
La plupart des passagers de l'avion de Corsair ont été pris de panique suite au retour vers la Guadeloupe après 1 heure de vol.
L'avion, un Boeing 747-400 qui avait décollé samedi avec deux heures de retard, avait fait demi-tour et était retourné à Pointe-à-Pitre après un peu plus d'une heure de vol à la suite, selon la compagnie, d'un problème sur une jauge de carburant.
Ses réservoirs avaient été entièrement vidés de leur carburant avant son atterrissage à Pointe-à-Pitre, où un dispositif de secours avait été mis en place.
"Les passagers étaient véritablement paniqués et nous avons eu à intervenir pour une crise de tétanie et plusieurs malaises» a indiqué dimanche un responsable des pompiers de l'aéroport de Pointe-à-Pitre, Laurent Clauzel.
Selon lui, "les gens ont peur et s'affolent à la suite des crashs de ces derniers jours".
Y a-t-il eu pressions sur les passagers ?
Quarante deux des 541 passagers de l'avion ont refusé d'embarquer malgré les vérifications effectuées sur l'appareil, qui a redécollé pour Paris aux premières heures de dimanche.
Selon l'un de ces passagers, Dorothée Degenève, qui voyageait avec son bébé de 18 mois, " l'atterrissage a été assez violent et des pressions ont ensuite été exercées sur les passagers pour qu'ils remontent à bord".
Mme Degenève, qui s'exprimait dimanche sur RFO Radio-Guadeloupe, a affirmé que le personnel au sol de Corsair leur avait indiqué que les passagers qui ne reprendraient pas l'avion " ne pourront pas prendre un autre vol avant 10 jours, qu'ils ne bénéficieront d'aucune indemnisation ni d'attestation pour leurs employeurs".
" Cela aurait été de l'inconscience que de remonter dans cet avion, qui a été accueilli par quatre camions de pompiers et des ambulances" a affirmé la passagère de l'avion de Corsair.
La compagnie a indiqué dimanche qu'elle avait pris en charge ces 42 passagers en précisant qu'ils pourront, " à titre commercial " repartir vers Paris lors d'un "vol ultérieur".
Ses réservoirs avaient été entièrement vidés de leur carburant avant son atterrissage à Pointe-à-Pitre, où un dispositif de secours avait été mis en place.
"Les passagers étaient véritablement paniqués et nous avons eu à intervenir pour une crise de tétanie et plusieurs malaises» a indiqué dimanche un responsable des pompiers de l'aéroport de Pointe-à-Pitre, Laurent Clauzel.
Selon lui, "les gens ont peur et s'affolent à la suite des crashs de ces derniers jours".
Y a-t-il eu pressions sur les passagers ?
Quarante deux des 541 passagers de l'avion ont refusé d'embarquer malgré les vérifications effectuées sur l'appareil, qui a redécollé pour Paris aux premières heures de dimanche.
Selon l'un de ces passagers, Dorothée Degenève, qui voyageait avec son bébé de 18 mois, " l'atterrissage a été assez violent et des pressions ont ensuite été exercées sur les passagers pour qu'ils remontent à bord".
Mme Degenève, qui s'exprimait dimanche sur RFO Radio-Guadeloupe, a affirmé que le personnel au sol de Corsair leur avait indiqué que les passagers qui ne reprendraient pas l'avion " ne pourront pas prendre un autre vol avant 10 jours, qu'ils ne bénéficieront d'aucune indemnisation ni d'attestation pour leurs employeurs".
" Cela aurait été de l'inconscience que de remonter dans cet avion, qui a été accueilli par quatre camions de pompiers et des ambulances" a affirmé la passagère de l'avion de Corsair.
La compagnie a indiqué dimanche qu'elle avait pris en charge ces 42 passagers en précisant qu'ils pourront, " à titre commercial " repartir vers Paris lors d'un "vol ultérieur".
Sandrine Guillemin, porte parole de la compagnie que nous avons joint hier soir, a confirmé que 42 passagers sont restés à Pointe-à-Pitre.
Elle dément les pressions qui auraient été exercées sur les passagers : "Nous n'avons exercé aucune pression. Le commandant est descendu voir les passagers à l'aéroport de même que l'équipage qui a servi des plateaux repas."
Elle a confirmé l'incident concernant la jauge. "Nous avons appliqué au problème de la jauge d'essence les règlementations de l'aviation civile et celles du constructeur et sommes revenus à l'aéroport de départ..."
Elle dément les pressions qui auraient été exercées sur les passagers : "Nous n'avons exercé aucune pression. Le commandant est descendu voir les passagers à l'aéroport de même que l'équipage qui a servi des plateaux repas."
Elle a confirmé l'incident concernant la jauge. "Nous avons appliqué au problème de la jauge d'essence les règlementations de l'aviation civile et celles du constructeur et sommes revenus à l'aéroport de départ..."