AS Voyages : ''Nous grappillons des parts de marché aux grands acteurs du secteur''

TourMaG.com - Comment se porte l’activité affaires dans le réseau ?

Philippe Quillien : "Plutôt bien, nos adhérents ont gagné des comptes en 2011 grâce aux technologies que nous proposons.

Et pour cette année, nous sommes au dessus de la moyenne du marché en volume et nombre de billets émis.

Le nombre d’adhérents au Club Affaires est resté stable à 76 ou 77 raisons sociales, mais nous comptons près de 400 points de vente qui déclarent travailler avec des entreprises, dont un nombre croissance de TPE.

Nous avons enregistré 60% de réservations en plus sur notre outil Tactic Pro, dédié à ce marché."

TM.com - Justement, pourquoi ce nouvel outil Tactic Pro a-t-il séduit ces petites entreprises ?

Philippe Quillien : "Nous l’avons développé l’année dernière avec l’aide d’Amadeus. C’est une version hybride des interfaces d’Afat Pro et Selectour Pro.

Il permet aux petites sociétés qui n’ont pas toujours beaucoup de voyageurs de faire elles-mêmes leurs réservations quand l’agence est fermée.

C’est très utile pour les TPE et professions libérales qui ont des déplacements récurrents et faciles à gérer comme des allers-retours en train.

Mais nos agences qui ont des grands comptes continuent d’utiliser KDS. Nous avons d’ailleurs un très bon taux de préconisation de 60% sur cet outil. Nous allons très prochainement annoncer des nouveaux référencements.

Quant à la salle des marchés, nous allons tirer un bilan de sa première année d’activité et tenter d’aider les vendeurs à mieux utiliser nos bases tarifaires négociées, à mieux connaître notre référencement.

Nous allons également annoncer la signature de nouveaux contrats."

TM.com - L’adhésion au réseau Radius vous permet-elle de vous positionner au niveau international ?

Philippe Quillien : "Radius est certes un outsider face à American Express ou Carlson.

Néanmoins, il nous permet d’être présents à l’international et de grappiller des parts de marché sur les grands comptes.

Même si nous restons encore très loin du second acteur du secteur, qui engrange 900 millions d’euros de plus que nous."

TM.com - Vous avez choisi d’orienter vos débats autour de la qualité et du développement durable. Pourquoi ces deux thèmes ?

Philippe Quillien : "Le développement durable est une donnée importante dans les entreprises qui sont contraintes par la loi d’intégrer cette dimension dans leur politique de déplacements.

Nous voulions offrir à nos partenaires l’occasion de présenter les réponses qu'ils apportent à ces contraintes légales.

Nous allons également aborder la thématique de la certification AFNOR pour aider les agences à mettre en place ces indicateurs de qualité. Cela reste en revanche une participation volontaire. Le réseau n'a pas d’objectifs ambitieux de ce coté."