
Dans un entretien mardi matin sur Radio Bleue Provence, le Pdg de Butler Capital Partners a confirmé que son projet de plan social entraînerait bien 350 à 400 suppressions d'emplois.
Les marins CGT de la Société nationale Corse-Méditerranée, qui parlent "d'escroquerie" et de "scandale financier", suite au rachat par Butler, se sont réunis mardi matin en assemblée générale pour décider des suites à donner à la grève lancée le 20 septembre.
Le plan social découlant du changement de propriétaire entraînera 350 à 400 suppressions d'emplois au sein de la compagnie, qui compte actuellement 2.400 salariés, dont 800 en Corse.
En signe de solidarité, la CGT du port autonome de Marseille (PAM) a lancé un mouvement de grève de vingt-quatre heures.
"L'activité de l'ensemble des terminaux du PAM - soit les bassins de Marseille (passagers et marchandises), les terminaux pétroliers de Fos et Lavera ainsi que les terminaux marchandises de Fos (conteneurs, minéraliers) - est arrêtée", ajoute le syndicat dans un communiqué.
Au total, une vingtaine de navires sont bloqués à quai à Marseille, une vingtaine également à Fos et Lavera. Quatre rouliers ont été déroutés sur Toulon (Var), un autre a été dirigé vers Sète (Hérault).
Incidents dans la nuit
Dans la nuit de lundi à mardi, des incidents se sont produits sur les terminaux passagers où les forces de l'ordre sont intervenues à plusieurs reprises. Deux grévistes de la SNCM ont été interpellés et placés en garde à vue.
Les policiers ont dégagé des portes d'accès que les grévistes avaient soudées, avant de libérer un navire de la Compagnie méridionale de navigation, le Kalliste, qui a appareillé pour Bastia avec plusieurs heures de retard à 2h du matin.
Dans un entretien mardi matin sur Radio Bleue Provence, le Pdg de Butler Capital Partners a confirmé que son projet de plan social entraînerait bien 350 à 400 suppressions d'emplois.
"On ne peut pas encore être très précis sur le chiffre mais il n'excédera pas les 400 emplois supprimés", a déclaré Walter Butler. Le traitement social devrait, pour l'essentiel, se faire à travers les préretraites et les départs volontaires."
Butler Capital Partners envisage d'investir 35 millions d'euros dans la SNCM, l'Etat recapitalisant la compagnie à hauteur de 113 millions d'euros.
"L'Etat apure une partie du passé, qui sont les pertes qu'il y a eu ces trois dernières années", a précisé sur LCI Walter Butler, selon qui le montant total des dettes de l'entreprise est compris entre 150 et 200 millions d'euros.
"On ne peut pas parler de bradage. Il est normal que l'Etat accompagne la reprise", a-t-il dit sur France Bleu Provence.
Il a jugé que la discussion avec les syndicats était "absolument incontournable", même si les conditions "aujourd'hui n'existent pas". "On ne jette pas l'éponge (...) C'est une entreprise qui a énormément d'atouts et son avenir est entre ses mains", a ajouté Walter Butler.
Le plan social découlant du changement de propriétaire entraînera 350 à 400 suppressions d'emplois au sein de la compagnie, qui compte actuellement 2.400 salariés, dont 800 en Corse.
En signe de solidarité, la CGT du port autonome de Marseille (PAM) a lancé un mouvement de grève de vingt-quatre heures.
"L'activité de l'ensemble des terminaux du PAM - soit les bassins de Marseille (passagers et marchandises), les terminaux pétroliers de Fos et Lavera ainsi que les terminaux marchandises de Fos (conteneurs, minéraliers) - est arrêtée", ajoute le syndicat dans un communiqué.
Au total, une vingtaine de navires sont bloqués à quai à Marseille, une vingtaine également à Fos et Lavera. Quatre rouliers ont été déroutés sur Toulon (Var), un autre a été dirigé vers Sète (Hérault).
Incidents dans la nuit
Dans la nuit de lundi à mardi, des incidents se sont produits sur les terminaux passagers où les forces de l'ordre sont intervenues à plusieurs reprises. Deux grévistes de la SNCM ont été interpellés et placés en garde à vue.
Les policiers ont dégagé des portes d'accès que les grévistes avaient soudées, avant de libérer un navire de la Compagnie méridionale de navigation, le Kalliste, qui a appareillé pour Bastia avec plusieurs heures de retard à 2h du matin.
Dans un entretien mardi matin sur Radio Bleue Provence, le Pdg de Butler Capital Partners a confirmé que son projet de plan social entraînerait bien 350 à 400 suppressions d'emplois.
"On ne peut pas encore être très précis sur le chiffre mais il n'excédera pas les 400 emplois supprimés", a déclaré Walter Butler. Le traitement social devrait, pour l'essentiel, se faire à travers les préretraites et les départs volontaires."
Butler Capital Partners envisage d'investir 35 millions d'euros dans la SNCM, l'Etat recapitalisant la compagnie à hauteur de 113 millions d'euros.
"L'Etat apure une partie du passé, qui sont les pertes qu'il y a eu ces trois dernières années", a précisé sur LCI Walter Butler, selon qui le montant total des dettes de l'entreprise est compris entre 150 et 200 millions d'euros.
"On ne peut pas parler de bradage. Il est normal que l'Etat accompagne la reprise", a-t-il dit sur France Bleu Provence.
Il a jugé que la discussion avec les syndicats était "absolument incontournable", même si les conditions "aujourd'hui n'existent pas". "On ne jette pas l'éponge (...) C'est une entreprise qui a énormément d'atouts et son avenir est entre ses mains", a ajouté Walter Butler.