Alors que le Ditex, le salon professionnel du sud ouvre ses portes à Avignon, les agences de voyages locales en profitent pour lancer un mouvement de protestation contre la SNCF.
Au cœur de la polémique, le nouveau contrat de rémunération de la SNCF qui est entré en vigueur le 1er janvier dernier avec, comme spécificité, des taux de commission variable selon les villes.
4,4% à Lyon mais... seulement 2,4% à Avignon ou à Valence !
Pour Michèle Faure de Courtine Voyages à Avignon, le taux de commission de 2,4% applicables aux agences du Vaucluse et de la Drôme est tout simplement inacceptable.
« La SNCF prend le prétexte qu’il n’y a pas la concurrence de l’avion dans nos villes pour baisser notre rémunération.
Alors, logiquement, nous sommes obligés de monter les frais d’intervention pour essayer de récupérer le manque à gagner. Cela fait des clients mécontents et même comme cela, nous n’arriverons pas à récupérer le manque à gagner ».
Au cœur de la polémique, le nouveau contrat de rémunération de la SNCF qui est entré en vigueur le 1er janvier dernier avec, comme spécificité, des taux de commission variable selon les villes.
4,4% à Lyon mais... seulement 2,4% à Avignon ou à Valence !
Pour Michèle Faure de Courtine Voyages à Avignon, le taux de commission de 2,4% applicables aux agences du Vaucluse et de la Drôme est tout simplement inacceptable.
« La SNCF prend le prétexte qu’il n’y a pas la concurrence de l’avion dans nos villes pour baisser notre rémunération.
Alors, logiquement, nous sommes obligés de monter les frais d’intervention pour essayer de récupérer le manque à gagner. Cela fait des clients mécontents et même comme cela, nous n’arriverons pas à récupérer le manque à gagner ».
« L’attitude de nos représentants est suspecte...»
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Courtine Voyages en veut aussi aux représentants de la commission fer du SNAV qui n’aurait jamais du signer un contrat avec des taux variables de commission.
« Le SNAV n’est pas une instance qui défend les intérêts de la distribution. L’attitude de nos représentants n’est pas claire, elle est même suspecte », estime Michèle Faure.
« Je fais un chiffre d’affaires de 750 000 euros avec la SNCF et ma rémunération est passée de 4,8% à 2,4%. Vous vous rendez compte de la baisse de rémunération que cela représente ! C’est un contrat de m… », assène-t-elle.
Une réunion de travail aura d’ailleurs lieu au cours du Ditex avec les agences de voyages de la région pour faire remonter le mécontentement vers les têtes des différents réseaux représentés, vers le SNAV et vers la SNCF.
« Les commerciaux SNCF qui nous visitent savent déjà de quoi il retourne et ils ont fait remonter l’information vers la direction commerciale de la SNCF, mais en vain pour l’instant ».
S’il n’est pas question pour l’instant d’une quelconque action de représailles envers la SNCF, les distributeurs ne sont pas prêts de se taire et subir.
« Le SNAV n’est pas une instance qui défend les intérêts de la distribution. L’attitude de nos représentants n’est pas claire, elle est même suspecte », estime Michèle Faure.
« Je fais un chiffre d’affaires de 750 000 euros avec la SNCF et ma rémunération est passée de 4,8% à 2,4%. Vous vous rendez compte de la baisse de rémunération que cela représente ! C’est un contrat de m… », assène-t-elle.
Une réunion de travail aura d’ailleurs lieu au cours du Ditex avec les agences de voyages de la région pour faire remonter le mécontentement vers les têtes des différents réseaux représentés, vers le SNAV et vers la SNCF.
« Les commerciaux SNCF qui nous visitent savent déjà de quoi il retourne et ils ont fait remonter l’information vers la direction commerciale de la SNCF, mais en vain pour l’instant ».
S’il n’est pas question pour l’instant d’une quelconque action de représailles envers la SNCF, les distributeurs ne sont pas prêts de se taire et subir.
« Le SNAV n’est pas une instance qui défend les intérêts de la distribution. L’attitude de nos représentants n’est pas claire, elle est même suspecte », estime Michèle Faure.