« Il faudrait arriver lancer une ou deux petites croisières côtières par an », lance, plutôt enthousiaste, Bruno Gallois.
Le directeur du groupe Marsans Transtour (121 salariés en France) subit pourtant une conjoncture plutôt difficile : recul de chiffre d’affaire de 13 % entre 2007 et 2008 (de 135 à 126 M€), résultat net quasi nul, et perte d’un client revendeur plutôt important (Thomas Cook).
« On aurait pu s’en tirer plus mal », plaide Bruno Gallois.
« Même s’ il y a plus de cas de grippe A en France qu’au Mexique, on ne vend plus rien là-bas ! »
Marsans a toujours un avion jusqu’à fin décembre, mais on fait le forcing pour recadrer les choses et communiquer : une grande campagne de pub qui explique la réalité de la situation serait la bienvenue ».
Le directeur du groupe Marsans Transtour (121 salariés en France) subit pourtant une conjoncture plutôt difficile : recul de chiffre d’affaire de 13 % entre 2007 et 2008 (de 135 à 126 M€), résultat net quasi nul, et perte d’un client revendeur plutôt important (Thomas Cook).
« On aurait pu s’en tirer plus mal », plaide Bruno Gallois.
« Même s’ il y a plus de cas de grippe A en France qu’au Mexique, on ne vend plus rien là-bas ! »
Marsans a toujours un avion jusqu’à fin décembre, mais on fait le forcing pour recadrer les choses et communiquer : une grande campagne de pub qui explique la réalité de la situation serait la bienvenue ».
Marsans fêtera ses 100 ans en 2010
Autres articles
Seule lueur d’espoir : la Corse, où Marsans propose une croisière en catamaran (6 cabines, 12 places) de Bonifacio à Calvi.
« Un produit sûr, proche, et destiné à des gens qui veulent découvrir l’île dans le cadre d’un programme de navigation (4 heures par jour) plutôt tranquille et agréable avec un skipper et une hôtesse à bord ».
Lancé en juin dernier, ce produit en version « all inclusive » a séduit plus de 400 passagers. A partir de 1375 euros, transfert aérien compris.
Très stable à la mer, spacieux et particulièrement adapté à l’activité charter, ce navire propose quelques activités (pêche, snorkelling, etc.) et beaucoup de farniente.
« On a un excellent retour de notre clientèle qui cherche à explorer ses rivages, réserve naturelles maritimes et ses villages, tout en restant bien à l’écart des encombrements routiers ».
« Un produit sûr, proche, et destiné à des gens qui veulent découvrir l’île dans le cadre d’un programme de navigation (4 heures par jour) plutôt tranquille et agréable avec un skipper et une hôtesse à bord ».
Lancé en juin dernier, ce produit en version « all inclusive » a séduit plus de 400 passagers. A partir de 1375 euros, transfert aérien compris.
Très stable à la mer, spacieux et particulièrement adapté à l’activité charter, ce navire propose quelques activités (pêche, snorkelling, etc.) et beaucoup de farniente.
« On a un excellent retour de notre clientèle qui cherche à explorer ses rivages, réserve naturelles maritimes et ses villages, tout en restant bien à l’écart des encombrements routiers ».
La croisière, le produit anti-crise idéal...
Sylvain, le skipper ajoute : « Nous arrivons suffisamment tôt au mouillage ou au port pour profiter pleinement des escales.
Pour Marsans, dont 30 % de l’activité se fait sur la croisière, c’est un peu le produit anti-crise idéal. « C’est un peu écolo, hors du monde et sans risque vu la proximité » , explique Bruno Gallois.
Sur l’île de Beauté, un second catamaran de même type (sistership) sera au catalogue 2010, un troisième positionné en République Dominicaine.
« En Méditerranée, on réfléchit à des petites croisières du même style, sur les Baléares ou Malte. Ce projet de producteur, et non d’assembleur, nous convient bien. Il nous permet de segmenter et d’aller chercher une nouvelle clientèle ».
Face à une concurrence de prix de plus en plus féroce et des produits de plus en plus déstructurés, le TO qui va fêter ses 100 ans l’année prochaine veut encore croire au « rôle difficile de l’agent de voyage » qui lui procure 70% de son activité.
Pour Marsans, dont 30 % de l’activité se fait sur la croisière, c’est un peu le produit anti-crise idéal. « C’est un peu écolo, hors du monde et sans risque vu la proximité » , explique Bruno Gallois.
Sur l’île de Beauté, un second catamaran de même type (sistership) sera au catalogue 2010, un troisième positionné en République Dominicaine.
« En Méditerranée, on réfléchit à des petites croisières du même style, sur les Baléares ou Malte. Ce projet de producteur, et non d’assembleur, nous convient bien. Il nous permet de segmenter et d’aller chercher une nouvelle clientèle ».
Face à une concurrence de prix de plus en plus féroce et des produits de plus en plus déstructurés, le TO qui va fêter ses 100 ans l’année prochaine veut encore croire au « rôle difficile de l’agent de voyage » qui lui procure 70% de son activité.