Le 2 juin prochain, le septième A 380 de la flotte de Singapore Airlines atterrira à l’aéroport Charles de Gaulle et viendra au contact du satellite 4 du terminal 1.
C’est là qu’ADP a aménagé une position opérationnelle à deux passerelles pouvant accueillir ce type d’appareil .
Pas question, comme à Singapour, d’avoir des passerelles à double étages permettant le débarquement plus rapide du « double decker ».
Mais SIA se dit satisfaite de la proposition d’ADP. Elle n’est pas obligée ainsi de quitter l’espace Star Alliance du terminal 1 et ses passagers auront accès au tout nouveau salon de l’Alliance.
C’est là qu’ADP a aménagé une position opérationnelle à deux passerelles pouvant accueillir ce type d’appareil .
Pas question, comme à Singapour, d’avoir des passerelles à double étages permettant le débarquement plus rapide du « double decker ».
Mais SIA se dit satisfaite de la proposition d’ADP. Elle n’est pas obligée ainsi de quitter l’espace Star Alliance du terminal 1 et ses passagers auront accès au tout nouveau salon de l’Alliance.
La compagnie compte sur l’effet de curiosité
Avec l’arrivée de l’A 380, le programme de vol sera modifié. De 10 vols opérés en B-777 actuellement, SIA repassera à un quotidien mais la configuration en 12 suites/60 Business et 399 Eco, soit 471 sièges par jour rajoutera de facto 20% de capacité.
Au moment où nombre de compagnies réduisent les capacités devant la baisse de la demande, la manœuvre peut paraître risquée. Mais Franklin Auber, le directeur marketing, se veut rassurant :
« Avec les appareils actuels, nous sommes souvent en sous-capacité dans la classe Affaires, notamment les vendredi, samedi et dimanche. L’A 380 permettra de répondre correctement à la demande. Et en classe Eco, nous serons plus à l’aise pour accepter des groupes ».
Mais surtout la compagnie compte sur l’effet de curiosité que va provoquer le premier A 380 à opérer à Paris pour remplir les vols. A Londres, Sydney et Tokyo, l’arrivée de l’A 380 a permis de gagner, à chaque fois, des parts de marché.
Au moment du lancement du premier A 380 entre Singapour et Sydney, SIA avait même augmenté ses tarifs devant l’enthousiasme du public à tester l’appareil inédit.
Au moment où nombre de compagnies réduisent les capacités devant la baisse de la demande, la manœuvre peut paraître risquée. Mais Franklin Auber, le directeur marketing, se veut rassurant :
« Avec les appareils actuels, nous sommes souvent en sous-capacité dans la classe Affaires, notamment les vendredi, samedi et dimanche. L’A 380 permettra de répondre correctement à la demande. Et en classe Eco, nous serons plus à l’aise pour accepter des groupes ».
Mais surtout la compagnie compte sur l’effet de curiosité que va provoquer le premier A 380 à opérer à Paris pour remplir les vols. A Londres, Sydney et Tokyo, l’arrivée de l’A 380 a permis de gagner, à chaque fois, des parts de marché.
Au moment du lancement du premier A 380 entre Singapour et Sydney, SIA avait même augmenté ses tarifs devant l’enthousiasme du public à tester l’appareil inédit.
Pas question de revoir les tarifs à la hausse
Depuis, SIA a transporté plus d’un million de passagers sur ses A 380 en un an et demi d‘opération. A Paris, il ne sera pas question de revoir les tarifs à la hausse.
« Nous avons l’habitude d’augmenter nos tarifs lorsque nous changeons le service à bord. C’est ce que nous avons fait lorsque nous avons mis en place les nouveaux sièges il y a un peu plus d’un an sur la ligne de Paris.
Ces sièges sont comparables à ceux de l’A380, il n’y a donc pas de raison de procéder à des hausses tarifaires dans ces deux classes ».
A l’inverse, la gamme tarifaire des 12 suites devrait prendre environ 20% de plus. Le produit est inédit sur la ligne de Paris.
La campagne de communication qui se mettra en place dans quelques semaines aura pour but de stimuler l’envie de connaître cet avion. Mais la compagnie singapourienne tient surtout à ne pas faire passer l’A 380 comme « l’avion des élites ».
Vive la démocratie !
« Nous avons l’habitude d’augmenter nos tarifs lorsque nous changeons le service à bord. C’est ce que nous avons fait lorsque nous avons mis en place les nouveaux sièges il y a un peu plus d’un an sur la ligne de Paris.
Ces sièges sont comparables à ceux de l’A380, il n’y a donc pas de raison de procéder à des hausses tarifaires dans ces deux classes ».
A l’inverse, la gamme tarifaire des 12 suites devrait prendre environ 20% de plus. Le produit est inédit sur la ligne de Paris.
La campagne de communication qui se mettra en place dans quelques semaines aura pour but de stimuler l’envie de connaître cet avion. Mais la compagnie singapourienne tient surtout à ne pas faire passer l’A 380 comme « l’avion des élites ».
Vive la démocratie !