''La nouvelle loi apporte des éléments intéressants et concrets. Dans notre réseau nous sommes prêts pour faire face à de nouvelles concurrences...''
TourMaG.com - Maintenant que les jeux sont faits quels commentaires faites vous sur la future réglementation ?
Richard Vainopoulos. "Nous nous en sortons plutôt bien. La loi modernise les conditions d'exercice de la profession et apporte certaines précisions qui manquaient.
Au début, dans les réunions de Bercy, les acteurs du tourisme étaient trop nombreux et disparates avec les associations, les organisateurs de congrès, les offices de tourisme...
Le SNAV et l'APS ont eu des difficultés à se faire entendre et comprendre. Ils étaient mal préparés. J'avais été très critique à l'époque. Le ministère avait besoin d'informations claires et précises et ce n'était pas le cas.
Ensuite, Georges Colson a pu faire entendre dans de meilleures conditions la voix des professions du tourisme. Le ministre Hervé Novelle a beaucoup écouté. Nous voici avec une loi assez correcte pour la profession."
T.M.com - Quels seront les changement en matière de garantie ?
R.V. "Le montant des garanties sera calculé comme dans le passé, en fonction du chiffre d 'affaires. Ce qui est nouveau et très important ce sont les conditions pénales. Désormais toute entreprise en infraction sera condamnable et risquera même la prison.
C'est bien écrit. En revanche certaines associations risquent de disparaître pour devenir de véritables entreprises de tourisme. Nous seront sur un même pied d'égalité.
De leur côté les organismes subventionnés par l'Etat n'auront pas le droit d'exercer à l'extérieur de leur zone géographique d'intervention. Par exemple, le Palais des Congrès de Reims ne pourra pas organiser une manifestation à Bordeaux."
Richard Vainopoulos. "Nous nous en sortons plutôt bien. La loi modernise les conditions d'exercice de la profession et apporte certaines précisions qui manquaient.
Au début, dans les réunions de Bercy, les acteurs du tourisme étaient trop nombreux et disparates avec les associations, les organisateurs de congrès, les offices de tourisme...
Le SNAV et l'APS ont eu des difficultés à se faire entendre et comprendre. Ils étaient mal préparés. J'avais été très critique à l'époque. Le ministère avait besoin d'informations claires et précises et ce n'était pas le cas.
Ensuite, Georges Colson a pu faire entendre dans de meilleures conditions la voix des professions du tourisme. Le ministre Hervé Novelle a beaucoup écouté. Nous voici avec une loi assez correcte pour la profession."
T.M.com - Quels seront les changement en matière de garantie ?
R.V. "Le montant des garanties sera calculé comme dans le passé, en fonction du chiffre d 'affaires. Ce qui est nouveau et très important ce sont les conditions pénales. Désormais toute entreprise en infraction sera condamnable et risquera même la prison.
C'est bien écrit. En revanche certaines associations risquent de disparaître pour devenir de véritables entreprises de tourisme. Nous seront sur un même pied d'égalité.
De leur côté les organismes subventionnés par l'Etat n'auront pas le droit d'exercer à l'extérieur de leur zone géographique d'intervention. Par exemple, le Palais des Congrès de Reims ne pourra pas organiser une manifestation à Bordeaux."
Autres articles
-
EXCLUSIF - Fournisseurs impayés : que se passe-t-il chez Univairmer ? [ABO]
-
Gaz à effet de serre : le tourisme doit (vite) agir ou mourir ?
-
Gouvernement : Sophie Primas pressentie au tourisme
-
Tourisme : Pourquoi les fusions et acquisitions dévissent en France ?
-
PACA : un bilan positif pour le tourisme en juillet
T.M.com - A quelles conditions devront se soumettre les entreprises de tourisme étrangères exerçant en France ?
R.V. "La directive européenne facilite l'installation d'une entreprises de tourisme d'un pays européen à un autre avec ces deux notions, elle sera définitive ou temporaire. L'installation définitive lui donne la même législation que le pays d'accueil. Dans le cas d'une installation temporaire, c'est la loi du pays d'origine qui prime.
Il y a sur cette dernière notion un manque de clarté sur la durée de l'installation temporaire. Tous les pays n'en ont pas la même vision. Vers qui se tournera un consommateur arnaqué par une agence de tourisme installée de façon temporaire en France."
Dans quelle condition pourra-t-il attaquer l'entreprise défaillante ? Dans son pays d'origine ? Il y a ici un vide juridique.
T.M.com - En matière de responsabilité, rien n'a changé, elle reste de "plein droit".
R.V. "Nous avons réussi à limiter cette responsabilité à hauteur des conventions internationales aériennes et maritimes. Auparavant cette responsabilité était illimitée.
La loi nous donne des éléments nous permettant d'être plus vigilants en matière de contrats et de conditions de ventes. Elle oblige l'agent de voyages à être plus précis."
T.M.com. Votre point de vue sur la fin de l'exclusivité de l'activité d'agent de voyages ?
R.V. "C'est un bon point à condition de le faire de façon intelligente. J'entends beaucoup parler de vente de livres et de guides. J'imagine mal un agent de voyage vendre un guide à un client qui vient de lui acheter un beau voyage. Un livre sera considéré comme un cadeau « attendu ».
Chez Tourcom nous avons mis en place une commission réunissant une quinzaine d'adhérents qui réfléchissent sur le principe d'activités annexes. La nouvelle loi apporte des éléments intéressants et concrets. Dans notre réseau nous sommes prêts pour faire face à de nouvelles concurrences."
T.M.com. Comment le président de réseau volontaire que vous êtes vit-il la crise actuelle ?
R.V. "Je travaille avec prudence et optimisme. Nous nous contenterons d'une année 2009 étale par rapport à l'année dernière. Le principal est de ne pas chuter."
R.V. "La directive européenne facilite l'installation d'une entreprises de tourisme d'un pays européen à un autre avec ces deux notions, elle sera définitive ou temporaire. L'installation définitive lui donne la même législation que le pays d'accueil. Dans le cas d'une installation temporaire, c'est la loi du pays d'origine qui prime.
Il y a sur cette dernière notion un manque de clarté sur la durée de l'installation temporaire. Tous les pays n'en ont pas la même vision. Vers qui se tournera un consommateur arnaqué par une agence de tourisme installée de façon temporaire en France."
Dans quelle condition pourra-t-il attaquer l'entreprise défaillante ? Dans son pays d'origine ? Il y a ici un vide juridique.
T.M.com - En matière de responsabilité, rien n'a changé, elle reste de "plein droit".
R.V. "Nous avons réussi à limiter cette responsabilité à hauteur des conventions internationales aériennes et maritimes. Auparavant cette responsabilité était illimitée.
La loi nous donne des éléments nous permettant d'être plus vigilants en matière de contrats et de conditions de ventes. Elle oblige l'agent de voyages à être plus précis."
T.M.com. Votre point de vue sur la fin de l'exclusivité de l'activité d'agent de voyages ?
R.V. "C'est un bon point à condition de le faire de façon intelligente. J'entends beaucoup parler de vente de livres et de guides. J'imagine mal un agent de voyage vendre un guide à un client qui vient de lui acheter un beau voyage. Un livre sera considéré comme un cadeau « attendu ».
Chez Tourcom nous avons mis en place une commission réunissant une quinzaine d'adhérents qui réfléchissent sur le principe d'activités annexes. La nouvelle loi apporte des éléments intéressants et concrets. Dans notre réseau nous sommes prêts pour faire face à de nouvelles concurrences."
T.M.com. Comment le président de réseau volontaire que vous êtes vit-il la crise actuelle ?
R.V. "Je travaille avec prudence et optimisme. Nous nous contenterons d'une année 2009 étale par rapport à l'année dernière. Le principal est de ne pas chuter."