"A ce stade de l’enquête, et malgré les analyses approfondies (...) il n’est toujours pas possible de comprendre les causes et les circonstances de l’accident." tel est le constat relevé par le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA), dans son second rapport d'étape, publié jeudi 17 décembre, sur le crash du vol Air France 447 survenu le 1er juin 2009, entre Rio et Paris.
Afin d'avancer dans l'enquête, le BEA a lancé des travaux préparatoires à la réalisation d’une nouvelle phase de recherches en mer avec comme objectif de les débuter en février 2010.
Dans le document publié, deux recommandations ont été formulées. La première s’appuie sur "vise à améliorer l’efficacité des équipements de localisation des avions et le recueil des données enregistrées aux fins d’analyse des accidents aériens, lorsqu’ils se produisent en mer. Il s’agit de pouvoir disposer plus rapidement et plus sûrement des données nécessaires à la compréhension de l’accident"
La seconde "vise à mieux caractériser la composition des masses nuageuses à haute altitude dans lesquelles évoluent les avions long-courriers et à en tirer les conséquences en matière de certification
des avions." En ligne de mire, dans cette recommandation les sondes Pitot.
Afin d'avancer dans l'enquête, le BEA a lancé des travaux préparatoires à la réalisation d’une nouvelle phase de recherches en mer avec comme objectif de les débuter en février 2010.
Dans le document publié, deux recommandations ont été formulées. La première s’appuie sur "vise à améliorer l’efficacité des équipements de localisation des avions et le recueil des données enregistrées aux fins d’analyse des accidents aériens, lorsqu’ils se produisent en mer. Il s’agit de pouvoir disposer plus rapidement et plus sûrement des données nécessaires à la compréhension de l’accident"
La seconde "vise à mieux caractériser la composition des masses nuageuses à haute altitude dans lesquelles évoluent les avions long-courriers et à en tirer les conséquences en matière de certification
des avions." En ligne de mire, dans cette recommandation les sondes Pitot.
En ligne de mire, les sondes Pitot
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"Il apparaît", précise le rapport, que i["certains points, la taille des cristaux de glace au sein des masses nuageuses par exemple, sont mal connus et qu’il est difficile de ce fait d’évaluer les conséquences qu’ils peuvent avoir sur certains équipements, notamment les sondes Pitot.
Dans ce contexte, les tests destinés à la validation de ces équipements ne paraissent pas adaptés aux vols à haute altitude."]
Le rapport liste également treize événements de pertes ou d’anomalies temporaires de vitesses survenus sur des Airbus A330/A340 qui ont été rapportés par plusieurs compagnies : Air France(4 cas), Tam (2 cas), Qatar Airways (4 cas), Northwest (1 cas) ou encore Air Caraïbes Atlantique (2 cas)
Dans ce contexte, les tests destinés à la validation de ces équipements ne paraissent pas adaptés aux vols à haute altitude."]
Le rapport liste également treize événements de pertes ou d’anomalies temporaires de vitesses survenus sur des Airbus A330/A340 qui ont été rapportés par plusieurs compagnies : Air France(4 cas), Tam (2 cas), Qatar Airways (4 cas), Northwest (1 cas) ou encore Air Caraïbes Atlantique (2 cas)