Selon Mohamed Berrada ce qui "coince" c'est les conditions de travail dans le cadre de la création de la nouvelle compagnie filiale.
Critiquant le mouvement de grève observée par les pilotes affiliés à l'Association marocaine des pilotes de ligne depuis jeudi dernier, le PDG de la compagnie a indiqué qu'il y a des "raisons officielles de ce mouvement (ce qu'ils appellent les licenciements) et des raisons sous-jacentes".
M. Berrada a expliqué qu'"au fond ce mouvement vient d'une mésentente à propos d'un projet du gouvernement que nous avons appuyé, celui de créer une filiale de la compagnie pour accompagner le développement touristique du pays", ajoutant que la RAM a l'intention de lancer une nouvelle compagnie destinée à transporter les touristes européens vers les destinations touristiques nationales.
"Nous avons demandé à nos pilotes de piloter les avions de cette compagnie et bien sûr en respectant leurs acquis sur le plan salarial, mais malheureusement il n'y a pas eu la réponse que nous souhaitions et ils ont demandé un salaire supplémentaire par rapport à leur salaire, qui est déjà relativement élevé au sein de la structure des salaires que ce soit au niveau de la compagnie ou au niveau national", a précisé M. Berrada, soulignant que "ce surcoût ne permet plus à la nouvelle compagnie d'être compétitive".
"Les revendications n’ont aucun caractère salarial"
De son côté le Syndicat réfute ces accusations et appelle à la réintégration de 6 de ses collègues “licenciés abusivement” : "Le Corps des Pilotes de Ligne est composé de femmes et d’hommes patriotes, responsables et disciplinés ayant un sens élevé du devoir professionnel et national et le souci constant de l’intérêt de leur Compagnie, souligne-t-il dans un communiqué.
"Les revendications des Pilote de Ligne n’ont aucun caractère salarial. Elles portent essentiellement sur les conditions de programmation des vols, le droit au congé, le droit au repos, le respect des normes et standards internationaux et leurs impacts sur la sécurité des vols.
A l’instar de l’ensemble des partenaires sociaux ROYAL AIR MAROC, les pilotes de Ligne déplorent avoir appris la création de la Compagnie Low Coast uniquement par voix de presse. Nous n’avons donc jamais pris de position par manque de données et de transparence..."
Pertes quotidiennes d’exploitation à 10.000.000dh ?
Selon une évaluation du Syndicat qui estime que la grève est suivie à 95%, sur un total de 776 vols prévus depuis le 27 mai 2004, 178 ont été assurés (23%), 131 affrétés (17%) et 467 ( 60%) annulés. Il avance une estimation moyenne des pertes quotidiennes d’exploitation à 10.000.000dh.
De son côté la Direction avance dans un communiqué que “les mesures prises ont permis le transport de 70% des passagers lors de la journée du 31 mai 2004 et permettront d’acheminer 75% de la clientèle pour la journée du 1er juin”.
Le numéro de tel. 09000 08000 est ainsi mis à la disposition de la clientèle pour toute information supplémentaire.
Bien entendu, si le conflit se durcissait encore, il pourrait pénaliser rapidement les TO français, pour qui la destination Maroc est devenu un débouché important. D'autant que la saison bat son plein...
Critiquant le mouvement de grève observée par les pilotes affiliés à l'Association marocaine des pilotes de ligne depuis jeudi dernier, le PDG de la compagnie a indiqué qu'il y a des "raisons officielles de ce mouvement (ce qu'ils appellent les licenciements) et des raisons sous-jacentes".
M. Berrada a expliqué qu'"au fond ce mouvement vient d'une mésentente à propos d'un projet du gouvernement que nous avons appuyé, celui de créer une filiale de la compagnie pour accompagner le développement touristique du pays", ajoutant que la RAM a l'intention de lancer une nouvelle compagnie destinée à transporter les touristes européens vers les destinations touristiques nationales.
"Nous avons demandé à nos pilotes de piloter les avions de cette compagnie et bien sûr en respectant leurs acquis sur le plan salarial, mais malheureusement il n'y a pas eu la réponse que nous souhaitions et ils ont demandé un salaire supplémentaire par rapport à leur salaire, qui est déjà relativement élevé au sein de la structure des salaires que ce soit au niveau de la compagnie ou au niveau national", a précisé M. Berrada, soulignant que "ce surcoût ne permet plus à la nouvelle compagnie d'être compétitive".
"Les revendications n’ont aucun caractère salarial"
De son côté le Syndicat réfute ces accusations et appelle à la réintégration de 6 de ses collègues “licenciés abusivement” : "Le Corps des Pilotes de Ligne est composé de femmes et d’hommes patriotes, responsables et disciplinés ayant un sens élevé du devoir professionnel et national et le souci constant de l’intérêt de leur Compagnie, souligne-t-il dans un communiqué.
"Les revendications des Pilote de Ligne n’ont aucun caractère salarial. Elles portent essentiellement sur les conditions de programmation des vols, le droit au congé, le droit au repos, le respect des normes et standards internationaux et leurs impacts sur la sécurité des vols.
A l’instar de l’ensemble des partenaires sociaux ROYAL AIR MAROC, les pilotes de Ligne déplorent avoir appris la création de la Compagnie Low Coast uniquement par voix de presse. Nous n’avons donc jamais pris de position par manque de données et de transparence..."
Pertes quotidiennes d’exploitation à 10.000.000dh ?
Selon une évaluation du Syndicat qui estime que la grève est suivie à 95%, sur un total de 776 vols prévus depuis le 27 mai 2004, 178 ont été assurés (23%), 131 affrétés (17%) et 467 ( 60%) annulés. Il avance une estimation moyenne des pertes quotidiennes d’exploitation à 10.000.000dh.
De son côté la Direction avance dans un communiqué que “les mesures prises ont permis le transport de 70% des passagers lors de la journée du 31 mai 2004 et permettront d’acheminer 75% de la clientèle pour la journée du 1er juin”.
Le numéro de tel. 09000 08000 est ainsi mis à la disposition de la clientèle pour toute information supplémentaire.
Bien entendu, si le conflit se durcissait encore, il pourrait pénaliser rapidement les TO français, pour qui la destination Maroc est devenu un débouché important. D'autant que la saison bat son plein...