Dès 2012, Pascal de Izaguirre va entreprendre une réorganisation complète de l’entreprise et de la flotte - DR
Nous sommes à l’époque des grandes manœuvres au sein du top 2 des industriels européens du voyage.
Au hasard des fusions, des cessions et autres tractations, le paysage du tourisme se modifie et met en présence des acteurs qui, a priori, n’ont rien en commun.
Après le rapprochement entre l’allemand Thomas Cook (n°2) et son homologue britannique MyTravel (n°3), c’est au tour de l’allemand TUI (n°1 - surtout connu en France à travers ses enseignes Nouvelles Frontières, Corsair et Havas), d’annoncer son mariage avec le britannique First Choice (n°4).
Présidé par Hervé Vighier, le TO Marmara, premier tour-opérateur français en terme de trafic, passé en 2000 sous le contrôle du britannique First Choice, va donc arriver dans la corbeille de TUI.
Marmara gardera un certain temps son indépendance au sein du n°1 européen. Hervé Vighier émettra des doutes sur le bien fondé de cette fusion et reprendra sa liberté.
Au hasard des fusions, des cessions et autres tractations, le paysage du tourisme se modifie et met en présence des acteurs qui, a priori, n’ont rien en commun.
Après le rapprochement entre l’allemand Thomas Cook (n°2) et son homologue britannique MyTravel (n°3), c’est au tour de l’allemand TUI (n°1 - surtout connu en France à travers ses enseignes Nouvelles Frontières, Corsair et Havas), d’annoncer son mariage avec le britannique First Choice (n°4).
Présidé par Hervé Vighier, le TO Marmara, premier tour-opérateur français en terme de trafic, passé en 2000 sous le contrôle du britannique First Choice, va donc arriver dans la corbeille de TUI.
Marmara gardera un certain temps son indépendance au sein du n°1 européen. Hervé Vighier émettra des doutes sur le bien fondé de cette fusion et reprendra sa liberté.
L'arrivée de Pascal de Izaguirre
Jean-Marc Siano sera remplacé par Pascal de Izaguirre, le président de Corsairfly depuis juin 2010.
Dans le nouveau schéma hiérarchique, il va coiffer la compagnie et le tour-operating (ce que Jean-Marc Siano aurait refusé).
Diplômé de l'ENA, Pascal de Izaguirre a fait carrière au sein du secteur aérien.
Après des débuts à la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), puis chez Air Afrique, il a rejoint en 1992 le groupe Air France, où il occupera de nombreuses et diverses fonctions opérationnelles et stratégiques.
Il a, entre autres, été directeur général Amériques, puis directeur général adjoint en charge de l’exploitation et membre du comité exécutif.
TUI Travel était allé le chercher pour redresser Corsair.
Pascal de Izaguirre va entreprendre une réorganisation complète de l’entreprise et de la flotte.
Avec le plan Takeoff 2012, il repositionne Corsair au rang de compagnie régulière, spécialisée sur le long-courrier.
Dans le nouveau schéma hiérarchique, il va coiffer la compagnie et le tour-operating (ce que Jean-Marc Siano aurait refusé).
Diplômé de l'ENA, Pascal de Izaguirre a fait carrière au sein du secteur aérien.
Après des débuts à la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), puis chez Air Afrique, il a rejoint en 1992 le groupe Air France, où il occupera de nombreuses et diverses fonctions opérationnelles et stratégiques.
Il a, entre autres, été directeur général Amériques, puis directeur général adjoint en charge de l’exploitation et membre du comité exécutif.
TUI Travel était allé le chercher pour redresser Corsair.
Pascal de Izaguirre va entreprendre une réorganisation complète de l’entreprise et de la flotte.
Avec le plan Takeoff 2012, il repositionne Corsair au rang de compagnie régulière, spécialisée sur le long-courrier.
Marmara et Nouvelles Frontières fusionnent
Il s’attèle par ailleurs à la restructuration du groupe.
En 2012, la décision est prise de fusionner Marmara et Nouvelles Frontières, auxquelles s’ajoutent Tourinter/Passion des Îles et Aventuria, pour former une seule entité sous le nom de TUI France.
« Cette fusion renforce notre pénétration commerciale et notre poids face aux distributeurs, les réseaux d'agence de voyages. Dans le même temps, les synergies et les réductions de coûts sont considérables. La crise conforte la pertinence de la fusion », déclarait alors Pascal de Izaguirre à TourMaG.com.
L’idée était aussi d’adosser Nouvelles Frontières, en difficulté chronique depuis des années, à des marques françaises porteuses, dont la « pépite » Marmara.
Il y avait urgence. « David au secours de Goliath, autrement dit Marmara (230 salariés, 23 M€ de bénéfices) pour sauver Nouvelles Frontières (1 330 salariés, 31 M€ de pertes » lisait-on dans TourMaG.com en juillet 2011 sous la plume de Geneviève Bieganowski.
Cette « pépite » se révélera finalement très coûteuse pour TUI en raison, disait la rumeur, « des contrats pharaoniques signés par l’ancienne direction de Marmara révélant une comptabilité... folklorique ! ».
TUI France sera loin de faire l'unanimité en interne. La fusion devait s'accompagner d'un plan social de 400 personnes touchant surtout Nouvelles Frontières, mais aussi les autres composantes de TUI France. Corsairfly n'était pas concerné par ce plan.
En dépit de sa force d’achat et de son intégration verticale qui lui donne l’avantage aérien, le géant européen peine à imposer ses trois initiales face à celles de Nouvelles Frontières et Marmara, deux marques qui restent des valeurs fortes et occupent le terrain.
Aujourd’hui, TUI France se déploie en marque ombrelle tout en conservant (pour l'instant ?) Nouvelles Frontières, qui retrouve son équilibre, et Marmara comme lignes de produits.
Depuis l’acquisition réalisée en septembre 2016 s’ajoutent Transat (marque qui va disparaître en France), Look Voyages et Lookéa.
En 2012, la décision est prise de fusionner Marmara et Nouvelles Frontières, auxquelles s’ajoutent Tourinter/Passion des Îles et Aventuria, pour former une seule entité sous le nom de TUI France.
« Cette fusion renforce notre pénétration commerciale et notre poids face aux distributeurs, les réseaux d'agence de voyages. Dans le même temps, les synergies et les réductions de coûts sont considérables. La crise conforte la pertinence de la fusion », déclarait alors Pascal de Izaguirre à TourMaG.com.
L’idée était aussi d’adosser Nouvelles Frontières, en difficulté chronique depuis des années, à des marques françaises porteuses, dont la « pépite » Marmara.
Il y avait urgence. « David au secours de Goliath, autrement dit Marmara (230 salariés, 23 M€ de bénéfices) pour sauver Nouvelles Frontières (1 330 salariés, 31 M€ de pertes » lisait-on dans TourMaG.com en juillet 2011 sous la plume de Geneviève Bieganowski.
Cette « pépite » se révélera finalement très coûteuse pour TUI en raison, disait la rumeur, « des contrats pharaoniques signés par l’ancienne direction de Marmara révélant une comptabilité... folklorique ! ».
TUI France sera loin de faire l'unanimité en interne. La fusion devait s'accompagner d'un plan social de 400 personnes touchant surtout Nouvelles Frontières, mais aussi les autres composantes de TUI France. Corsairfly n'était pas concerné par ce plan.
En dépit de sa force d’achat et de son intégration verticale qui lui donne l’avantage aérien, le géant européen peine à imposer ses trois initiales face à celles de Nouvelles Frontières et Marmara, deux marques qui restent des valeurs fortes et occupent le terrain.
Aujourd’hui, TUI France se déploie en marque ombrelle tout en conservant (pour l'instant ?) Nouvelles Frontières, qui retrouve son équilibre, et Marmara comme lignes de produits.
Depuis l’acquisition réalisée en septembre 2016 s’ajoutent Transat (marque qui va disparaître en France), Look Voyages et Lookéa.
Retrouvez l'intégralité de la saga Nouvelles Frontières en cliquant ici.
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