Michael Frenzel précise
Il a estimé pouvoir concevoir une telle opération, sous réserves de synergies avec les actifs de TUI et d'un prix acceptable, dans cet entretien au quotidien économique Handelsblatt dont un résumé sans citation directe a été communiqué à l'avance.
TUI est "toujours intéressé" à compléter son portefeuille d'activités, selon M. Frenzel. "Au final, tout est une question de prix," a-t-il ajouté. Thomas Cook est une joint-venture entre le groupe de distribution KarstadtQuelle et la compagnie aérienne Lufthansa. Le marché spécule depuis un certain temps déjà sur une sortie des deux actionnaires de leurs activités tourisme.
Pas question de racheter Neckermann Reisen
M. Frenzel précise qu'il ne faut pas attendre un rachat, si rachat il y a, de gros pans de l'activité de Thomas Cook, pour des raisons de droit de la concurrence. Le voyagiste Neckermann Reisen par exemple serait de facto exclu d'une telle opération, de même que la filiale britannique Thomas Cook UK, selon lui.
Thomas Cook possède plusieurs voyagistes sous les marques Thomas Cook, Neckermann, Bucher et d'autres marques spécialisées en Europe. La société opère également les compagnies aériennes Hapag Lloyd Express, HapagFly et Condor.
Les activités commerciales de Thomas Cook Voyages en France n'intéressent pas non plus TUI, indique M. Frenzel, pas plus que la filiale indienne Thomas Cook India, cotée en bourse à New Delhi.
En France, TUI a déjà mis la main sur la marque Havas Voyages le mois dernier, précédemment détenue par Thomas Cook. De manière générale "le coeur de notre marché-cible reste l'Europe pour les années à venir," déclare M. Frenzel au Handelsblatt. "Mais nous devons penser à après-demain".
Thomas Cook a engagé un lourd programme de restructuration ces dernières années, et progressivement redressé son activité. Récemment, la presse allemande a fait état de tentatives par Thomas Cook de trouver un acquéreur pour Thomas Cook Voyages en France et pour sa filiale hôtelière Aldania.
TUI s'attend à une croissance à deux chiffres en 2005
La mise en Bourse de tout ou partie de Thomas Cook est également une solution envisagée, comme le directeur financier du groupe l'expliquait il y a peu dans une interview. L'actionnaire KarstadtQuelle lui-même est en pleine restructuration après avoir évité de peu la faillite.
M. Frenzel se félicite dans l'interview à paraître mardi que les performances de TUI soient en ce moment découplées de la faible conjoncture économique allemande. "Je suis persuadé que nous augmenterons notre résultat (des activités) tourisme d'un taux à deux chiffres en 2005," déclare-t-il.
TUI publie ses résultats du premier trimestre mardi, et tient son assemblée générale d'actionnaires mercredi prochain.
TUI est "toujours intéressé" à compléter son portefeuille d'activités, selon M. Frenzel. "Au final, tout est une question de prix," a-t-il ajouté. Thomas Cook est une joint-venture entre le groupe de distribution KarstadtQuelle et la compagnie aérienne Lufthansa. Le marché spécule depuis un certain temps déjà sur une sortie des deux actionnaires de leurs activités tourisme.
Pas question de racheter Neckermann Reisen
M. Frenzel précise qu'il ne faut pas attendre un rachat, si rachat il y a, de gros pans de l'activité de Thomas Cook, pour des raisons de droit de la concurrence. Le voyagiste Neckermann Reisen par exemple serait de facto exclu d'une telle opération, de même que la filiale britannique Thomas Cook UK, selon lui.
Thomas Cook possède plusieurs voyagistes sous les marques Thomas Cook, Neckermann, Bucher et d'autres marques spécialisées en Europe. La société opère également les compagnies aériennes Hapag Lloyd Express, HapagFly et Condor.
Les activités commerciales de Thomas Cook Voyages en France n'intéressent pas non plus TUI, indique M. Frenzel, pas plus que la filiale indienne Thomas Cook India, cotée en bourse à New Delhi.
En France, TUI a déjà mis la main sur la marque Havas Voyages le mois dernier, précédemment détenue par Thomas Cook. De manière générale "le coeur de notre marché-cible reste l'Europe pour les années à venir," déclare M. Frenzel au Handelsblatt. "Mais nous devons penser à après-demain".
Thomas Cook a engagé un lourd programme de restructuration ces dernières années, et progressivement redressé son activité. Récemment, la presse allemande a fait état de tentatives par Thomas Cook de trouver un acquéreur pour Thomas Cook Voyages en France et pour sa filiale hôtelière Aldania.
TUI s'attend à une croissance à deux chiffres en 2005
La mise en Bourse de tout ou partie de Thomas Cook est également une solution envisagée, comme le directeur financier du groupe l'expliquait il y a peu dans une interview. L'actionnaire KarstadtQuelle lui-même est en pleine restructuration après avoir évité de peu la faillite.
M. Frenzel se félicite dans l'interview à paraître mardi que les performances de TUI soient en ce moment découplées de la faible conjoncture économique allemande. "Je suis persuadé que nous augmenterons notre résultat (des activités) tourisme d'un taux à deux chiffres en 2005," déclare-t-il.
TUI publie ses résultats du premier trimestre mardi, et tient son assemblée générale d'actionnaires mercredi prochain.