Georges Colson va devoir jouer serré pour désamorcer la crise de mécontentement et remettre l'entreprise sur les rails... /photo JDL
La pierre d’achoppement selon le “Parisien” porte notamment sur l'indemnité supralégale de licenciement, comme indique Mathilde Graves, élue CGT au comité d'entreprise.
Une revendication qui tient compte de la situation géographique du voyagiste et compte tenu du fait qu’à Toulouse il sera bien plus difficile de trouver du travail dans le même secteur qu’à Paris.
Du coup, explique le quotidien citant l’AFP, “la CGT demande 24 mois d'indemnités par salarié, alors que la direction en propose neuf. 183 des 289 salariés de Voyages FRAM touchent moins de 2.000 euros brut, d'après la CGT.”
Autre motif de discorde : le déménagement envisagé d'une quarantaine de salariés du centre de Toulouse vers Cornebarrieu, dans la banlieue toulousaine, qui réclame pour cela une indemnité compensatoire.
Pour les syndicalistes, l’entreprise a les moyens d’indemniser les personnes licenciées. La preuve : le parachute doré d’Olivier de Nicola qui, après 9 mois de présidence, est parti avec 300 000 euros.
Ajoutons pour faire bonne mesure que, malgré la situation, les actionnaires se sont versés 2,6 millions d'euros de dividendes... après 16,7 millions en 2010 !
Une revendication qui tient compte de la situation géographique du voyagiste et compte tenu du fait qu’à Toulouse il sera bien plus difficile de trouver du travail dans le même secteur qu’à Paris.
Du coup, explique le quotidien citant l’AFP, “la CGT demande 24 mois d'indemnités par salarié, alors que la direction en propose neuf. 183 des 289 salariés de Voyages FRAM touchent moins de 2.000 euros brut, d'après la CGT.”
Autre motif de discorde : le déménagement envisagé d'une quarantaine de salariés du centre de Toulouse vers Cornebarrieu, dans la banlieue toulousaine, qui réclame pour cela une indemnité compensatoire.
Pour les syndicalistes, l’entreprise a les moyens d’indemniser les personnes licenciées. La preuve : le parachute doré d’Olivier de Nicola qui, après 9 mois de présidence, est parti avec 300 000 euros.
Ajoutons pour faire bonne mesure que, malgré la situation, les actionnaires se sont versés 2,6 millions d'euros de dividendes... après 16,7 millions en 2010 !
Quelle est la vraie valeur des actifs de Voyages Fram ?
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Par ailleurs, les représentants du personnel se basent sur les récentes déclarations de Georges Colson concernant la solvabilité de l'entreprise et de son patrimoine.
Des déclarations à double tranchant....
Selon lui, il représente 121 millions d'euros, plus la valeur de la marque, évaluée entre 25 et 30 millions.
Nous n'avons pas tout à fait les mêmes ratios.
Le président du Directoire évoque des actifs immobiliers situés souvent dans des pays frappés depuis près de 2 ans par le Printemps arabe : Egypte, Maroc, Tunisie... mais quid de leur vrai valeur réelle aujourd'hui ?
Qui serait prêt à racheter (à ce prix) de tels biens ?
Surtout quand on sait que avec un déficit de 7,39 millions (+47,3 %), le pôle hôtelier du Groupe a été particulièrement touché en 2011.
Quant à la marque, elle est prestigieuse certes, mais difficilement monnayable. Une chose est certaine : les finances du voyagiste toulousain semblent exsangues, après les pertes enregistrées en 2011 et sa stratégie à géométrie variable.
Très rapidement il aura besoin d'argent frais et d'emprunter. Pour la première fois, Georges Colson envisageait ouvertement d'ouvrir son capital. Et il va falloir faire vite, car les comptes ne vont pas vraiment s'améliorer en 2012.
Selon notre confrère Les Echos, dans le document déposé au greffe concernant les comptes de l'exercice écoulé (2011) "Il est ainsi fait état d'une perte d'exploitation pouvant atteindre jusqu'à 10 millions d'euros." (en 2012).
Ceci après la perte nette part du groupe de Fram de 23,48 millions, pour un chiffre d'affaires consolidé de 441,78 millions, en baisse de 8,41 % en 2011...
LIRE AUSSI - Faut-il démanteler Voyages Fram pour rendre l’entreprise bankable ?
Des déclarations à double tranchant....
Selon lui, il représente 121 millions d'euros, plus la valeur de la marque, évaluée entre 25 et 30 millions.
Nous n'avons pas tout à fait les mêmes ratios.
Le président du Directoire évoque des actifs immobiliers situés souvent dans des pays frappés depuis près de 2 ans par le Printemps arabe : Egypte, Maroc, Tunisie... mais quid de leur vrai valeur réelle aujourd'hui ?
Qui serait prêt à racheter (à ce prix) de tels biens ?
Surtout quand on sait que avec un déficit de 7,39 millions (+47,3 %), le pôle hôtelier du Groupe a été particulièrement touché en 2011.
Quant à la marque, elle est prestigieuse certes, mais difficilement monnayable. Une chose est certaine : les finances du voyagiste toulousain semblent exsangues, après les pertes enregistrées en 2011 et sa stratégie à géométrie variable.
Très rapidement il aura besoin d'argent frais et d'emprunter. Pour la première fois, Georges Colson envisageait ouvertement d'ouvrir son capital. Et il va falloir faire vite, car les comptes ne vont pas vraiment s'améliorer en 2012.
Selon notre confrère Les Echos, dans le document déposé au greffe concernant les comptes de l'exercice écoulé (2011) "Il est ainsi fait état d'une perte d'exploitation pouvant atteindre jusqu'à 10 millions d'euros." (en 2012).
Ceci après la perte nette part du groupe de Fram de 23,48 millions, pour un chiffre d'affaires consolidé de 441,78 millions, en baisse de 8,41 % en 2011...
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