Vendredi dernier, Royal Air Maroc, l’actionnaire majoritaire de la compagnie africaine Air Sénégal International a sommé l’état sénégalais d’annoncer clairement ses intentions vis-à-vis de la compagnie avec une feuille de route précise. Et elle l'a fait savoir haut et fort.
D’après une source interne, leurs relations se sont envenimées depuis que l’ex ministre des Transports sénégalais a fait sciemment perdre le juteux contrat d’exclusivité sur les pèlerinages de la Mecque que la compagnie avait signé pour une période de dix ans.
Mais tout n’était pas rose auparavant. En fait, c’est ce même ministre qui avait annoncé l’intention du gouvernement sénégalais de prendre le contrôle total de la compagnie en octobre 2007.
Une décision que les Marocains avaient, semble-t-il, acceptée de bonne grâce. Sauf qu’aucune offre plus précise n’a été faite depuis.
En novembre 2008, le gouvernement sénégalais a changé de ministre des Transports mais la position d’attente, voire de pourrissement, reste la même…
D’après une source interne, leurs relations se sont envenimées depuis que l’ex ministre des Transports sénégalais a fait sciemment perdre le juteux contrat d’exclusivité sur les pèlerinages de la Mecque que la compagnie avait signé pour une période de dix ans.
Mais tout n’était pas rose auparavant. En fait, c’est ce même ministre qui avait annoncé l’intention du gouvernement sénégalais de prendre le contrôle total de la compagnie en octobre 2007.
Une décision que les Marocains avaient, semble-t-il, acceptée de bonne grâce. Sauf qu’aucune offre plus précise n’a été faite depuis.
En novembre 2008, le gouvernement sénégalais a changé de ministre des Transports mais la position d’attente, voire de pourrissement, reste la même…
La perte des pèlerinages a fait plonger la compagnie
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La perte du marché des pèlerinages l’année dernière a plongé la compagnie dans une situation financière délicate. La compagnie marocaine affirme d’ailleurs porter seule ce poids financier. Ce qui ajoute à l’agacement ambiant…
En attendant, la RAM a pris le contrôle du marché français - le premier marché d’ASI - en plaçant un de ses managers à la direction générale à Paris.
Mais si le divorce était néanmoins acté fin mars, on peut se demander comment la compagnie sénégalaise pourrait fonctionner sans l’appui technique et commercial marocain.
Trois des quatre 737-700 qui composent la compagnie sont prêtés par la RAM. Les fichiers clients sont communs, la politique commerciale aussi, notamment sur les tarifs de sixième liberté, etc..
Le continent africain, l’une des rares zones du monde où le trafic aérien continue de croitre, attire les ambitions de nombreuses compagnies aériennes. D’ores et déjà, la politique commerciale nettement plus agressive d’Air France en Afrique de l’Ouest fait son effet.
Par ailleurs Afrika Sky, le projet de compagnie aérienne communautaire est à nouveau à l’ordre du jour avec l’appui d’Ethiopian Airlines qui prévoit d’établir à Lomé au Togo son hub de l’Afrique de l’Ouest.
Face à la concurrence qui s’organise, il serait désastreux pour ASI de demeurer plus longtemps dans l’incertitude.
En attendant, la RAM a pris le contrôle du marché français - le premier marché d’ASI - en plaçant un de ses managers à la direction générale à Paris.
Mais si le divorce était néanmoins acté fin mars, on peut se demander comment la compagnie sénégalaise pourrait fonctionner sans l’appui technique et commercial marocain.
Trois des quatre 737-700 qui composent la compagnie sont prêtés par la RAM. Les fichiers clients sont communs, la politique commerciale aussi, notamment sur les tarifs de sixième liberté, etc..
Le continent africain, l’une des rares zones du monde où le trafic aérien continue de croitre, attire les ambitions de nombreuses compagnies aériennes. D’ores et déjà, la politique commerciale nettement plus agressive d’Air France en Afrique de l’Ouest fait son effet.
Par ailleurs Afrika Sky, le projet de compagnie aérienne communautaire est à nouveau à l’ordre du jour avec l’appui d’Ethiopian Airlines qui prévoit d’établir à Lomé au Togo son hub de l’Afrique de l’Ouest.
Face à la concurrence qui s’organise, il serait désastreux pour ASI de demeurer plus longtemps dans l’incertitude.