Depuis juillet dernier, le syndicat UMIH se bat contre l'augmentation des taxes hôtelières. Photo L.A.C.
Le débat sur la hausse de la taxe de séjour ne semble pas encore terminé.
Le gouvernement pensait pourtant clore le sujet mardi 30 septembre 2014, en présentant un projet de hausse ciblée aux hôtels à partir de la 3e étoile, avec un plafond à 3,50 euros par nuit et par personne.
Selon le barème publié dans Les Echos, le plafond atteindrait 2 euros pour les hôtels 3 étoiles (contre 1 euro aujourd’hui), 2,50 euros pour les 4 étoiles (contre 1,50 euro), 3 euros pour les 5 étoiles et 3,50 euros pour les Palaces (contre 1,50 euro).
Actuellement, la taxe évolue entre 20 centimes et 1,50 euro par nuit et par personne, à charge aux communes de la faire appliquer.
Cette proposition a été rejetée par l'UMIH, le syndicat estimant qu'elle pèserait sur le cœur de cible de l'hôtellerie française, soit les hôtels 3 et 4 étoiles, qui représentent 60% du parc.
"Ces établissements sont fréquentés à 75% par des Français et non par des touristes. In fine c'est donc le consommateur qui va payer ", remarque Roland Héguy, le président de l'UMIH.
Le gouvernement pensait pourtant clore le sujet mardi 30 septembre 2014, en présentant un projet de hausse ciblée aux hôtels à partir de la 3e étoile, avec un plafond à 3,50 euros par nuit et par personne.
Selon le barème publié dans Les Echos, le plafond atteindrait 2 euros pour les hôtels 3 étoiles (contre 1 euro aujourd’hui), 2,50 euros pour les 4 étoiles (contre 1,50 euro), 3 euros pour les 5 étoiles et 3,50 euros pour les Palaces (contre 1,50 euro).
Actuellement, la taxe évolue entre 20 centimes et 1,50 euro par nuit et par personne, à charge aux communes de la faire appliquer.
Cette proposition a été rejetée par l'UMIH, le syndicat estimant qu'elle pèserait sur le cœur de cible de l'hôtellerie française, soit les hôtels 3 et 4 étoiles, qui représentent 60% du parc.
"Ces établissements sont fréquentés à 75% par des Français et non par des touristes. In fine c'est donc le consommateur qui va payer ", remarque Roland Héguy, le président de l'UMIH.
Taxer l'économie collaborative
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Il craint également que cette mesure n'entame la compétitivité du secteur face à ses concurrents européens, rappelant que la TVA a déjà doublé depuis trois ans.
Le syndicat estime enfin que cette hausse va stigmatiser l'hôtellerie classée, qui représente 70% des hébergements.
"Allons nous devoir quitter ce classement qui donne au législateur des armes pour lever de nouvelles taxes ?", s'interroge Laurent Duc, le président de la branche hôtellerie de l'UMIH.
Pour lui, le classement n'est plus aussi bénéfique qu'avant, les clients achetant avant tout un prix. "30% des hôtels en France se vendent très bien sans être classés", ajoute-t-il.
Bien conscient que le gouvernement ne lâchera pas l'affaire, le syndicat l'incite une nouvelle fois à se tourner vers les locations entre particuliers, et notamment les 30 000 appartements touristiques à Paris présents notamment sur Airbnb.
"le gouvernement doit aller chercher l'argent où il se trouve, notamment dans l'économie collaborative, que je définirais plutôt comme l'économie de l'ombre", poursuit Laurent Duc.
Mais récupérer une taxe auprès de ces opérateurs s'avère nettement plus complexe qu'augmenter celle qui touche déjà les hôteliers. Même si selon l'UMIH, Airbnb semblerait prêt à négocier.
Le syndicat estime enfin que cette hausse va stigmatiser l'hôtellerie classée, qui représente 70% des hébergements.
"Allons nous devoir quitter ce classement qui donne au législateur des armes pour lever de nouvelles taxes ?", s'interroge Laurent Duc, le président de la branche hôtellerie de l'UMIH.
Pour lui, le classement n'est plus aussi bénéfique qu'avant, les clients achetant avant tout un prix. "30% des hôtels en France se vendent très bien sans être classés", ajoute-t-il.
Bien conscient que le gouvernement ne lâchera pas l'affaire, le syndicat l'incite une nouvelle fois à se tourner vers les locations entre particuliers, et notamment les 30 000 appartements touristiques à Paris présents notamment sur Airbnb.
"le gouvernement doit aller chercher l'argent où il se trouve, notamment dans l'économie collaborative, que je définirais plutôt comme l'économie de l'ombre", poursuit Laurent Duc.
Mais récupérer une taxe auprès de ces opérateurs s'avère nettement plus complexe qu'augmenter celle qui touche déjà les hôteliers. Même si selon l'UMIH, Airbnb semblerait prêt à négocier.