Non, - 20% ce n’est pas un rabais de dernière minute pour tenter le chaland, mais bien la baisse prévisionnelle du chiffre d’affaires Loisirs que réaliseront les distributeurs du réseau Afat Voyages sur les ventes des vacances de février.
Globalement, le ralentissement des ventes Tourisme qui s’était déjà ressenti, chez Afat comme pour l’ensemble de la profession dès le mois de novembre, continue sur la même tendance pour le réseau toulousain.
« Habituellement, c’est en novembre et décembre que l’on vend les vacances de février.
Ces deux mois ont été très mauvais et le retard accumulé à partir de la fin de l’année dernière n‘arrive pas à se combler. Et ce, en dépit des ventes très tardives.
Globalement, le ralentissement des ventes Tourisme qui s’était déjà ressenti, chez Afat comme pour l’ensemble de la profession dès le mois de novembre, continue sur la même tendance pour le réseau toulousain.
« Habituellement, c’est en novembre et décembre que l’on vend les vacances de février.
Ces deux mois ont été très mauvais et le retard accumulé à partir de la fin de l’année dernière n‘arrive pas à se combler. Et ce, en dépit des ventes très tardives.
Une grosse semaine pour finaliser les dernières ventes
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Elles arrivent, certes, à rattraper partiellement le chiffre d’affaires mais il reste en recul très significatif. Et d’après mes sources, d’autres réseaux seraient dans la même tendance négative », constate Jean-Pierre Mas.
Chez Selectour, François-Xavier de Boüard se montre un peu plus optimiste à la suite de ses visites dans différentes délégations.
« Ce sont les ventes de toute dernière minute qui sauvent la situation. En fin d’année dernière nous étions à - 25% pour les vacances de février, maintenant on tourne autour des -10% et, sachant qu’il reste encore une grosse semaine pour finaliser les dernières ventes, on pourrait même finir à -3 ou -4% ».
Le président de Selectour estime donc que le réseau « limitera la casse à l‘arraché » même si l’Ile de France semble davantage touchée par la baisse des réservations que la province.
Pour le réseau Leclerc Voyages, l’état du portefeuille portant sur les VDM de janvier et les prises de commandes de février fait apparaître une baisse de -10%, « et en général Leclerc Voyages fait deux fois mieux que le reste de la profession », constate Bernard Boisson.
Mais pour le directeur général du réseau, la conjoncture difficile n’explique pas tout.
Chez Selectour, François-Xavier de Boüard se montre un peu plus optimiste à la suite de ses visites dans différentes délégations.
« Ce sont les ventes de toute dernière minute qui sauvent la situation. En fin d’année dernière nous étions à - 25% pour les vacances de février, maintenant on tourne autour des -10% et, sachant qu’il reste encore une grosse semaine pour finaliser les dernières ventes, on pourrait même finir à -3 ou -4% ».
Le président de Selectour estime donc que le réseau « limitera la casse à l‘arraché » même si l’Ile de France semble davantage touchée par la baisse des réservations que la province.
Pour le réseau Leclerc Voyages, l’état du portefeuille portant sur les VDM de janvier et les prises de commandes de février fait apparaître une baisse de -10%, « et en général Leclerc Voyages fait deux fois mieux que le reste de la profession », constate Bernard Boisson.
Mais pour le directeur général du réseau, la conjoncture difficile n’explique pas tout.
Leclerc Voyages : des reports d’achat significatifs
« Cela fait deux ou trois ans que les prises de commande sont très fortes au premier trimestre. Or, cette année, plusieurs tour-opérateurs ont sorti leurs brochures d’été en retard par rapport à l’année dernière. Il n’y a pas eu la stimulation d’achat habituelle pour la clientèle. »
Pour autant, le réseau enregistre un report d’achat significatif. Les ventes de dernière minute en janvier 2008 étaient de 16,2%, pour janvier 2009, elles sont montées à 20,6%. « Cette tendance à la toute dernière minute est vérifiée également par les agences en ligne».
Côté destinations, la France et le court courrier résistent mieux chez Leclerc Voyages que le long courrier.
Plutôt atypique, le réseau Tourcom semble mieux tirer son épingle du jeu. « A condition que les grèves de Guadeloupe et les troubles politiques de Madagascar ne viennent pas créer des annulations », précise Richard Vainopoulos.
Pour autant, il estime que le chiffre d’affaires Tourisme pour janvier se situera autour de -1%. « Nous avons fait rentrer de bons dossiers à forte valeur ajoutée et c’est ce qui nous sauve. Il y a sûrement des produits qui souffrent dans le marché, mais c’est plutôt dans le moyen de gamme ».
Des producteurs long courrier plus affectés que les autres, des régions plus touchées que d’autres, et globalement, une tendance tout de même négative : les vacances de février n’augurent rien de bon pour le reste de l’année.
Mais ça, on le savait déjà.
Pour autant, le réseau enregistre un report d’achat significatif. Les ventes de dernière minute en janvier 2008 étaient de 16,2%, pour janvier 2009, elles sont montées à 20,6%. « Cette tendance à la toute dernière minute est vérifiée également par les agences en ligne».
Côté destinations, la France et le court courrier résistent mieux chez Leclerc Voyages que le long courrier.
Plutôt atypique, le réseau Tourcom semble mieux tirer son épingle du jeu. « A condition que les grèves de Guadeloupe et les troubles politiques de Madagascar ne viennent pas créer des annulations », précise Richard Vainopoulos.
Pour autant, il estime que le chiffre d’affaires Tourisme pour janvier se situera autour de -1%. « Nous avons fait rentrer de bons dossiers à forte valeur ajoutée et c’est ce qui nous sauve. Il y a sûrement des produits qui souffrent dans le marché, mais c’est plutôt dans le moyen de gamme ».
Des producteurs long courrier plus affectés que les autres, des régions plus touchées que d’autres, et globalement, une tendance tout de même négative : les vacances de février n’augurent rien de bon pour le reste de l’année.
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