Le site internet de Forfait-flash est toujours actif. On peut encore y faire des réservations, qui n'ont désormais aucune chance d'aboutir.
On le savait mal en point, mais pas encore totalement anéanti.
Malheureusement, d'après nos informations, le TO Forfait-flash a été déclaré en cessation de paiement auprès du tribunal espagnol de Sant Feliu de Llobregat à coté de Barcelone. Un nouveau coup dur pour le monde du tourisme.
Pourtant, il y a encore quelques semaines, Emmanuel Filui le président de CCEE propriétaire de Forfait-flash, faisait bonne figure et laissait croire dans nos colonnes que son activité pourrait repartir...
Certes, il avait annoncé cesser la vente des séjours Port Aventura, qui représentait naguère 40% de son business. (Voir précédent article)
Mais il espérait relancer l'entreprise avec près de 3 millions d'euros dans des allotements à Ibiza, l'acquisition d'un hôtel à Lombok, au Costa Rica et de 16 hôtels en Tunisie.
Très confiant, il avait déclaré dans les pages de l'Echo Touristique « faire un investissement pour l'avenir car je sais que 2011 sera une année quasi blanche ».
Malheureusement, d'après nos informations, le TO Forfait-flash a été déclaré en cessation de paiement auprès du tribunal espagnol de Sant Feliu de Llobregat à coté de Barcelone. Un nouveau coup dur pour le monde du tourisme.
Pourtant, il y a encore quelques semaines, Emmanuel Filui le président de CCEE propriétaire de Forfait-flash, faisait bonne figure et laissait croire dans nos colonnes que son activité pourrait repartir...
Certes, il avait annoncé cesser la vente des séjours Port Aventura, qui représentait naguère 40% de son business. (Voir précédent article)
Mais il espérait relancer l'entreprise avec près de 3 millions d'euros dans des allotements à Ibiza, l'acquisition d'un hôtel à Lombok, au Costa Rica et de 16 hôtels en Tunisie.
Très confiant, il avait déclaré dans les pages de l'Echo Touristique « faire un investissement pour l'avenir car je sais que 2011 sera une année quasi blanche ».
De la poudre aux yeux ?
Autres articles
Plus qu'une année blanche, 2011 aura donc sonné le glas du TO. Une situation qui ne surprend guère le SNAV.
« Cet adhérent a été radié de chez nous le mois dernier par le conseil d'administration » explique Jean-Marc Rozé, le secrétaire général.
S'il refuse de nous livrer les raisons de cette exclusion, il est facile d'imaginer que le syndicat avait eu vent de la situation peu florissante du TO.
Forfait-flash et sa marque B2B Okipi, exerçaient en France grâce à une licence de libre prestation de service. Un dispositif qui permet aux entreprises de l'Union Européenne d'exercer légalement dans notre pays.
Mais le siège de la société étant à Barcelone, c'est la législation espagnole qui va s'appliquer. L'UCAVE, équivalent catalan du SNAV français auquel Forfait-flash était adhérent, n'a aucune information concernant cette affaire.
« Cet adhérent a été radié de chez nous le mois dernier par le conseil d'administration » explique Jean-Marc Rozé, le secrétaire général.
S'il refuse de nous livrer les raisons de cette exclusion, il est facile d'imaginer que le syndicat avait eu vent de la situation peu florissante du TO.
Forfait-flash et sa marque B2B Okipi, exerçaient en France grâce à une licence de libre prestation de service. Un dispositif qui permet aux entreprises de l'Union Européenne d'exercer légalement dans notre pays.
Mais le siège de la société étant à Barcelone, c'est la législation espagnole qui va s'appliquer. L'UCAVE, équivalent catalan du SNAV français auquel Forfait-flash était adhérent, n'a aucune information concernant cette affaire.
Remboursement compliqué
« Les agences n'ont que leurs yeux pour pleurer » avance réaliste Maître Emmanuelle Llop, avocate à la cour chez Clyde&co.
En effet, lorsqu'une société est déclarée en cessation de paiement, c'est qu'il n'y plus assez d'argent pour payer les fournisseurs.
« D'autant plus que pour une entreprise de tourisme, il n'y a pas grand chose à vendre pour renflouer les caisses ».
Les employés le savent bien. Toujours à leur poste, mais non payés depuis deux à trois mois, ils n'osent plus répondre au téléphone.
« Toute la journée nous avons droits à des insultes et menaces de la part des fournisseurs, des clients et des agences de voyage » témoigne un des salariés.
Ces derniers ont d'ailleurs publié un billet sur le forum du Routard, pour s'excuser auprès des consommateurs excédés.
« Quelques uns on eu la chance d'être remboursées grâce au système de recrédit carte bleue du TPV de la banque française. Mais ce processus est limité à dix opérations par jour et creuse davantage le découvert du compte de la société. Dès que la banque s'en apercevra, elle bloquera les accès » détaille un des employés.
Sur le forum, certains veulent porter plainte auprès de la gendarmerie. D'autres encore veulent saisir la DGCCRF. Mais toutes ces actions ont peu de chance d'aboutir.
Il faut en effet prouver que l'organisme a volontairement escroqué les consommateurs. Un recours qui promet d'être long et difficile.
En effet, lorsqu'une société est déclarée en cessation de paiement, c'est qu'il n'y plus assez d'argent pour payer les fournisseurs.
« D'autant plus que pour une entreprise de tourisme, il n'y a pas grand chose à vendre pour renflouer les caisses ».
Les employés le savent bien. Toujours à leur poste, mais non payés depuis deux à trois mois, ils n'osent plus répondre au téléphone.
« Toute la journée nous avons droits à des insultes et menaces de la part des fournisseurs, des clients et des agences de voyage » témoigne un des salariés.
Ces derniers ont d'ailleurs publié un billet sur le forum du Routard, pour s'excuser auprès des consommateurs excédés.
« Quelques uns on eu la chance d'être remboursées grâce au système de recrédit carte bleue du TPV de la banque française. Mais ce processus est limité à dix opérations par jour et creuse davantage le découvert du compte de la société. Dès que la banque s'en apercevra, elle bloquera les accès » détaille un des employés.
Sur le forum, certains veulent porter plainte auprès de la gendarmerie. D'autres encore veulent saisir la DGCCRF. Mais toutes ces actions ont peu de chance d'aboutir.
Il faut en effet prouver que l'organisme a volontairement escroqué les consommateurs. Un recours qui promet d'être long et difficile.