Autre grand projet qui devrait voir le jour en 2019 : le lancement d'une version autotour pour chacun des circuits proposés par Plus Belle l'Europe.
Il s'agit d'adapter les circuits tels quels aux individuels. Mais pas (encore) du sur-mesure, même si "ça arrivera sans doute après", admet Stéphane Michaut.
Un vrai challenge, qui s'appuie sur un important développement technologique afin de faciliter la réservation en autotour. D'où une prudence du TO quant à la date d'ouverture pour les autotours : nous allons appuyer pour début 2019, mais nous serons prêts quand nous serons prêts."
Indéniablement, est-on tenté de répondre.
La brochure 2019 affiche en effet l'Allemagne comme l'une de ses deux destinations "phare" cet été.
Le circuit "De Munich à Berlin" en passant par les Châteaux de Bavière est la grande nouveauté. "Nous somme les seuls en départs garantis sur ce trajet", se félicite Frédéric de Fournoux.
L'Irlande, avec le circuit "Du connemara au Kerry" en passant par Dublin, vient quant à elle compléter l'offre proposée l'an dernier avec l'Écosse.
Grande nouveauté de l'année 2017/18, l’Écosse a "ravi" le TO, tout comme le nouveau circuit Europe Centrale.
Autre grand projet qui devrait voir le jour en 2019 : le lancement d'une version autotour pour chacun des circuits proposés par Plus Belle l'Europe.
Il s'agit d'adapter les circuits tels quels aux individuels. Mais pas (encore) du sur-mesure, même si "ça arrivera sans doute après", admet Stéphane Michaut.
Un vrai challenge, qui s'appuie sur un important développement technologique afin de faciliter la réservation en autotour. D'où une prudence du TO quant à la date d'ouverture pour les autotours : nous allons appuyer pour début 2019, mais nous serons prêts quand nous serons prêts."
Indéniablement, est-on tenté de répondre.
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Publié par Juliette Pic
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
