Il est conseillé de reporter, jusqu’à nouvel ordre, les voyages scolaires vers l’Italie - DR : DepositPhotos, halfpoint
C'est une petite phrase au milieu de toutes les recommandations apportées par le Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères (MEAE) : "Il est conseillé de reporter, jusqu’à nouvel ordre, les voyages scolaires vers l’Italie", peut-on lire dans les Conseils aux Voyageurs du Quai d'Orsay.
Un écho en quelque sorte aux mesures déjà prises par le gouvernement italien de suspendre, au niveau national, les voyages scolaires en Italie ainsi qu’à l’étranger.
De son côté, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, sur son site Internet, demande à ses établissements, entre autres recommandations, de "reporter tout voyage scolaire vers l’Italie du nord compte tenu des restrictions mises en place localement (Lombardie et Vénétie)".
Mais aussi de "reconsidérer la pertinence de tous les voyages scolaires vers les zones d’exposition". Des mesures qui seraient également relayées par les rectorats.
Un écho en quelque sorte aux mesures déjà prises par le gouvernement italien de suspendre, au niveau national, les voyages scolaires en Italie ainsi qu’à l’étranger.
De son côté, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, sur son site Internet, demande à ses établissements, entre autres recommandations, de "reporter tout voyage scolaire vers l’Italie du nord compte tenu des restrictions mises en place localement (Lombardie et Vénétie)".
Mais aussi de "reconsidérer la pertinence de tous les voyages scolaires vers les zones d’exposition". Des mesures qui seraient également relayées par les rectorats.
Les TO conseillent le report à leurs clients
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Alors les voyagistes spécialistes des voyages scolaires suivent les recommandations à la lettre et la situation heure par heure.
"Nous sommes en cellule de crise depuis lundi déjà, car la situation s'est accélérée sur l'Italie ce week-end", explique Antoine Bretin, directeur des séjours jeunes chez Verdié Voyages et également administrateur de l'UNOSEL (Union Nationale des Organisations de Séjours Educatifs, Linguistiques et formation en langues), qui regroupe une vingtaine de spécialistes des voyages scolaires.
"Nous sommes également en contact avec le centre de crise et de soutien du MEAE, avec les Entreprises du Voyage et le SETO", ajoute-t-il.
Si ce n'est pas encore écrit noir sur blanc, il semblerait que les reports des voyages scolaires soient préconisés jusqu'au 8 mars 2020.
Aussi, entre attentisme (envers les autorités) et écoute (envers les clients), les voyagistes parent au plus urgent. "Une vingtaine de groupes sont concernés, et nous contactons tous les clients pour les informer de la situation, indique Jean Burdin, le PDG de Go & Live.
Nous leur déconseillons de partir et proposons des reports. Pour autant, le trafic vers l'Italie n'est pas stoppé et si un établissement souhaite maintenir un départ vers Rome - région qui n'est pas touchée par le coronavirus - nous le laisserons partir".
"C'est au chef d'établissement de prendre les décisions", précise Céline Cot, responsable du service voyages scolaires pour Voyages Triangle. De notre côté, nous étudions les différents cas : les groupes qui ont des assurances qui pourraient prendre en charge un report, ceux qui n'en ont pas".
D'ici le 31 mai, Voyages Triangle doit faire partir une cinquantaine de groupes. Et sa responsable suit de près l'évolution de la situation ailleurs en Europe. "En Autriche, un hôtel a été placé en quarantaine, pareil aux Canaries", souligne-t-elle.
"Nous sommes en cellule de crise depuis lundi déjà, car la situation s'est accélérée sur l'Italie ce week-end", explique Antoine Bretin, directeur des séjours jeunes chez Verdié Voyages et également administrateur de l'UNOSEL (Union Nationale des Organisations de Séjours Educatifs, Linguistiques et formation en langues), qui regroupe une vingtaine de spécialistes des voyages scolaires.
"Nous sommes également en contact avec le centre de crise et de soutien du MEAE, avec les Entreprises du Voyage et le SETO", ajoute-t-il.
Si ce n'est pas encore écrit noir sur blanc, il semblerait que les reports des voyages scolaires soient préconisés jusqu'au 8 mars 2020.
Aussi, entre attentisme (envers les autorités) et écoute (envers les clients), les voyagistes parent au plus urgent. "Une vingtaine de groupes sont concernés, et nous contactons tous les clients pour les informer de la situation, indique Jean Burdin, le PDG de Go & Live.
Nous leur déconseillons de partir et proposons des reports. Pour autant, le trafic vers l'Italie n'est pas stoppé et si un établissement souhaite maintenir un départ vers Rome - région qui n'est pas touchée par le coronavirus - nous le laisserons partir".
"C'est au chef d'établissement de prendre les décisions", précise Céline Cot, responsable du service voyages scolaires pour Voyages Triangle. De notre côté, nous étudions les différents cas : les groupes qui ont des assurances qui pourraient prendre en charge un report, ceux qui n'en ont pas".
D'ici le 31 mai, Voyages Triangle doit faire partir une cinquantaine de groupes. Et sa responsable suit de près l'évolution de la situation ailleurs en Europe. "En Autriche, un hôtel a été placé en quarantaine, pareil aux Canaries", souligne-t-elle.
"C'est complètement irrationnel" pour René-Marc Chikli
Il faut dire que "l'emballement médiatique est assez fort et les clients se questionnent également sur les voyages en Espagne ou en Angleterre, ajoute Antoine Bretin pour Verdié Voyages.
Car, si le mois de mars est un des plus importants de l'année pour les voyages scolaires - entre 60 et 100 départs pour Verdié notamment -, le TO s'interroge également pour les prochaines vacances de printemps, avec les départs des colonies de vacances et des séjours linguistiques.
"Nous sommes en discussion avec nos assureurs depuis quelques jours déjà, pour réduire au maximum l'impact financier pour nos clients", précise Antoine Bretin.
Interrogé en marge d'une conférence de presse, ce mercredi 26 février 2020, Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage, a déclaré : "s'il y avait un risque certain d'aller en Vénétie, ce sont tous ceux qui y sont allés qui devraient être contrôlés et non pas juste les enfants".
Pour René-Marc Chikli, président du Syndicat des entreprises du tour-operating (SETO), "c'est complètement irrationnel.
D'un côté, on empêche les enfants d'aller en Italie et de l'autre, ce soir, 3 000 Turinois seront à Lyon pour un match de football. On est dans le traumatisme et la précipitation.
Il faut rester dans l'esprit de dire que les pays sont pris dans le piège de donner des consignes. C'est d'une incohérence totale. On attend une prise de conscience et de décision globale et cohérente".
LIRE AUSSI : Coronavirus : le Quai d'Orsay conseille de reporter les voyages scolaires vers l’Italie
Car, si le mois de mars est un des plus importants de l'année pour les voyages scolaires - entre 60 et 100 départs pour Verdié notamment -, le TO s'interroge également pour les prochaines vacances de printemps, avec les départs des colonies de vacances et des séjours linguistiques.
"Nous sommes en discussion avec nos assureurs depuis quelques jours déjà, pour réduire au maximum l'impact financier pour nos clients", précise Antoine Bretin.
Interrogé en marge d'une conférence de presse, ce mercredi 26 février 2020, Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage, a déclaré : "s'il y avait un risque certain d'aller en Vénétie, ce sont tous ceux qui y sont allés qui devraient être contrôlés et non pas juste les enfants".
Pour René-Marc Chikli, président du Syndicat des entreprises du tour-operating (SETO), "c'est complètement irrationnel.
D'un côté, on empêche les enfants d'aller en Italie et de l'autre, ce soir, 3 000 Turinois seront à Lyon pour un match de football. On est dans le traumatisme et la précipitation.
Il faut rester dans l'esprit de dire que les pays sont pris dans le piège de donner des consignes. C'est d'une incohérence totale. On attend une prise de conscience et de décision globale et cohérente".
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