Tombouctou : « Les Nations-Unies et les ONG sont revenus dans la région qui est sécurisée. Il n’y a que la France qui la maintient en zone rouge... »
Comme chaque année, le Mali organise jusqu’au 3 octobre, une présentation de son artisanat national à la Bourse du commerce à Paris.
L’occasion pour le ministre de l’artisanat et du tourisme malien, N’Diaye Bah, de réunir les professionnels du tourisme français sur un thème d’actualité, la sécurité des touristes au Mali.
Et le sujet est brûlant avec les agissements d’AQMI dans la zone qui s’étend de l’Algérie au Niger en passant justement par le Mali.
« Depuis les enlèvements au Niger, nous avons enregistré 40% d’annulations sur le Mali », résume Loïc Minvieille, directeur général délégué du tour-opérateur Nomade.
« J’ai quatre groupes qui doivent partir au Mali que dois-je leur dire pour les rassurer ? », s’interroge Olivier Théry de Chemins de sable.
Le Ministre du tourisme malien s’est appliqué à rassurer tout le monde rappelant que le pays Dogon était toujours considéré comme une zone sans risques par le Ministère des Affaires étrangères de la France.
L’occasion pour le ministre de l’artisanat et du tourisme malien, N’Diaye Bah, de réunir les professionnels du tourisme français sur un thème d’actualité, la sécurité des touristes au Mali.
Et le sujet est brûlant avec les agissements d’AQMI dans la zone qui s’étend de l’Algérie au Niger en passant justement par le Mali.
« Depuis les enlèvements au Niger, nous avons enregistré 40% d’annulations sur le Mali », résume Loïc Minvieille, directeur général délégué du tour-opérateur Nomade.
« J’ai quatre groupes qui doivent partir au Mali que dois-je leur dire pour les rassurer ? », s’interroge Olivier Théry de Chemins de sable.
Le Ministre du tourisme malien s’est appliqué à rassurer tout le monde rappelant que le pays Dogon était toujours considéré comme une zone sans risques par le Ministère des Affaires étrangères de la France.
« Je suis inquiet pour le futur... »
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D’ailleurs, Maurice Freund, le patron de Point Afrique qui a annulé un certain nombre de dessertes de la zone, a néanmoins maintenu son programme de vols sur Mopti.
Un charter sur lequel nombre de tour-opérateurs font voyager leurs clients. Reste la zone de Tombouctou sur laquelle N’Diaye Bah s’est voulu très rassurant.
« Les Nations-Unies et les ONG sont revenus dans la région qui est sécurisée. Il n’y a que la France qui la maintient en zone rouge », affirme-t-il en précisant que des mesures avaient été prises par son gouvernement pour assurer la sécurité des touristes : gardes discrètes des hôtels et escortes routières pour les touristes.
Insuffisant aux yeux des tour-opérateurs. « Nous devons suivre les contraintes du Quai d’Orsay sous peine d’avoir de graves problèmes d’assurance puisque la zone est considérée comme rouge.
C’est au-dessus de nous qu’il faut agir pour convaincre le gouvernement français que la zone est sans risques », explique Malika Rousseau, chef de produit de Terre d’Aventures.
Le ministre reconnaît que la meilleure façon d’ôter de l’influence aux Islamistes c’est d’investir dans l’économie locale tout en cherchant une solution non pas seulement malienne mais impliquant tous les pays de la zone pour venir à bout des activités islamistes.
En attendant, le tourisme qui représente, pour le Mali, la troisième rentrée de devises après l’or et le coton risque de pâtir longtemps de la situation.
« Le Mali est un produit qui se vend à 1200 euros la semaine. Il est difficile de le remplacer. Je suis inquiet pour le futur », résume Loïc Minvieille.
Un charter sur lequel nombre de tour-opérateurs font voyager leurs clients. Reste la zone de Tombouctou sur laquelle N’Diaye Bah s’est voulu très rassurant.
« Les Nations-Unies et les ONG sont revenus dans la région qui est sécurisée. Il n’y a que la France qui la maintient en zone rouge », affirme-t-il en précisant que des mesures avaient été prises par son gouvernement pour assurer la sécurité des touristes : gardes discrètes des hôtels et escortes routières pour les touristes.
Insuffisant aux yeux des tour-opérateurs. « Nous devons suivre les contraintes du Quai d’Orsay sous peine d’avoir de graves problèmes d’assurance puisque la zone est considérée comme rouge.
C’est au-dessus de nous qu’il faut agir pour convaincre le gouvernement français que la zone est sans risques », explique Malika Rousseau, chef de produit de Terre d’Aventures.
Le ministre reconnaît que la meilleure façon d’ôter de l’influence aux Islamistes c’est d’investir dans l’économie locale tout en cherchant une solution non pas seulement malienne mais impliquant tous les pays de la zone pour venir à bout des activités islamistes.
En attendant, le tourisme qui représente, pour le Mali, la troisième rentrée de devises après l’or et le coton risque de pâtir longtemps de la situation.
« Le Mali est un produit qui se vend à 1200 euros la semaine. Il est difficile de le remplacer. Je suis inquiet pour le futur », résume Loïc Minvieille.