L'hôtel Sofitel de Bora Bora : la plage de sable blanc a été emportée et le rivage est jonché de débris
Ponton d'accès aux bungalows enlevé, terrasse dévastée, bar inondé… Une houle d'une puissance rare en Polynésie a fait revivre à certains clients de l'hôtel Intercontinental de Bora Bora les images maintes fois vues à la télévision du tsunami en Indonésie. C'était samedi soir vers 22 heures, (heure locale). Mais il y a eu finalement plus de peur que de mal, et personne n'a heureusement été blessé parmi les clients et le personnel qui les a secourus.
Les bungalows sur l'eau sont désormais inaccessibles, le ponton d'accès ayant été emporté par la montée des eaux. Tous les pensionnaires ont été évacués vers d'autres hôtels, et l'Intercontinental sera fermé pour au moins deux semaines. Un autre hôtel, le Moana Beach, a également été touché, ainsi qu'une pension de famille qui a du être évacuée.
Plus de cent-cinquante maisons inondées
C'est la population locale de "la perle du Pacifique" qui a été le plus durement touchée, puisqu'un bilan provisoire faisait état dimanche soir de 78 maisons inondées, dont plusieurs complètement détruites. Plusieurs plages ont disparu, et de nombreux petits bateaux et équipements qui se trouvaient sur les rivages ont été détruits ou endommagés; Selon une habitante cette île, c'était "pire qu'au passage du cyclone de 95. Catastrophique et décourageant pour tout le monde".
L'île voisine de Raiatea a également été très concernée par ce phénomène exceptionnel. Le bilan de la Protection civile fait état de 65 maisons inondées, dont six très endommagées. Une école est sa cantine ont également été envahies par l'eau de mer.
Sur l'île de Tahiti, la côte Sud-Ouest a été également touchée par la forte houle, la route et plusieurs propriétés ont été inondées sur les communes de Papara et la presqu'île, où 25 maisons ont été inondées, dont deux seraient fortement endommagées. A Moorea, île proche de Tahiti, la forte houle a provoqué de dégâts sur une route, et un bateau en perdition a du être secouru.
Dans l'archipel des Tuamotu, la compagnie aérienne domestique Air Tahiti a du annuler de nombreux vols, plusieurs pistes d'atterrissages ayant été rendues impraticables. Les aérodromes de Fakahina, Makemo, Tukume, Tatakoto, Nukutavake, Vaitahi et Apataki sont actuellement fermés, et quelques maisons ont été inondées.
Dès jeudi 8 septembre en milieu de journée, les services de Météo France en Polynésie française avaient annoncé une houle "très énergique et très dangereuse" sur les îles Australes, les Gambier et le Sud-Est des Tuamotu, précisant que ce phénomène naturel toucherait ensuite l'archipel de la Société. Mais personne ne s'attendait à un phénomène de cette ampleur, qui est rare en Polynésie.
Les forces armées au secours de la population de Bora Bora
Très rapidement, les secours se sont mobilisés. Les pompiers de toutes les communes concernées sont intervenus aussi rapidement que possible, et moyens de l'Armée ont été requis par le nouveau haut-commissaire de la République, Mme Anne Boquet, qui n'a pas attendu longtemps pour avoir son "baptême du feu" puisqu'elle était arrivée quelques heures plus tôt, samedi matin à Tahiti. Ainsi, un communiqué officiel annonce que "le vice-amiral Patrick Giaume, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, a répondu favorablement à la demande d’Anne Boquet, haut-commissaire de la République, de prêter le concours de forces et moyens militaires à Bora-Bora."
La sécurité des personnes assurée
"Sous la coordination du capitaine de vaisseau Alexis Rostand, commandant de la marine et aéronautique naval en Polynésie française", explique le communiqué du COMSUP, "deux zodiacs de la frégate de surveillance « Prairial » et du bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville (NDLR: qui se trouvaient sur place en exercice), ont reconnu en matinée, en collaboration avec la brigade de gendarmerie de Bora-Bora, la partie Sud du lagon, de la baie de Povai jusqu’à la pointe de Tuiahora, pour rechercher les embarcations à la dérive pouvant présenter un danger à la navigation.
Par ailleurs et compte tenu des dommages matériels importants sur l’île, trente-cinq marins ont été mis à disposition des autorités municipales de Bora-Bora, responsables des opérations de secours, pour contribuer au dégagement des obstacles sur la voie publique pouvant présenter un danger pour la sécurité des personnes."
Sur l'ensemble de la Polynésie française, selon le rapport de la Protection civile, il n'y aurait eu aucun blessé.
Les bungalows sur l'eau sont désormais inaccessibles, le ponton d'accès ayant été emporté par la montée des eaux. Tous les pensionnaires ont été évacués vers d'autres hôtels, et l'Intercontinental sera fermé pour au moins deux semaines. Un autre hôtel, le Moana Beach, a également été touché, ainsi qu'une pension de famille qui a du être évacuée.
Plus de cent-cinquante maisons inondées
C'est la population locale de "la perle du Pacifique" qui a été le plus durement touchée, puisqu'un bilan provisoire faisait état dimanche soir de 78 maisons inondées, dont plusieurs complètement détruites. Plusieurs plages ont disparu, et de nombreux petits bateaux et équipements qui se trouvaient sur les rivages ont été détruits ou endommagés; Selon une habitante cette île, c'était "pire qu'au passage du cyclone de 95. Catastrophique et décourageant pour tout le monde".
L'île voisine de Raiatea a également été très concernée par ce phénomène exceptionnel. Le bilan de la Protection civile fait état de 65 maisons inondées, dont six très endommagées. Une école est sa cantine ont également été envahies par l'eau de mer.
Sur l'île de Tahiti, la côte Sud-Ouest a été également touchée par la forte houle, la route et plusieurs propriétés ont été inondées sur les communes de Papara et la presqu'île, où 25 maisons ont été inondées, dont deux seraient fortement endommagées. A Moorea, île proche de Tahiti, la forte houle a provoqué de dégâts sur une route, et un bateau en perdition a du être secouru.
Dans l'archipel des Tuamotu, la compagnie aérienne domestique Air Tahiti a du annuler de nombreux vols, plusieurs pistes d'atterrissages ayant été rendues impraticables. Les aérodromes de Fakahina, Makemo, Tukume, Tatakoto, Nukutavake, Vaitahi et Apataki sont actuellement fermés, et quelques maisons ont été inondées.
Dès jeudi 8 septembre en milieu de journée, les services de Météo France en Polynésie française avaient annoncé une houle "très énergique et très dangereuse" sur les îles Australes, les Gambier et le Sud-Est des Tuamotu, précisant que ce phénomène naturel toucherait ensuite l'archipel de la Société. Mais personne ne s'attendait à un phénomène de cette ampleur, qui est rare en Polynésie.
Les forces armées au secours de la population de Bora Bora
Très rapidement, les secours se sont mobilisés. Les pompiers de toutes les communes concernées sont intervenus aussi rapidement que possible, et moyens de l'Armée ont été requis par le nouveau haut-commissaire de la République, Mme Anne Boquet, qui n'a pas attendu longtemps pour avoir son "baptême du feu" puisqu'elle était arrivée quelques heures plus tôt, samedi matin à Tahiti. Ainsi, un communiqué officiel annonce que "le vice-amiral Patrick Giaume, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, a répondu favorablement à la demande d’Anne Boquet, haut-commissaire de la République, de prêter le concours de forces et moyens militaires à Bora-Bora."
La sécurité des personnes assurée
"Sous la coordination du capitaine de vaisseau Alexis Rostand, commandant de la marine et aéronautique naval en Polynésie française", explique le communiqué du COMSUP, "deux zodiacs de la frégate de surveillance « Prairial » et du bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville (NDLR: qui se trouvaient sur place en exercice), ont reconnu en matinée, en collaboration avec la brigade de gendarmerie de Bora-Bora, la partie Sud du lagon, de la baie de Povai jusqu’à la pointe de Tuiahora, pour rechercher les embarcations à la dérive pouvant présenter un danger à la navigation.
Par ailleurs et compte tenu des dommages matériels importants sur l’île, trente-cinq marins ont été mis à disposition des autorités municipales de Bora-Bora, responsables des opérations de secours, pour contribuer au dégagement des obstacles sur la voie publique pouvant présenter un danger pour la sécurité des personnes."
Sur l'ensemble de la Polynésie française, selon le rapport de la Protection civile, il n'y aurait eu aucun blessé.
Incontinental Moana Beach, particulièrement touché
"Un seul hôtel a été fragilisé de la houle. Il s'agit de l'Incontinental Moana Beach, implanté à la Pointe Matira" a expliqué l'administrateur François Proisy qui a précisé : "La quasi-totalité des bungalows sur pilotis de l'Incontinental ont été endommagés".
Selon le directeur régional de l'Intercontinental, Philippe Brovelli il faudra compter six mois pour remettre en état l'établissement hôtelier. Dans l'immédiat, il sera fermé durant deux mois alors que le carnet de réservations affichait complet pour les deux prochains mois.
Les 150 clients présents ce week-end ont été relogés dans les différents hôtels à Bora Bora ou dans les îles du vent et sous le vent.
Peu de dégâts en revanche au Club Med qui compte 150 chambres. La direction signale quelques problèmes d'électricité et d'approvisionnement en eau. A l'Hôtel Bora Bora, cinq bungalows sur pilotis ont été endommagés ainsi que cinq bungalows en bordure de plage.
Selon le directeur régional de l'Intercontinental, Philippe Brovelli il faudra compter six mois pour remettre en état l'établissement hôtelier. Dans l'immédiat, il sera fermé durant deux mois alors que le carnet de réservations affichait complet pour les deux prochains mois.
Les 150 clients présents ce week-end ont été relogés dans les différents hôtels à Bora Bora ou dans les îles du vent et sous le vent.
Peu de dégâts en revanche au Club Med qui compte 150 chambres. La direction signale quelques problèmes d'électricité et d'approvisionnement en eau. A l'Hôtel Bora Bora, cinq bungalows sur pilotis ont été endommagés ainsi que cinq bungalows en bordure de plage.