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Tout d'abord, nous sommes très heureux de reprendre cette verticale Assurance Voyage et espérons vous donner un éclairage sur ce produit et l'actualité qui en découle au fil de cette saison.
Comme nous le signifions en annexe, l'assurance voyage est devenue un véritable partenaire pour le conseiller voyage dans cette reprise post COVID. Pour décrypter les "garanties pandémie" dans les produits distribués, nous pouvons distinguer en annulation les garanties complètes et les classiques.
Avant le voyage (annulation)
Les garanties complètes couvrent le confinement, la fermeture de l'espace aérien, ou si une destination est fermée pour mesures sanitaires (annulation) : bien sûr l'assurance doit être souscrite avant que les mesures de restrictions soit appliquées. Ces garanties sont très utiles quand une agence est productrice, car si par exemple, un pays ferme ses frontières avant le voyage, l'agence est dans l'obligation de rembourser le voyageur.
Ces assurances sont encore confidentielles mais ce sont les plus performantes du marché.
Les garanties classiques vont couvrir si la personne est atteinte de la COVID (y compris en cas de test positif), si elle n'a pas pu faire son vaccin et que par exemple le pays de destination exige 3 doses, ou encore si la personne est déclarée cas contact.
Pour ces assurances, il est important de vérifier les franchises ainsi que les modalités de prise en charge : comme me le précise une amie agent de voyage "une franchise acceptée et acceptable étant de 30 €".
Ces assurances sont les plus distribuées et ont été les plus utilisées dans le cadre des dossiers d'indemnisation.
Pendant le voyage (assistance rapatriement)
Pour l'assistance, nous avons une harmonisation des garanties sur le marché, toutefois, il faudra surtout veiller à avoir le "retour impossible" en cas de fermeture des frontières, ainsi que des frais de prolongation de séjour en cas de quarantaine (au minimum de 150 € / jour, l'idéal étant 200 €/ jour) sur une durée de 14 jours, avec prise en charge des nuits d'hôtel et des repas.
Aujourd'hui, la mise en quarantaine est moins systématique, les tests sont de moins en moins demandés au départ et/ou à l'arrivée, en revanche, un client n'est pas à l'abri de tomber malade de la COVID ou de l'un de ses variants exotiques avant de partir ou pendant son voyage et ne pas proposer l'assurance pandémie relève de la "faute professionnelle" m'affirmait récemment un patron d'un call center bien connu de la profession.
Comme nous le signifions en annexe, l'assurance voyage est devenue un véritable partenaire pour le conseiller voyage dans cette reprise post COVID. Pour décrypter les "garanties pandémie" dans les produits distribués, nous pouvons distinguer en annulation les garanties complètes et les classiques.
Avant le voyage (annulation)
Les garanties complètes couvrent le confinement, la fermeture de l'espace aérien, ou si une destination est fermée pour mesures sanitaires (annulation) : bien sûr l'assurance doit être souscrite avant que les mesures de restrictions soit appliquées. Ces garanties sont très utiles quand une agence est productrice, car si par exemple, un pays ferme ses frontières avant le voyage, l'agence est dans l'obligation de rembourser le voyageur.
Ces assurances sont encore confidentielles mais ce sont les plus performantes du marché.
Les garanties classiques vont couvrir si la personne est atteinte de la COVID (y compris en cas de test positif), si elle n'a pas pu faire son vaccin et que par exemple le pays de destination exige 3 doses, ou encore si la personne est déclarée cas contact.
Pour ces assurances, il est important de vérifier les franchises ainsi que les modalités de prise en charge : comme me le précise une amie agent de voyage "une franchise acceptée et acceptable étant de 30 €".
Ces assurances sont les plus distribuées et ont été les plus utilisées dans le cadre des dossiers d'indemnisation.
Pendant le voyage (assistance rapatriement)
Pour l'assistance, nous avons une harmonisation des garanties sur le marché, toutefois, il faudra surtout veiller à avoir le "retour impossible" en cas de fermeture des frontières, ainsi que des frais de prolongation de séjour en cas de quarantaine (au minimum de 150 € / jour, l'idéal étant 200 €/ jour) sur une durée de 14 jours, avec prise en charge des nuits d'hôtel et des repas.
Aujourd'hui, la mise en quarantaine est moins systématique, les tests sont de moins en moins demandés au départ et/ou à l'arrivée, en revanche, un client n'est pas à l'abri de tomber malade de la COVID ou de l'un de ses variants exotiques avant de partir ou pendant son voyage et ne pas proposer l'assurance pandémie relève de la "faute professionnelle" m'affirmait récemment un patron d'un call center bien connu de la profession.
Des ventes record pour des sinistres hors-normes
Comme nous l'avons vu, ces garanties nous ont été bien utiles et risquent de l'être encore longtemps tant le traumatisme de la pandémie a été fort. Aujourd'hui, les assureurs les plus exposés tirent la sonnette d'alarme, les résultats économiques des contrats ont explosé et les pertes se chiffrent en millions, compte-tenu du nombre disproportionné de sinistres.
Tous les services gestion sont tendus et le cout par sinistre est quasiment du 100% à chaque fois, l'effet de mutualisation indemnisation/prime ne peut se faire et provoque un véritable "crack" chez les assureurs les plus en risque.
Les conséquences sont assez immédiates, hausse des tarifs, restriction des garanties, augmentation des franchises, voir arrêt des cotations pour certains.
Seuls les assureurs ayant une faible exposition lors de la crise, pourront maintenir les niveaux "standards" des garanties "pandémie" à des prix marché avec un nombre restreint de courtiers pour éviter une nouvelle mise en ébullition.
Il y a aussi le danger des "assureurs" domiciliés dans les paradis fiscaux et qui fonctionnent en Libre Prestation de Service (LPS) ; bien souvent, leurs bureaux se résument à 4 personnes et une domiciliation dans un business center (il suffit de regarder sur Google map). Il y a déjà eu des précédents dans le domaine de la construction ou ces derniers ont laissé sur le carreau 30 % du marché. Leur prise de risque étant fondée sur un système pyramidal, ils arrivent généralement avec des prix attractifs et les sinistres sont payés par les derniers arrivés.
Nous risquons aussi de voir des rachats ou des fusions dans les mois à venir, la dette étant supérieure à l'exploitation, ce qui est difficilement rattrapable surtout si une nouvelle crise devait survenir, laquelle rendrait toutes les mesures de correction caduques.
Il ne faut pas oublier que des assureurs voyages se sont déjà retirés du marché ou ont été absorbés dans des services d'autres compagnies, et cela bien souvent après une crise.
Dans un contexte d'hyper inflation des voyages, l'augmentation du prix des billets, des prestations terrestres, la hausse des assurances serait la cerise sur le gâteau pour le consommateur.
Tous les services gestion sont tendus et le cout par sinistre est quasiment du 100% à chaque fois, l'effet de mutualisation indemnisation/prime ne peut se faire et provoque un véritable "crack" chez les assureurs les plus en risque.
Les conséquences sont assez immédiates, hausse des tarifs, restriction des garanties, augmentation des franchises, voir arrêt des cotations pour certains.
Seuls les assureurs ayant une faible exposition lors de la crise, pourront maintenir les niveaux "standards" des garanties "pandémie" à des prix marché avec un nombre restreint de courtiers pour éviter une nouvelle mise en ébullition.
Il y a aussi le danger des "assureurs" domiciliés dans les paradis fiscaux et qui fonctionnent en Libre Prestation de Service (LPS) ; bien souvent, leurs bureaux se résument à 4 personnes et une domiciliation dans un business center (il suffit de regarder sur Google map). Il y a déjà eu des précédents dans le domaine de la construction ou ces derniers ont laissé sur le carreau 30 % du marché. Leur prise de risque étant fondée sur un système pyramidal, ils arrivent généralement avec des prix attractifs et les sinistres sont payés par les derniers arrivés.
Nous risquons aussi de voir des rachats ou des fusions dans les mois à venir, la dette étant supérieure à l'exploitation, ce qui est difficilement rattrapable surtout si une nouvelle crise devait survenir, laquelle rendrait toutes les mesures de correction caduques.
Il ne faut pas oublier que des assureurs voyages se sont déjà retirés du marché ou ont été absorbés dans des services d'autres compagnies, et cela bien souvent après une crise.
Dans un contexte d'hyper inflation des voyages, l'augmentation du prix des billets, des prestations terrestres, la hausse des assurances serait la cerise sur le gâteau pour le consommateur.
Une lueur d'espoir
La pandémie semblerait aujourd'hui maitrisée et nous observons beaucoup moins d'ouvertures sinistres en annulation liées au COVID, en maintenant des niveaux de vente honorables ce qui nous amène à penser que les équilibres techniques des contrats d'assurance voyages vont aller en s'améliorant. Toutefois, les garanties que les agents de voyages se sont appropriées sont devenues quasi obligatoires et sont désormais plébiscitées par les clients.
Un retour en arrière d'une assurance sans extension épidémie est un doux rêve ou relève de l'inconscience. Par ailleurs, restreindre les garanties quand elles ont été si abondamment utilisées par les agents de voyages ne serait pas "très sport" pour un produit qui est devenu un best seller dans la vente d'un forfait ou d'un billet d'avion.
C'est pourquoi, nous avons du mal à imaginer la vente d'une assurance voyage, désormais, sans couverture sanitaire.
Un retour en arrière d'une assurance sans extension épidémie est un doux rêve ou relève de l'inconscience. Par ailleurs, restreindre les garanties quand elles ont été si abondamment utilisées par les agents de voyages ne serait pas "très sport" pour un produit qui est devenu un best seller dans la vente d'un forfait ou d'un billet d'avion.
C'est pourquoi, nous avons du mal à imaginer la vente d'une assurance voyage, désormais, sans couverture sanitaire.