Carlson Wagonlit, Selectour et les autres réseaux associés n’accepteront donc plus les surcharges rétroactives à partir du 1er mai
Pendant que la Commission Air du SNAV tente de constituer le dossier qui lui permettra d’attaquer le principe de la surcharge carburant devant les tribunaux, l’Alliance T a trouvé la faille juridique sur les surcharges rétroactives s’appliquant à des produits Loisirs.
Les courriers sont donc partis vendredi dernier, afin de prévenir les tour-opérateurs référencés qu’à partir du 1er mai, les agences adhérant à l’Alliance rejetteraient systématiquement les réajustements tarifaires rétroactifs portant sur le carburant.
Pour Gilles Berl, le directeur général de l’Alliance, la raison en est simple : le rappel rétroactif carburant ne respecte pas le Code du Tourisme. « Il y a certaines règles qui doivent s’appliquer, notamment de délai.
Dans le cas des surcharges carburant, les tour-opérateurs ne les respectent pas. Par ailleurs, l’application simple de la hausse ne suffit pas à la justifier. L‘évolution de tarif doit être déterminable par les partis concernés. Or, l‘application des hausses est incompréhensible. Elle diffère d‘un producteur à l‘autre. C‘est un vrai souk pour les vendeurs».
Les courriers sont donc partis vendredi dernier, afin de prévenir les tour-opérateurs référencés qu’à partir du 1er mai, les agences adhérant à l’Alliance rejetteraient systématiquement les réajustements tarifaires rétroactifs portant sur le carburant.
Pour Gilles Berl, le directeur général de l’Alliance, la raison en est simple : le rappel rétroactif carburant ne respecte pas le Code du Tourisme. « Il y a certaines règles qui doivent s’appliquer, notamment de délai.
Dans le cas des surcharges carburant, les tour-opérateurs ne les respectent pas. Par ailleurs, l’application simple de la hausse ne suffit pas à la justifier. L‘évolution de tarif doit être déterminable par les partis concernés. Or, l‘application des hausses est incompréhensible. Elle diffère d‘un producteur à l‘autre. C‘est un vrai souk pour les vendeurs».
La profession se décrédibilise par son manque de clarté
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Si, sur le charter, les réajustements tarifaires sur le carburant s’effectuent après coup, ce n’est pas le problème du distributeur. Qui doit affronter un client mécontent de voir sa facture se gonfler, alors que l’acte d’achat a été réalisé en bonne et due forme.
« C’est d’autant plus absurde que le distributeur doit payer pour un courrier recommandé pour une surcharge de 8 euros. Les frais sont plus élevés que la surcharge ! », s’indigne Gilles Berl. Autrement dit, c’est la marge du distributeur qui en prend un coup.
D’autant qu’il n’y a pas une politique commune de commissionnement sur les surcharges carburant. Certains producteurs l’intègrent dans la somme soumise à commissionnement, d’autres pas.
Mais plus dommageable encore au regard de l’Alliance : la différence de traitement du client entre l’agence traditionnelle et l’agence en ligne. « Sur internet, il n’y a pas de prix de référence. Le client paie l‘intégralité de son achat, tout de suite ».
Autrement dit, pour l’Alliance, il s’agit aussi de défendre l’image de la profession qui « se décrédibilise » par son manque de clarté vis-à-vis du client.
« C’est d’autant plus absurde que le distributeur doit payer pour un courrier recommandé pour une surcharge de 8 euros. Les frais sont plus élevés que la surcharge ! », s’indigne Gilles Berl. Autrement dit, c’est la marge du distributeur qui en prend un coup.
D’autant qu’il n’y a pas une politique commune de commissionnement sur les surcharges carburant. Certains producteurs l’intègrent dans la somme soumise à commissionnement, d’autres pas.
Mais plus dommageable encore au regard de l’Alliance : la différence de traitement du client entre l’agence traditionnelle et l’agence en ligne. « Sur internet, il n’y a pas de prix de référence. Le client paie l‘intégralité de son achat, tout de suite ».
Autrement dit, pour l’Alliance, il s’agit aussi de défendre l’image de la profession qui « se décrédibilise » par son manque de clarté vis-à-vis du client.