TourMaG.com - Les surcharges carburant provoquent une certaine crispation entre producteurs et distributeurs. Allez-vous proposer des directives ou un protocole d'action ?
Robert Darfeuille : « Les discussions ont lieu au sujet de la problématique des surcharges carburant dans le prix des packages. Il appartient aux producteurs et aux distributeurs de négocier des accords sur les conditions de changement de tarifs.
En réalité il s'agit de négociations de gré à gré entre sociétés dans lesquelles le SNAV n'a pas à s'immiscer. Les modifications des prix des voyages à forfait sont réglementées par le Code du Tourisme.
En ce qui concerne la billetterie, dans la mesure où le client paie le prix du billet au moment de son émission, il n'y a pas de surcharge... Mais il ne faut pas se tromper de combat. Le problème de fond se trouve dans la facturation des compagnies aériennes. »
T.M.com - Que demandez-vous aux compagnies ?
R.D. : « Le Kérosène fait partie intégrante du prix du transport. Il doit être intégré dans le prix du billet. Pourquoi le séparer et créer cette surcharge qui se confond avec une taxe.
Le fait que les prix changent est une réalité de la vie économique de toute société en fonction d'un certain nombre de composantes. On sait qu'on ne reviendra jamais sur un prix du barril à 30 ou 40 dollars... Des millions de tarifs aériens changent toutes les nuits.
Les compagnies gèrent leurs recettes et déterminent leurs coûts par le yield management en fonction de la zone géographique, du type d'avion, de sa capacité, de son remplissage... le plus souvent sans aucune transparence. La « surcharge » facturée indépendamment du prix du billet est une ineptie totale ! »
T.M.com - Quelles est la marge de manoeuvre du SNAV face aux compagnies en général et Air France en particulier ?
R.D. : « Début mai nous avons des réunions avec des experts juristes et avocats avec pour objectif d'assigner en justice un certain nombre de compagnies.
Il convient de leur imposer de ne plus facturer de surcharges carburant en dehors du prix du billet.
Air France a fait une partie du chemin. Elle intègre les surcharges carburant dans le chiffre d'affaires transport. Certaines compagnies américaines et Emirates le font aussi. Tout cela se fait très lentement. »
Robert Darfeuille : « Les discussions ont lieu au sujet de la problématique des surcharges carburant dans le prix des packages. Il appartient aux producteurs et aux distributeurs de négocier des accords sur les conditions de changement de tarifs.
En réalité il s'agit de négociations de gré à gré entre sociétés dans lesquelles le SNAV n'a pas à s'immiscer. Les modifications des prix des voyages à forfait sont réglementées par le Code du Tourisme.
En ce qui concerne la billetterie, dans la mesure où le client paie le prix du billet au moment de son émission, il n'y a pas de surcharge... Mais il ne faut pas se tromper de combat. Le problème de fond se trouve dans la facturation des compagnies aériennes. »
T.M.com - Que demandez-vous aux compagnies ?
R.D. : « Le Kérosène fait partie intégrante du prix du transport. Il doit être intégré dans le prix du billet. Pourquoi le séparer et créer cette surcharge qui se confond avec une taxe.
Le fait que les prix changent est une réalité de la vie économique de toute société en fonction d'un certain nombre de composantes. On sait qu'on ne reviendra jamais sur un prix du barril à 30 ou 40 dollars... Des millions de tarifs aériens changent toutes les nuits.
Les compagnies gèrent leurs recettes et déterminent leurs coûts par le yield management en fonction de la zone géographique, du type d'avion, de sa capacité, de son remplissage... le plus souvent sans aucune transparence. La « surcharge » facturée indépendamment du prix du billet est une ineptie totale ! »
T.M.com - Quelles est la marge de manoeuvre du SNAV face aux compagnies en général et Air France en particulier ?
R.D. : « Début mai nous avons des réunions avec des experts juristes et avocats avec pour objectif d'assigner en justice un certain nombre de compagnies.
Il convient de leur imposer de ne plus facturer de surcharges carburant en dehors du prix du billet.
Air France a fait une partie du chemin. Elle intègre les surcharges carburant dans le chiffre d'affaires transport. Certaines compagnies américaines et Emirates le font aussi. Tout cela se fait très lentement. »
MINI BIO
Autres articles
-
César Balderacchi nous a quittés
-
Grèves : les EdV s'adressent au grand public
-
Paracommercialisme : LEV remporte son procès contre CTM Evasion à Toulouse
-
J.-P. Mas veut "que l'ensemble de la profession regarde dans la même direction..."
-
Les Entreprises du voyage : "le BSP doit basculer dans le 21e siècle au risque de disparaître"
Avant de présider la Commission Distribution du SNAV, Robert Darfeuille était à la tête de la Commission Air. En matière de transport aérien, le patron de Carlson Wagonlit Travel est un expert.
Lors de la Convention du SNAV, il avait d'ailleurs mis au programme des débats sur le thème des prix des billets « TTC » et « HT ». Il a aussi mené avec Air France les discussions qui ont abouti à la mise en place du nouveau modèle économique de la distribution, autrement dit la Commission zéro.
Lors de la Convention du SNAV, il avait d'ailleurs mis au programme des débats sur le thème des prix des billets « TTC » et « HT ». Il a aussi mené avec Air France les discussions qui ont abouti à la mise en place du nouveau modèle économique de la distribution, autrement dit la Commission zéro.