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Selectour : des "défis techno" et "écolos" pour le voyage d’affaires [ABO]

Congrès Selectour 2024 à Doha au Qatar


Lors du congrès Selectour, qui s’est récemment tenu à Doha, le réseau a réaffirmé ses ambitions dans le secteur des voyages d’affaires. Entre une volonté de renforcer la notoriété de sa marque « Affaires », des défis technologiques à relever et une pression croissante en matière de responsabilité environnementale, le réseau trace une feuille de route ambitieuse pour 2025.


Rédigé par le Lundi 2 Décembre 2024

Patricia Morosini, directrice du voyage d'affaires de Selectour, "à l'heure de l'IA, l'humain garde toute son importance" - Photo CE
Patricia Morosini, directrice du voyage d'affaires de Selectour, "à l'heure de l'IA, l'humain garde toute son importance" - Photo CE
Les campagnes de communication digitales et télévisées menées en 2024 autour de la nouvelle identité visuelle de Selectour ont porté leurs fruits.

Le taux de notoriété assistée de la marque « Selectour Affaires » atteint désormais 23%, avec un objectif clair : atteindre 30% d’ici 2025 et intégrer le Top 3 des marques en notoriété spontanée.

Une ambition qui s’inscrit dans un marché en expansion : selon le cabinet Epsa, a rappelé lors du congrès Patricia Morosini, patronne du business travel de Selectour, le volume d’affaires des voyages professionnels devrait progresser de 3,5 % en 2025.

Comme l’a souligné Lawrence Tache, directeur des ventes agences de la SNCF, « les voyageurs sont massivement revenus dans les trains, et c’est grâce à vous ».

Une dynamique confirmée aussi par une étude européenne indiquant que 46% des entreprises prévoient d’augmenter leurs déplacements en 2024.

Le virage technologique reste un enjeu majeur pour Selectour. L’adoption de la NDC avance lentement : seulement 10% des agences affaires l’utilisent activement, bien que certaines atteignent déjà 40%.


Du nouveau en décembre pour Amadeus NDCX

Table ronde sur le voyage d'affaires lors du congrès Selectour - Photo CE
Table ronde sur le voyage d'affaires lors du congrès Selectour - Photo CE
Henri Hourcade, SVP Air France, a précisé que le délai de grâce accordé aux agences - une surcharge GDS limitée à 3 euros - prendra très probablement fin le 30 juin 2024.

Frédéric Saunier, président France d’Amadeus, qualifie cette transition de « pragmatique », promettant de nouvelles fonctionnalités sur Amadeus NDCX dès décembre pour améliorer la productivité et favoriser l’adoption.

L’intégration de nouvelles offres, comme Ouigo, a mis en lumière des complexités inattendues, notamment dans la gestion du back-office, ce qui peut expliquer un retard.

Lawrence Tache explique : « Lorsque l’entreprise intègre l’adresse mail du voyageur, ce n’est pas forcément la sienne, mais parfois celle du responsable du compte. »

Guillaume Debomy (Plus Voyages Corporate) rappelle l’importance de rendre l’expérience d’achat identique entre les segments loisirs et affaires, soulignant que « nous avons initié un mouvement qui permet d’obtenir un taux de pénétration d’un billet d’avion sur deux ».

Selectour : concilier croissance et réduction des émissions

De plus, la disparition progressive des incentives versés par les GDS crée des tensions.

Florent Jutigny (Ailleurs Business) suggère de facturer aux clients « quelques euros de plus », estimant que cela reste marginal comparé aux économies générées par la norme NDC.

L’impact écologique des déplacements professionnels est un sujet de préoccupation croissante.

Patricia Morosini rappelle que, pour certaines entreprises, les voyages représentent une part significative de leurs émissions de CO2. Ainsi, afin de répondre à ces enjeux, Selectour a audité ses fournisseurs sur leur maturité RSE.

Pour Caroline Pérou (Wagram Voyages), cette dynamique se traduit par des choix plus responsables, comme réduire le nombre de collaborateurs en déplacement, privilégier le train en Europe, ou bannir les trajets en avion lorsqu’un trajet ferroviaire de moins de cinq heures est possible.

Elle souligne : « C’est là que nous avons une vraie valeur ajoutée : fournir des conseils et des données pour aider nos clients à réduire leur impact environnemental. »


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