Selectour a mis les petits plats dans les grands...
Philippe Demonchy, pour son départ annoncé au 31 mars prochain 2005, a mis les petits plats dans les grands. Il a offert aux 500 participants de ce 30e congrès un dîner "grand siècle" dans le lieu le plus prestigieux qui soit : le Château de Versailles.
Cars escortés par une escouade de motards, musique baroque, gardes suisses, serveurs en costume, cuisine gastronomique, grands vins... pas un bouton ne guêtre ne manquait à ce souper fin qui restera comme l'un des plus beaux (des plus chers aussi) jamais organisés par un réseau.
C'est probablement d'ailleurs ce qui aura le plus marqué les esprits lors de ce 30e Congrès. En effet, force est de constater, que le thème du nouveau modèle économique dans l'aérien, même transcendé par un joli titre ("Les défis de demain ou les fondamentaux durables"), est devenu un plat passablement "réchauffé".
Cars escortés par une escouade de motards, musique baroque, gardes suisses, serveurs en costume, cuisine gastronomique, grands vins... pas un bouton ne guêtre ne manquait à ce souper fin qui restera comme l'un des plus beaux (des plus chers aussi) jamais organisés par un réseau.
C'est probablement d'ailleurs ce qui aura le plus marqué les esprits lors de ce 30e Congrès. En effet, force est de constater, que le thème du nouveau modèle économique dans l'aérien, même transcendé par un joli titre ("Les défis de demain ou les fondamentaux durables"), est devenu un plat passablement "réchauffé".
Philippe Demonchy a annoncé qu'il passerait la main à la nouvelle équipe lors de l'AG de mars 2005
Un plat que l'on vous sert à toutes les sauces et que l'on retrouvera encore au "menu" du congrès du Snav en Chine en janvier prochain.
Bref. Mis en scène dans un lieu (*) manifestement pas conçu pour accueillir de tels évènements, desservi par une sono déficiente et entrecoupé de flash back pour rappeler aux agences présentes que les préoccupations actuelles étaient déjà celles du passé (ça leur fait une belle jambe...), ce congrès que l'on espérait dynamique et ambitieux s'est rapidement abîmé dans une sorte de monologue à sens unique.
Nouveau modèle économique : un plat passablement "réchauffé"
Pourtant, l'intervention bourrée d'espoir de John Melchior, patron de Radius (nous y reviendrons), avait de quoi donner du coeur au ventre aux tables rondes.
Hélas, celles-ci davantage centrées sur les interventions des participants que vers les débats avec la salle, ne laissaient guère place à l'interactivité.
Bref. Mis en scène dans un lieu (*) manifestement pas conçu pour accueillir de tels évènements, desservi par une sono déficiente et entrecoupé de flash back pour rappeler aux agences présentes que les préoccupations actuelles étaient déjà celles du passé (ça leur fait une belle jambe...), ce congrès que l'on espérait dynamique et ambitieux s'est rapidement abîmé dans une sorte de monologue à sens unique.
Nouveau modèle économique : un plat passablement "réchauffé"
Pourtant, l'intervention bourrée d'espoir de John Melchior, patron de Radius (nous y reviendrons), avait de quoi donner du coeur au ventre aux tables rondes.
Hélas, celles-ci davantage centrées sur les interventions des participants que vers les débats avec la salle, ne laissaient guère place à l'interactivité.
John Melchior, patron de Radius, un formidable message d'espoir
Christian Boireau, directeur général adjoint d'Air France, a habilement esquivé (ou répondu à côté) aux (rares) questions qui taraudaient les esprits et qui, toutes, tournaient autour du même item : la Compagnie tricolore baissera-t-elle ses tarifs comme prévu au lendemain du 1er avril avec la mise en place de la commission zéro ?
Quoi qu'il advienne, Jean-Louis Baroux (APG) a prouvé, chiffres et graphiques à l'appui, qu'il y avait pour les distributeurs d'autres voies que celle d'Air France. Enfin, l'exemple de professions comparables, comme l'immobilier par exemple (ORPI) a démontré par A+B qu'il y a bel et bien une vie après la Commission zéro...
Quoi qu'il advienne, Jean-Louis Baroux (APG) a prouvé, chiffres et graphiques à l'appui, qu'il y avait pour les distributeurs d'autres voies que celle d'Air France. Enfin, l'exemple de professions comparables, comme l'immobilier par exemple (ORPI) a démontré par A+B qu'il y a bel et bien une vie après la Commission zéro...
Jean-Louis Baroux (APG) est persuadé qu'il y a des alternatives à Air France
Déjà souligné par Léon Bertrand dans son intervention matinale et martelé sur tous les tons par Philippe Demonchy, la vente du produit France constitue, à n'en pas, douter un des vecteurs d'espoir pour l'avenir de la Distribution.
Certes, les ventes en agence restent encore embryonnaires, mais la persévérance de l'Hippocampe finit par payer.
Selectour dont la Brochure "Partir en France" paraît régulièrement depuis plus de 20 ans, y a ajouté une autre thématique ("Thalasso") et, tout récemment, une nouvelle venue "Ocre bleu escapades France", toutes trois consacrée aux court séjours.
Le volume des ventes générées par la France est loin d'être négligeable, ce produit représentant désormais 18% du volume de facturation de l'Hippocampe dont 6,3% pour les DOM/TOM.
Certes, les ventes en agence restent encore embryonnaires, mais la persévérance de l'Hippocampe finit par payer.
Selectour dont la Brochure "Partir en France" paraît régulièrement depuis plus de 20 ans, y a ajouté une autre thématique ("Thalasso") et, tout récemment, une nouvelle venue "Ocre bleu escapades France", toutes trois consacrée aux court séjours.
Le volume des ventes générées par la France est loin d'être négligeable, ce produit représentant désormais 18% du volume de facturation de l'Hippocampe dont 6,3% pour les DOM/TOM.
Les anciens présidents de congrès posent pour la postérité au Château de Versailles
Philippe Demonchy veut booster ces résultats par la V2 de Resinfrance, sorte de GDS de la destination France accessible aussi bien au grand public qu'aux agences de voyages. Las, le modèle économique de ce portail et la rémunération que pourraient en attendre les agences adhérentes n'est pas encore bouclé...
Pour autant, le Réseau n'entend pas baisser la garde en matière de nouvelles technologies où il figure avec Selectour.com parmi les pionniers du genre. Fort bien classé (3e derrière Opodo et Lastminute) dans le récent palmarès "Qualité de service" de notre confrère l'Echo touristique, il n'entend pas se laisser distancer.
Pour autant, le Réseau n'entend pas baisser la garde en matière de nouvelles technologies où il figure avec Selectour.com parmi les pionniers du genre. Fort bien classé (3e derrière Opodo et Lastminute) dans le récent palmarès "Qualité de service" de notre confrère l'Echo touristique, il n'entend pas se laisser distancer.
Ainsi, le partenariat avec Amadeus et IGA inclura dans le nouveau portail un outil CRM (*) séduisant avec la mise en place d'une base de données partagée ou non (nous y reviendrons) permettant en quelques clics d'expédier à un échantillon de clientèle trié sur le volet, des emailings ultra ciblés.
Si la mise en scène de ce 30e Congrès manquait de glamour, elle s'est néanmoins achevée sur une note optimiste et rigolote grâce à l'homélie et au talent (insoupçonné) de Bernard Saur, directeur financier.
Mué en "grand prêtre" et gracieusement secondé par Marie-Laure Gilch, il a "ordonné" le lancement de la 1ère croisière chorale (MSC Sinfonia) avec les Petits chanteurs de Saint Marc.
Il s'agit là du premier d'une série d'événements thématiques, "à forte valeur ajoutée", dont Selectour entend faire désormais le fer de lance de l'animation du Réseau.
Jean DA LUZ à Paris - redaction@tourmag.com
(*) Le Club Med à Bercy
(*) CRM : customer relation management
Si la mise en scène de ce 30e Congrès manquait de glamour, elle s'est néanmoins achevée sur une note optimiste et rigolote grâce à l'homélie et au talent (insoupçonné) de Bernard Saur, directeur financier.
Mué en "grand prêtre" et gracieusement secondé par Marie-Laure Gilch, il a "ordonné" le lancement de la 1ère croisière chorale (MSC Sinfonia) avec les Petits chanteurs de Saint Marc.
Il s'agit là du premier d'une série d'événements thématiques, "à forte valeur ajoutée", dont Selectour entend faire désormais le fer de lance de l'animation du Réseau.
Jean DA LUZ à Paris - redaction@tourmag.com
(*) Le Club Med à Bercy
(*) CRM : customer relation management