Voie maritime : il reste de la place sur les bateaux, grands gagnants de la crise...
La compagnie Sea France est sur le pied de guerre depuis jeudi soir et a mobilisé toutes ses équipes. Elle a remis en place son activité « piétons », supprimée en octobre dernier, faute de rentabilité.
Au total, depuis jeudi, elle a transporté entre Calais et Douvres près de 28 000 passagers dont 4000 piétons et 22 000 entre Douvres et Calais, dont 17 000 piétons.
Ses navires sont au maximum de leur capacité avec trois ferries qui tournent et qui peuvent contenir entre 1200 et 1800 passagers. « C’est incroyable, les gens arrivent du monde entier pour traverser en bateau » témoigne Claire Huchin, chargée de communication de la compagnie.
Même si cette affluence ne rattrapera pas les pertes financières, c’est un week-end qui « fait du bien».
Chez Brittany Ferries, aucune mesure particulière n’a été prise car les bateaux ne sont pas complets. La compagnie rappelle qu’elle effectue 36 départs cette semaine vers la Grande-Bretagne.
Au total, depuis jeudi, elle a transporté entre Calais et Douvres près de 28 000 passagers dont 4000 piétons et 22 000 entre Douvres et Calais, dont 17 000 piétons.
Ses navires sont au maximum de leur capacité avec trois ferries qui tournent et qui peuvent contenir entre 1200 et 1800 passagers. « C’est incroyable, les gens arrivent du monde entier pour traverser en bateau » témoigne Claire Huchin, chargée de communication de la compagnie.
Même si cette affluence ne rattrapera pas les pertes financières, c’est un week-end qui « fait du bien».
Chez Brittany Ferries, aucune mesure particulière n’a été prise car les bateaux ne sont pas complets. La compagnie rappelle qu’elle effectue 36 départs cette semaine vers la Grande-Bretagne.
Les chemins de fer : plus de places malgré la grève
Autres articles
Elle récupère surtout les passagers qui, s’étant rendus à Calais ont trouvé les navires complets. Ils se sont donc reportés sur Caen Cherbourg, Roscoff et Saint-Malo.
Depuis vendredi dernier, Brittany Ferries estime avoir transporté 30% de passagers supplémentaires.
La SNCF tente de mettre en place des moyens pour aider les voyageurs, déjà affectés par le mouvement social. Près de 12 000 places supplémentaires seront proposées mercredi.
Pour le TGV France, 5000 places en plus ont été mises au départ et à l’arrivée des villes proches des aéroports encore ouverts.
Pour l’Eurostar, on compte 5 000 places supplémentaires sur Paris -Londres et Londres - Bruxelles.
Vers l’Allemagne, on compte 1 000 places en plus et 700 pour Venise depuis Paris. Au total, depuis vendredi, 37 000 places complémentaires ont été proposées.
Depuis vendredi dernier, Brittany Ferries estime avoir transporté 30% de passagers supplémentaires.
La SNCF tente de mettre en place des moyens pour aider les voyageurs, déjà affectés par le mouvement social. Près de 12 000 places supplémentaires seront proposées mercredi.
Pour le TGV France, 5000 places en plus ont été mises au départ et à l’arrivée des villes proches des aéroports encore ouverts.
Pour l’Eurostar, on compte 5 000 places supplémentaires sur Paris -Londres et Londres - Bruxelles.
Vers l’Allemagne, on compte 1 000 places en plus et 700 pour Venise depuis Paris. Au total, depuis vendredi, 37 000 places complémentaires ont été proposées.
... avec le chemin de fer, même en grève !
Voie terrestre : entre taxi et covoiturage, on se débrouille...
Pour rejoindre à tout prix leur destination finale, certains voyageurs n’ont pas hésité à prendre un taxi. On peut lire dans la presse les témoignages de ceux qui ont traversé toute l’Europe, pour des sommes parfois astronomiques.
« Ces courses sont très exotiques, mais elles ne compenseront pas la perte de volume » explique la fédération nationale des artisans du taxi (FNAT).
Il faut savoir qu’à Roissy par exemple, 400 à 1000 chauffeurs sont présents chaque jour. Un taxi part en moyenne toutes les trente secondes.
Avec la fermeture des aéroports, toutes les courses habituelles sont perdues. Les quelques voyages exceptionnels ne pourront certainement pas compenser cet énorme manque à gagner.
En effet, il est difficile pour un chauffeur de partir à l’autre bout de l’Europe pour plusieurs jours et abandonner ainsi ses clients habituels. « Un de nos adhérents m’a expliqué qu’il avait refusé une course pour Marrakech. Cela lui aurait pris une semaine !».
Ceux dont les moyens financiers sont plus limités ont été nombreux à se tourner vers le covoiturage. Laure Wagner du site covoiturage.fr est particulièrement satisfaite. Le trafic sur son site a doublé ces cinq derniers jours.
Actuellement, près de 50 000 covoiturages sont organisés quotidiennement. Le pic de fréquentation étant samedi midi.
« Habituellement, il y a un équilibre naturel entre l’offre et la demande. Mais avec cette crise, les voitures se sont remplies très vite et de nombreux passagers n’ont pas trouvé de trajet, ce qui est très rare » explique Laure Wagner.
« Ces courses sont très exotiques, mais elles ne compenseront pas la perte de volume » explique la fédération nationale des artisans du taxi (FNAT).
Il faut savoir qu’à Roissy par exemple, 400 à 1000 chauffeurs sont présents chaque jour. Un taxi part en moyenne toutes les trente secondes.
Avec la fermeture des aéroports, toutes les courses habituelles sont perdues. Les quelques voyages exceptionnels ne pourront certainement pas compenser cet énorme manque à gagner.
En effet, il est difficile pour un chauffeur de partir à l’autre bout de l’Europe pour plusieurs jours et abandonner ainsi ses clients habituels. « Un de nos adhérents m’a expliqué qu’il avait refusé une course pour Marrakech. Cela lui aurait pris une semaine !».
Ceux dont les moyens financiers sont plus limités ont été nombreux à se tourner vers le covoiturage. Laure Wagner du site covoiturage.fr est particulièrement satisfaite. Le trafic sur son site a doublé ces cinq derniers jours.
Actuellement, près de 50 000 covoiturages sont organisés quotidiennement. Le pic de fréquentation étant samedi midi.
« Habituellement, il y a un équilibre naturel entre l’offre et la demande. Mais avec cette crise, les voitures se sont remplies très vite et de nombreux passagers n’ont pas trouvé de trajet, ce qui est très rare » explique Laure Wagner.