Le wifi à bord, un service souvent payant et pas encore opérationnel sur toutes les compagnies - DR : peshkova, Fotolia.com
« La moitié de nos passagers nous demandent de ne pas installer du wifi à bord ».
Alexandre de Juniac, le futur ex-PDG d’Air France KLM, est catégorique.
Lors de la conférence de presse sur les résultats financiers de sa compagnie, il assurait que de nombreux clients voulaient profiter de la tranquillité numérique offerte à 30 000 pieds.
« Mais ce n’est pas le sens de l’Histoire, c’est pourquoi nous l’installerons sur notre flotte ».
Cet aménagement reste toutefois plutôt laborieux. Annoncé dès 2013, avec un compte Twitter dédié, il a été retardé par diverses difficultés techniques.
En janvier dernier, la compagnie a annoncé que tous ses avions longs-courriers seraient équipés d’ici 2020.
Quant au moyen-courrier, les tests se poursuivent à bord d’Airbus A320. Trois appareils seront équipés avec une connexion fournie par Orange.
Alexandre de Juniac, le futur ex-PDG d’Air France KLM, est catégorique.
Lors de la conférence de presse sur les résultats financiers de sa compagnie, il assurait que de nombreux clients voulaient profiter de la tranquillité numérique offerte à 30 000 pieds.
« Mais ce n’est pas le sens de l’Histoire, c’est pourquoi nous l’installerons sur notre flotte ».
Cet aménagement reste toutefois plutôt laborieux. Annoncé dès 2013, avec un compte Twitter dédié, il a été retardé par diverses difficultés techniques.
En janvier dernier, la compagnie a annoncé que tous ses avions longs-courriers seraient équipés d’ici 2020.
Quant au moyen-courrier, les tests se poursuivent à bord d’Airbus A320. Trois appareils seront équipés avec une connexion fournie par Orange.
Les compagnies européennes à la traîne
Au-delà de l’aspect technique, c’est certainement l’investissement financier qui a freiné la mise en place de ce service.
Selon certaines estimations, cet équipement coûterait entre 100 000 dollars (88 057€) pour un réseau terrestre à plus de 500 000 dollars (440 220 €) via satellite.
Une dépense conséquente que tous les transporteurs ne sont pas prêts à réaliser.
Ryanair, qui l’avait annoncé sur ses vols pour 2018 a fait machine arrière, jugeant ce service beaucoup trop coûteux.
Même constat du coté d’EasyJet, qui préfère attendre l’avènement d’une meilleure technologie pour offrir un service stable et surtout gratuit.
Vueling semble également hésitant, assurant qu’il devrait y avoir du wifi cette année, sans donner plus de détails. La compagnie s’était pourtant alliée à Pepsi pour offrir ce service.
Sa maison mère British Airways est également à la traîne. Elle devrait déployer le wifi sur sa flotte moyen-courrier à partir de 2017 et sur le long-courrier d’ici 2019.
Selon certaines estimations, cet équipement coûterait entre 100 000 dollars (88 057€) pour un réseau terrestre à plus de 500 000 dollars (440 220 €) via satellite.
Une dépense conséquente que tous les transporteurs ne sont pas prêts à réaliser.
Ryanair, qui l’avait annoncé sur ses vols pour 2018 a fait machine arrière, jugeant ce service beaucoup trop coûteux.
Même constat du coté d’EasyJet, qui préfère attendre l’avènement d’une meilleure technologie pour offrir un service stable et surtout gratuit.
Vueling semble également hésitant, assurant qu’il devrait y avoir du wifi cette année, sans donner plus de détails. La compagnie s’était pourtant alliée à Pepsi pour offrir ce service.
Sa maison mère British Airways est également à la traîne. Elle devrait déployer le wifi sur sa flotte moyen-courrier à partir de 2017 et sur le long-courrier d’ici 2019.
Un service rarement gratuit
D’autres transporteurs ont au contraire bien compris l’enjeu d’un tel service et travaillent à l’équipement de leur flotte.
Chez Lufthansa, qui fut l’une des premières compagnies au monde à proposer ce service, tous les vols court et moyen-courriers seront équipés à partir de l'été 2016.
Depuis février dernier, Delta a annoncé le wifi sur ses vols transatlantiques. Chez Air Europa, il sera bientôt disponible à bord de trois de ses Airbus 330 ainsi que ses nouveaux Boeing 787.
Les nouveaux Boeing 777-300ER de SWISS sont déjà équipés. La connexion sera facturée à 8,50 euros pour 20 Mb. Les clients SWISS First Class auront un bon gratuit de 50 MB.
En effet, la plupart des compagnies facturent ce service en classe économique, tout en l'offrant aux passagers des classes avant. Selon une estimation du journal britannique Daily Mail, le prix moyen serait de £8.50 (10.74€)
Rares sont celles qui le proposent gratuitement : l’américaine Jet Blue et Norwegian sur ses vols en Europe, Vietnam Airlines sur ses vols domestiques ou encore Emirates (jusqu’à 10 Mo).
Payant ou non, les passagers restent encore assez peu nombreux à se connecter à bord. Aux États-Unis, où environ 86% de la flotte est équipée, on estime que seuls 8% des usagers en profitent.
Deux principales raisons : une connexion parfois erratique et des tarifs jugés trop élevés. Mais surtout, l’envie d’être coupé du monde le temps d'un voyage au-dessus des nuages.
Chez Lufthansa, qui fut l’une des premières compagnies au monde à proposer ce service, tous les vols court et moyen-courriers seront équipés à partir de l'été 2016.
Depuis février dernier, Delta a annoncé le wifi sur ses vols transatlantiques. Chez Air Europa, il sera bientôt disponible à bord de trois de ses Airbus 330 ainsi que ses nouveaux Boeing 787.
Les nouveaux Boeing 777-300ER de SWISS sont déjà équipés. La connexion sera facturée à 8,50 euros pour 20 Mb. Les clients SWISS First Class auront un bon gratuit de 50 MB.
En effet, la plupart des compagnies facturent ce service en classe économique, tout en l'offrant aux passagers des classes avant. Selon une estimation du journal britannique Daily Mail, le prix moyen serait de £8.50 (10.74€)
Rares sont celles qui le proposent gratuitement : l’américaine Jet Blue et Norwegian sur ses vols en Europe, Vietnam Airlines sur ses vols domestiques ou encore Emirates (jusqu’à 10 Mo).
Payant ou non, les passagers restent encore assez peu nombreux à se connecter à bord. Aux États-Unis, où environ 86% de la flotte est équipée, on estime que seuls 8% des usagers en profitent.
Deux principales raisons : une connexion parfois erratique et des tarifs jugés trop élevés. Mais surtout, l’envie d’être coupé du monde le temps d'un voyage au-dessus des nuages.