Daniel Cohen a été viré et pourtant, son plan tenait la route. D'abord, parce que, avant de faire quoi que ce soit, il a tenu à vérifier la motivation des salariés, et qu'il a trouvé une entreprise qui ne peut que… gagner ! - DR
On nous a beaucoup reproché ces derniers temps, de tenir des propos plus qu'alarmistes sur la situation de Fram.
Particulièrement après l'éviction surprenante et éclair de Daniel Cohen, le "reconstructeur" exigé par les banques et choisi par les actionnaires de l'entreprise.
Nous n'avons fait qu'écrire la vérité, même si, à l'heure actuelle, il est exclu que Fram dépose son bilan. Et pourtant, la situation est de nouveau extrêmement tendue.
Daniel Cohen a été viré et pourtant, son plan tenait la route. D'abord, parce que, avant de faire quoi que ce soit, il a tenu à vérifier la motivation des salariés, et qu'il a trouvé une entreprise qui ne peut que… gagner !
A condition d'être dirigée d'une façon beaucoup plus contemporaine, pour ne vexer personne. Pourtant, si nous en croyons des sources très proches du dossier, Daniel Cohen avait réussi la difficile négociation avec les banques, en particulier l'échéance fatidique (?) de fin juillet.
Ne manquait que l'accord des actionnaires, Georges Colson et Marie-Christine Chaubet, afin que ceux-ci apportent leur garantie sur les titres de la société.
Ce qui est une pratique courante dans le cas de sociétés en situation délicate…
Les actionnaires n'ont pas voulu donner cette caution, jugeant sans doute que le Président qu'ils avaient nommé ne prenait pas suffisamment la défense de leurs intérêts propres.
Du coup, Georges et Marie-Christine se sont en quelque sorte "alliés" contre celui qui prenait apparemment trop de place et l'on remplacé (fort rapidement, ce qui est quand même étonnant)
Particulièrement après l'éviction surprenante et éclair de Daniel Cohen, le "reconstructeur" exigé par les banques et choisi par les actionnaires de l'entreprise.
Nous n'avons fait qu'écrire la vérité, même si, à l'heure actuelle, il est exclu que Fram dépose son bilan. Et pourtant, la situation est de nouveau extrêmement tendue.
Daniel Cohen a été viré et pourtant, son plan tenait la route. D'abord, parce que, avant de faire quoi que ce soit, il a tenu à vérifier la motivation des salariés, et qu'il a trouvé une entreprise qui ne peut que… gagner !
A condition d'être dirigée d'une façon beaucoup plus contemporaine, pour ne vexer personne. Pourtant, si nous en croyons des sources très proches du dossier, Daniel Cohen avait réussi la difficile négociation avec les banques, en particulier l'échéance fatidique (?) de fin juillet.
Ne manquait que l'accord des actionnaires, Georges Colson et Marie-Christine Chaubet, afin que ceux-ci apportent leur garantie sur les titres de la société.
Ce qui est une pratique courante dans le cas de sociétés en situation délicate…
Les actionnaires n'ont pas voulu donner cette caution, jugeant sans doute que le Président qu'ils avaient nommé ne prenait pas suffisamment la défense de leurs intérêts propres.
Du coup, Georges et Marie-Christine se sont en quelque sorte "alliés" contre celui qui prenait apparemment trop de place et l'on remplacé (fort rapidement, ce qui est quand même étonnant)
Les salaires de juin payés sur les départs
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par un autre "reconstructeur", apparemment plus discipliné ?
Ce qui reflète quand même une incohérence étonnante dans la gouvernance de cette maison, pour qui les personnels sont prêts à faire encore beaucoup… mais qui commencent à se demander comment tout cela va-t-il finir.
Parce que, et c'est la vérité, la situation est encore loin d'être réglée, même si, comme nous l'avons récemment écrit, les pouvoirs publics ne peuvent laisser la maison Fram s'effondrer au risque de provoquer une catastrophe économique majeure dans le PAT !
Vendredi dernier, à la veille de ce week-end de grands départs, plusieurs évènements se sont passés.
A Toulouse, au siège de l'entreprise, une réunion entre actionnaires et banquiers s'est déroulée.
Au menu, la présentation par les actionnaires aux banques d'un "dossier de caution sur les biens immobiliers de Fram" garantissant les banques à hauteur de 38% de la dette.
Ceci en échange d'un prêt, dont nous n'avons pas eu les détails.
Ce même vendredi, une réunion, à Paris cette fois, occupait le CIRI (Comité Interministériel de Restructuration Industrielle).
Ce Comité, présidé par le Ministre de l'Economie a pour mission "d'examiner les causes des difficultés d'adaptation de certaines entreprises industrielles à leur environnement et de susciter, des partenaires existants ou potentiels de ces entreprises, l'élaboration et la mise en œuvre des mesures industrielles, sociales et financières visant à assurer leur redressement, le maintien d'emplois durables et leur contribution au développement économique ou, à défaut, de provoquer la mise au point de mesures de reconversion".
Ce qui reflète quand même une incohérence étonnante dans la gouvernance de cette maison, pour qui les personnels sont prêts à faire encore beaucoup… mais qui commencent à se demander comment tout cela va-t-il finir.
Parce que, et c'est la vérité, la situation est encore loin d'être réglée, même si, comme nous l'avons récemment écrit, les pouvoirs publics ne peuvent laisser la maison Fram s'effondrer au risque de provoquer une catastrophe économique majeure dans le PAT !
Vendredi dernier, à la veille de ce week-end de grands départs, plusieurs évènements se sont passés.
A Toulouse, au siège de l'entreprise, une réunion entre actionnaires et banquiers s'est déroulée.
Au menu, la présentation par les actionnaires aux banques d'un "dossier de caution sur les biens immobiliers de Fram" garantissant les banques à hauteur de 38% de la dette.
Ceci en échange d'un prêt, dont nous n'avons pas eu les détails.
Ce même vendredi, une réunion, à Paris cette fois, occupait le CIRI (Comité Interministériel de Restructuration Industrielle).
Ce Comité, présidé par le Ministre de l'Economie a pour mission "d'examiner les causes des difficultés d'adaptation de certaines entreprises industrielles à leur environnement et de susciter, des partenaires existants ou potentiels de ces entreprises, l'élaboration et la mise en œuvre des mesures industrielles, sociales et financières visant à assurer leur redressement, le maintien d'emplois durables et leur contribution au développement économique ou, à défaut, de provoquer la mise au point de mesures de reconversion".
Le CIRI à la rescousse
Selon nos informations, le CIRI semble déterminé à mettre en œuvre tous les moyens possibles pour aider Fram… à condition toutefois que les actionnaires soient décidés à appliquer certaines recommandations. Ce qui n'est pas gagné.
Pour autant, le Crédit Agricole, une des banques de Fram aurait consenti, afin de couvrir les échéances salariales de juin, une "rallonge" de trésorerie, garantie par le volume d'affaire engrangé sur les départs de juin.
Reste maintenant aux investisseurs potentiels (il y en a) à se décider rapidement et que la guerre larvée entre Georges et Marie-Christine connaisse au moins une trêve. Ce qui est loin d'être gagné.
D'un côté Marie-Christine Chaubet dispose, elle, de beaucoup d'argent. Selon un de ses proches, elle serait capable d'aligner sans sourciller une trentaine de millions d'euros.
En revanche, Georges Colson, qui a déjà tout investi dans l'entreprise, pourrait peut-être faire appel à certains investisseurs tunisiens, de façon à contrer sa sœur.
Sans oublier le fonds d'investissement que pilote Jean-Robert Reznik, qui lui, s'appuierait sur des fonds venus du Maroc.
Il semblerait d'ailleurs que le conseiller pour les affaires économiques du Roi du Maroc, M. Azoulay, suive cette affaire de très près.
A juste titre d'ailleurs car au Maroc, ce sont quelque 1700 emplois qui dépendent de Fram !
Pour autant, le Crédit Agricole, une des banques de Fram aurait consenti, afin de couvrir les échéances salariales de juin, une "rallonge" de trésorerie, garantie par le volume d'affaire engrangé sur les départs de juin.
Reste maintenant aux investisseurs potentiels (il y en a) à se décider rapidement et que la guerre larvée entre Georges et Marie-Christine connaisse au moins une trêve. Ce qui est loin d'être gagné.
D'un côté Marie-Christine Chaubet dispose, elle, de beaucoup d'argent. Selon un de ses proches, elle serait capable d'aligner sans sourciller une trentaine de millions d'euros.
En revanche, Georges Colson, qui a déjà tout investi dans l'entreprise, pourrait peut-être faire appel à certains investisseurs tunisiens, de façon à contrer sa sœur.
Sans oublier le fonds d'investissement que pilote Jean-Robert Reznik, qui lui, s'appuierait sur des fonds venus du Maroc.
Il semblerait d'ailleurs que le conseiller pour les affaires économiques du Roi du Maroc, M. Azoulay, suive cette affaire de très près.
A juste titre d'ailleurs car au Maroc, ce sont quelque 1700 emplois qui dépendent de Fram !