Les 60 unités business sont des cocons de cuir mauve, disposés en 1-2-1 en largeur, suffisamment décalés en quinconce pour être protégés des regards - DR : Thai Airways
Dix points à savoir sur la Royal Silk de Thai Airways :
1. En tout premier, le confort de l’alvéole. L’espace est vaste et intimiste. Les 60 unités business sont toutes sur le pont supérieur, derrière les 12 cabines first.
Ce sont des cocons de cuir mauve, disposés en 1-2-1 en largeur, suffisamment décalés en quinconce pour être protégés des regards.
Le fauteuil-lit, agréablement long et large pour les grands gabarits, se déplie à 180° exactement.
Pas de pieds dans le vide. En position assise, un repose-pieds à hauteur du siège, juste sous l’écran (un bon 30cm de large encastré avec deux prises USB pour les vidéos et musiques personnelles) donne la sensation d’être en transat même sans mettre le fauteuil en position relax.
La tablette indépendante, 50x60, permet de travailler et de dîner au large. Elle se repousse d’un doigt pour quitter la place sans avoir à ranger ses petites affaires.
1. En tout premier, le confort de l’alvéole. L’espace est vaste et intimiste. Les 60 unités business sont toutes sur le pont supérieur, derrière les 12 cabines first.
Ce sont des cocons de cuir mauve, disposés en 1-2-1 en largeur, suffisamment décalés en quinconce pour être protégés des regards.
Le fauteuil-lit, agréablement long et large pour les grands gabarits, se déplie à 180° exactement.
Pas de pieds dans le vide. En position assise, un repose-pieds à hauteur du siège, juste sous l’écran (un bon 30cm de large encastré avec deux prises USB pour les vidéos et musiques personnelles) donne la sensation d’être en transat même sans mettre le fauteuil en position relax.
La tablette indépendante, 50x60, permet de travailler et de dîner au large. Elle se repousse d’un doigt pour quitter la place sans avoir à ranger ses petites affaires.
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2. Le gros avion qui fait la ligne. L’A380 est réellement confort, plutôt silencieux et hyper stable.
Il semble se mouvoir telle une baleine dans l’océan et même les turbulences paraissent ouatées. La Royal Silk est juste au-dessus de l’aile du géant qui l’empêche sans doute de trembler.
3. Les espaces de rangement. J’avais voulu un hublot pour voir le monde au cas où les dieux auraient compris qu’on est en juin et qu’il est temps, enfin, de chasser ces nuages qui perdurent.
Je n’ai rien vu bien sûr. Par contre, cette place offre un rangement supplémentaire dans la paroi de la carlingue. De quoi y mettre un gros sac ou/et l’ordinateur dans sa mallette.
Ce qui laisse tout le compartiment supérieur libre pour la valise-cabine qu’on n’enregistre pas.
Nos affairistes pressés sont ainsi opérationnels dès la sortie de l’avion sans avoir été encombrés par les sacs qui s’emmêlent toujours dans les rouages du lit qui se déplie.
4. La gentillesse de l’équipage, entièrement asiatique. Les filles sont en costume traditionnel, longue jupe fendue et veste cintrée fuchsia, rose, mauve, turquoise ou vert d’eau.
Les garçons sont plus sobres, veste bordeaux sur pantalon noir. Mais, fidèles à l’image de marque de la compagnie, elles, ils sont tous beaux et hyper souriants.
Il semble se mouvoir telle une baleine dans l’océan et même les turbulences paraissent ouatées. La Royal Silk est juste au-dessus de l’aile du géant qui l’empêche sans doute de trembler.
3. Les espaces de rangement. J’avais voulu un hublot pour voir le monde au cas où les dieux auraient compris qu’on est en juin et qu’il est temps, enfin, de chasser ces nuages qui perdurent.
Je n’ai rien vu bien sûr. Par contre, cette place offre un rangement supplémentaire dans la paroi de la carlingue. De quoi y mettre un gros sac ou/et l’ordinateur dans sa mallette.
Ce qui laisse tout le compartiment supérieur libre pour la valise-cabine qu’on n’enregistre pas.
Nos affairistes pressés sont ainsi opérationnels dès la sortie de l’avion sans avoir été encombrés par les sacs qui s’emmêlent toujours dans les rouages du lit qui se déplie.
4. La gentillesse de l’équipage, entièrement asiatique. Les filles sont en costume traditionnel, longue jupe fendue et veste cintrée fuchsia, rose, mauve, turquoise ou vert d’eau.
Les garçons sont plus sobres, veste bordeaux sur pantalon noir. Mais, fidèles à l’image de marque de la compagnie, elles, ils sont tous beaux et hyper souriants.
5. Les attentions constantes sans être dérangeantes. Serviettes chaudes, verres de toutes les couleurs, nécessaire de toilette, sourires… et plus si affinités.
Je parle de conversation ! Si vous êtes seul et d’humeur bavarde. Ce qui est souvent le cas de nos voyageurs d’affaires, non ?!
6. L’apéritif, tous alcools au choix, mais accompagnés de chaudes brochettes de poulet satay à l’ananas qui à elles seules sont une promesse de dépaysement.
7. Mais là, j’arrive à la première un peu moins bonne raison : alors que je considère la cuisine thaï comme la première au monde (et j’en ai mangé des trucs bizarres), le menu proposé pour le dîner, servi entre Prague et Cracovie, me déçoit.
Une seule entrée, sashimi, salade composée, trois sortes de pains dont un à l’ail (un effort d’adaptation à la clientèle européenne je suppose), et quatre plats au choix, poissons, agneau, port, poulet.
Mais rien de végétarien et pourtant, ça aussi ça devient tendance chez nous. J’ai pris la morue, elle était trop cuite et violemment assaisonnée au curry vert.
Petit clin d’œil de vente aux non aficionados de la cuisine épicée : leur recommander le poulet au miel, moins dangereux pour un début.
Fromage, dessert, sans choix. Disons que c’est un peu au-dessus d’un bon service éco mais pas à la hauteur de certaines autres compagnies.
Côté alcools, rien à dire, 4 vins rouges, 3 blancs, bières, champagne et digestifs. Mais je n’ai pas tout testé.
Je parle de conversation ! Si vous êtes seul et d’humeur bavarde. Ce qui est souvent le cas de nos voyageurs d’affaires, non ?!
6. L’apéritif, tous alcools au choix, mais accompagnés de chaudes brochettes de poulet satay à l’ananas qui à elles seules sont une promesse de dépaysement.
7. Mais là, j’arrive à la première un peu moins bonne raison : alors que je considère la cuisine thaï comme la première au monde (et j’en ai mangé des trucs bizarres), le menu proposé pour le dîner, servi entre Prague et Cracovie, me déçoit.
Une seule entrée, sashimi, salade composée, trois sortes de pains dont un à l’ail (un effort d’adaptation à la clientèle européenne je suppose), et quatre plats au choix, poissons, agneau, port, poulet.
Mais rien de végétarien et pourtant, ça aussi ça devient tendance chez nous. J’ai pris la morue, elle était trop cuite et violemment assaisonnée au curry vert.
Petit clin d’œil de vente aux non aficionados de la cuisine épicée : leur recommander le poulet au miel, moins dangereux pour un début.
Fromage, dessert, sans choix. Disons que c’est un peu au-dessus d’un bon service éco mais pas à la hauteur de certaines autres compagnies.
Côté alcools, rien à dire, 4 vins rouges, 3 blancs, bières, champagne et digestifs. Mais je n’ai pas tout testé.
8. Et le second point un peu moins bien, b[la sélection de films, sérieuse, étendue, une soixantaine, tous publics, classiques et nouveautés, c’est entendu, mais pas une seule production française.
Sur la ligne PRS/BKK, un peu dommage non ? Bon, la plupart des américains sont visibles en VO et en version française, mais quand même, mon chauvinisme s’est rebellé.
Même critique pour les annonces en cabine. Tout est dit en thaï et en anglais. Seuls quelques enregistrements automatiques sont diffusés en français, les consignes par exemple. Mais rien n’est traduit des infos en vol. Encore dommage.
Petit correctif lors du vol retour : un jeune stew s’est efforcé de tout traduire en français avec un joli accent.
Et j’ai trouvé le 9 mois ferme, de Dupontel (excellent) coincé dans les films du monde entre un titre coréen et un iranien.
9. L’embarquement est fluide, on peut arriver tard, en comptant tout de même sur les contrôles de Roissy, que je ne commenterai pas ici.
Les lève-tôt ont accès au salon Star Alliance, situé au second étage de Roissy 1, derrière le Point Relay.
Récemment rénové, il offre une ambiance feutrée où il est facile de continuer à travailler, wifi, branchements multiples et espaces privatifs pour conversations discrètes autour d’un buffet allégé mais suffisant pour un pré-départ.
10. Se réveiller confortablement allongé, et savourer un correct petit déjeuner en regardant le soleil se lever sur la plaine du Chao Praya avant l’atterrissage (pour cela, réserver un siège à gauche de l’appareil) est une parfaite façon d’entamer une journée de travailleur.
Frais et dispo, donc prêt à manger le monde. Ce qui devrait convaincre les patrons d’autoriser leur travel manager à délier les cordons de la bourse. Temps et énergie gagnés, cerveaux dispos, investissement vite récupéré.
Personnellement, je n’avais pas de rendez-vous d’affaires, mais j’étais prête à dévorer Bangkok sans attendre ni réclamer une sieste matinale réparatrice.
Au fait, il paraît qu’il y a eu un coup d’Etat là-bas. Mais franchement, si on ne cherche pas, on ne se rend compte de rien.
La Cité des Anges est toujours la première destination à conseiller à un voyageur voulant découvrir l’Asie. Et s’il en a les moyens, pourquoi pas en Royal Silk.]b
Sur la ligne PRS/BKK, un peu dommage non ? Bon, la plupart des américains sont visibles en VO et en version française, mais quand même, mon chauvinisme s’est rebellé.
Même critique pour les annonces en cabine. Tout est dit en thaï et en anglais. Seuls quelques enregistrements automatiques sont diffusés en français, les consignes par exemple. Mais rien n’est traduit des infos en vol. Encore dommage.
Petit correctif lors du vol retour : un jeune stew s’est efforcé de tout traduire en français avec un joli accent.
Et j’ai trouvé le 9 mois ferme, de Dupontel (excellent) coincé dans les films du monde entre un titre coréen et un iranien.
9. L’embarquement est fluide, on peut arriver tard, en comptant tout de même sur les contrôles de Roissy, que je ne commenterai pas ici.
Les lève-tôt ont accès au salon Star Alliance, situé au second étage de Roissy 1, derrière le Point Relay.
Récemment rénové, il offre une ambiance feutrée où il est facile de continuer à travailler, wifi, branchements multiples et espaces privatifs pour conversations discrètes autour d’un buffet allégé mais suffisant pour un pré-départ.
10. Se réveiller confortablement allongé, et savourer un correct petit déjeuner en regardant le soleil se lever sur la plaine du Chao Praya avant l’atterrissage (pour cela, réserver un siège à gauche de l’appareil) est une parfaite façon d’entamer une journée de travailleur.
Frais et dispo, donc prêt à manger le monde. Ce qui devrait convaincre les patrons d’autoriser leur travel manager à délier les cordons de la bourse. Temps et énergie gagnés, cerveaux dispos, investissement vite récupéré.
Personnellement, je n’avais pas de rendez-vous d’affaires, mais j’étais prête à dévorer Bangkok sans attendre ni réclamer une sieste matinale réparatrice.
Au fait, il paraît qu’il y a eu un coup d’Etat là-bas. Mais franchement, si on ne cherche pas, on ne se rend compte de rien.
La Cité des Anges est toujours la première destination à conseiller à un voyageur voulant découvrir l’Asie. Et s’il en a les moyens, pourquoi pas en Royal Silk.]b