Vous achetez un billet aller-retour, n'utilisez que l'aller simple et demandez le remboursement des taxes sur le tronçon non utilisé ?
La compagnie aérienne vous redresse sur l'aller simple, parfois pour un montant s’élevant à plusieurs milliers d'euros sur certains long-courriers.
Elle estime en effet qu’on ne peut rapprocher un billet aller-retour d’un aller simple qui possède ses propres caractéristiques et justifie par sa nature même un écart de prix dont il faut tenir compte lorsqu’il s’agit de rembourser les taxes.
Ce réajustement correspond-il pour autant aux règles du droit du transport ? “Sur cette question Air France ne semble pas très bien informé. J'attends de leur part un éclair de lucidité sur la fragilité de leur position juridique” déclare Jean-Pierre Mas, président du réseau Afat.
Air France se plaint aujourd’hui des agences qui ne procèdent pas au réajustement tarifaire sur le remboursement de taxes de billets partiellement utilisés. «Cet oubli, ou non respect de la procédure, a généré un nombre important d’ADM (notes de débit des agences, ndr), dont le montant peut parfois s’avérer élevé», précise Air France dans son Flash Info daté du 22 juin. (PJ en bas de page)
La compagnie aérienne vous redresse sur l'aller simple, parfois pour un montant s’élevant à plusieurs milliers d'euros sur certains long-courriers.
Elle estime en effet qu’on ne peut rapprocher un billet aller-retour d’un aller simple qui possède ses propres caractéristiques et justifie par sa nature même un écart de prix dont il faut tenir compte lorsqu’il s’agit de rembourser les taxes.
Ce réajustement correspond-il pour autant aux règles du droit du transport ? “Sur cette question Air France ne semble pas très bien informé. J'attends de leur part un éclair de lucidité sur la fragilité de leur position juridique” déclare Jean-Pierre Mas, président du réseau Afat.
Air France se plaint aujourd’hui des agences qui ne procèdent pas au réajustement tarifaire sur le remboursement de taxes de billets partiellement utilisés. «Cet oubli, ou non respect de la procédure, a généré un nombre important d’ADM (notes de débit des agences, ndr), dont le montant peut parfois s’avérer élevé», précise Air France dans son Flash Info daté du 22 juin. (PJ en bas de page)
Quand un client saisira la justice…
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«Conscients que cette nouvelle procédure a pu ne pas être totalement intégré par l'ensemble des agents de voyages, nous avons décidé à titre commercial d'annuler les ADM émis entre le 23 avril 2007 et le 30 juin 2007», poursuit le transporteur.
En revanche, la compagnie n'entend désormais plus rien laisser passer : “Nous vous informons qu’à partir du 1er juillet 2007, dans le cas d'une absence de MPD (billet manuel, ndr) pour réajustement tarifaire sur la base d'un voyage réellement effectué et mentionnant le nom du passager, un ADM de ce montant sera adressé aux agences sans autre préavis».
“Ils nous ont d'abord donné le biscuit pour ensuite prendre le gâteau” soupire le responsable d'un point de vente parisien. Certaines agences réagiront et d'autres non, notamment celles les moins bien informées sur les procédures, ce qui sera alors tout à l'avantage d'Air France”]i, précise-t-il.
La compagnie, dans cette histoire, pourrait rapidement voir l'un des passagers se retourner contre elle devant un tribunal, avec un argument massue : votre système m'oblige à consommer la totalité de mon achat, soit l'aller ET le retour. Et cela c’est totalement illégal !
En revanche, la compagnie n'entend désormais plus rien laisser passer : “Nous vous informons qu’à partir du 1er juillet 2007, dans le cas d'une absence de MPD (billet manuel, ndr) pour réajustement tarifaire sur la base d'un voyage réellement effectué et mentionnant le nom du passager, un ADM de ce montant sera adressé aux agences sans autre préavis».
“Ils nous ont d'abord donné le biscuit pour ensuite prendre le gâteau” soupire le responsable d'un point de vente parisien. Certaines agences réagiront et d'autres non, notamment celles les moins bien informées sur les procédures, ce qui sera alors tout à l'avantage d'Air France”]i, précise-t-il.
La compagnie, dans cette histoire, pourrait rapidement voir l'un des passagers se retourner contre elle devant un tribunal, avec un argument massue : votre système m'oblige à consommer la totalité de mon achat, soit l'aller ET le retour. Et cela c’est totalement illégal !