Après la publication de la note plutôt inquiétante de l'Aviation civile américaine (FAA), les pilotes d'Air France avaient déposé un DGI (Danger grave et imminent).
Par la suite, le SNPL avait surenchéri avec une consigne du bureau demandant aux pilotes de ne plus aller au Mali.
"Ils sont stationnés à l'aéroport, où ils ont leur quartier dans un des hangars de l'infrastructure.
Air France minimise le fait que la dérive bleu blanc, rouge ne joue pas pour nous. Wagner n'est pas le seul point de surveillance, les émeutes sont régulières, le contexte général est très tendu," nous expliquait alors Thierry Oriol, membre du bureau du SNPL France ALPA et pilote Air France.
A lire : Wagner au Mali : "Air France table sur sa bonne étoile..."
Depuis la situation ne s'est pas nécessairement améliorée, mais la DGAC compétente pour déconseiller aux compagnies de survoler tel ou tel ciel, n'a pas revu sa position.
Nous avons contacté l'instance chargée de réglementer et de superviser la sécurité aérienne, le transport aérien et les activités de l'aviation civile en général.
Par la suite, le SNPL avait surenchéri avec une consigne du bureau demandant aux pilotes de ne plus aller au Mali.
"Ils sont stationnés à l'aéroport, où ils ont leur quartier dans un des hangars de l'infrastructure.
Air France minimise le fait que la dérive bleu blanc, rouge ne joue pas pour nous. Wagner n'est pas le seul point de surveillance, les émeutes sont régulières, le contexte général est très tendu," nous expliquait alors Thierry Oriol, membre du bureau du SNPL France ALPA et pilote Air France.
A lire : Wagner au Mali : "Air France table sur sa bonne étoile..."
Depuis la situation ne s'est pas nécessairement améliorée, mais la DGAC compétente pour déconseiller aux compagnies de survoler tel ou tel ciel, n'a pas revu sa position.
Nous avons contacté l'instance chargée de réglementer et de superviser la sécurité aérienne, le transport aérien et les activités de l'aviation civile en général.
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Mali : La DGAC demande des mesures de sûreté additionnelles au sol
La sûreté de l’aviation civile recouvre toutes les actions mises en œuvre pour se prémunir contre un acte malveillant.
"C’est la DGAC qui met en œuvre ce rôle d’autorité compétente.
A ce titre, elle peut émettre des restrictions sur tout ou partie d’espaces aériens, qui peuvent aller jusqu’à l’interdiction du survol. Les compagnies françaises et les avions immatriculés en France sont tenus de respecter ces restrictions," nous explique un porte-parole de la DGAC.
L'instance nous annonce suivre de près l'évolution de la situation au Mali. L'enjeu étant de s'adapter aux conditions et de faire évoluer les restrictions au regard de la situation sécuritaire.
"Comme pour toute zone de conflits, l’objectif est de permettre la poursuite de l’activité de l’aviation civile tout en interdisant les zones qui présentent un risque manifeste.
Ainsi, une analyse précise est réalisée afin de n’interdire que les zones présentant un risque et de permettre la continuité de l’activité de l’aviation civile si cela n’impacte pas la sûreté des vols."
Ainsi, bien avant la publication de la note américaine, l'administration française avait émis des restrictions.
Depuis 2022, le survol de l’ensemble de l’est du pays à une altitude inférieure à 32 000 pieds, soit quasiment 10 km d’altitude est interdit.
"Concernant la partie ouest du pays, où se trouve Bamako, après analyse du risque avec les services compétents, ni le survol, ni la desserte de la capitale malienne ne sont interdits aux compagnies françaises, qui peuvent exploiter une ligne vers Bamako.
Il est demandé aux compagnies qui exploitent cette ligne, comme c’est actuellement le cas d’Air France, de mettre en œuvre des mesures de sûreté en additionnelles au sol pour tous les vols vers Paris au départ de Bamako, notamment des mesures pour assurer une garde des avions quand ils sont au sol afin d’éviter que quiconque de non autorisé puisse approcher les aéronefs," nous explique-t-on à la DGAC.
"C’est la DGAC qui met en œuvre ce rôle d’autorité compétente.
A ce titre, elle peut émettre des restrictions sur tout ou partie d’espaces aériens, qui peuvent aller jusqu’à l’interdiction du survol. Les compagnies françaises et les avions immatriculés en France sont tenus de respecter ces restrictions," nous explique un porte-parole de la DGAC.
L'instance nous annonce suivre de près l'évolution de la situation au Mali. L'enjeu étant de s'adapter aux conditions et de faire évoluer les restrictions au regard de la situation sécuritaire.
"Comme pour toute zone de conflits, l’objectif est de permettre la poursuite de l’activité de l’aviation civile tout en interdisant les zones qui présentent un risque manifeste.
Ainsi, une analyse précise est réalisée afin de n’interdire que les zones présentant un risque et de permettre la continuité de l’activité de l’aviation civile si cela n’impacte pas la sûreté des vols."
Ainsi, bien avant la publication de la note américaine, l'administration française avait émis des restrictions.
Depuis 2022, le survol de l’ensemble de l’est du pays à une altitude inférieure à 32 000 pieds, soit quasiment 10 km d’altitude est interdit.
"Concernant la partie ouest du pays, où se trouve Bamako, après analyse du risque avec les services compétents, ni le survol, ni la desserte de la capitale malienne ne sont interdits aux compagnies françaises, qui peuvent exploiter une ligne vers Bamako.
Il est demandé aux compagnies qui exploitent cette ligne, comme c’est actuellement le cas d’Air France, de mettre en œuvre des mesures de sûreté en additionnelles au sol pour tous les vols vers Paris au départ de Bamako, notamment des mesures pour assurer une garde des avions quand ils sont au sol afin d’éviter que quiconque de non autorisé puisse approcher les aéronefs," nous explique-t-on à la DGAC.