Petit, mais costaud.
C’est à peu de chose près la description qu’Aegean fait d’elle-même.
En constant bénéfice depuis 2012, la compagnie est passé de 8.4 millions de passagers en 2013 à 12.5 millions en 2016, tablant sur 13 millions pour 2018.
Aegean peut donc s’appuyer sur une croissance forte et prévoit un important développement à l’international.
Dans cette optique, la compagnie ouvre 11 nouvelles destinations dans 4 pays d’Europe en 2018 au départ d’Athènes (4 en Italie, 2 en Croatie, 1 en Espagne, la Lituanie, la Roumanie et la Macédoine et enfin l’ouverture de Bâle-Mulhouse pour la France).
La compagnie desservira désormais 153 destinations, dans 44 pays soit 700 000 sièges supplémentaires par rapport 2017.
Parmi ces vols, la France est dans le top 3 des destinations pour Aegean.
C’est à peu de chose près la description qu’Aegean fait d’elle-même.
En constant bénéfice depuis 2012, la compagnie est passé de 8.4 millions de passagers en 2013 à 12.5 millions en 2016, tablant sur 13 millions pour 2018.
Aegean peut donc s’appuyer sur une croissance forte et prévoit un important développement à l’international.
Dans cette optique, la compagnie ouvre 11 nouvelles destinations dans 4 pays d’Europe en 2018 au départ d’Athènes (4 en Italie, 2 en Croatie, 1 en Espagne, la Lituanie, la Roumanie et la Macédoine et enfin l’ouverture de Bâle-Mulhouse pour la France).
La compagnie desservira désormais 153 destinations, dans 44 pays soit 700 000 sièges supplémentaires par rapport 2017.
Parmi ces vols, la France est dans le top 3 des destinations pour Aegean.
La France en ligne de mire
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Avec 25 routes, 12 destinations françaises reliées à 5 destinations grecques (soit 88 vols par semaine), sans compter Genève et Bruxelles, qui drainent aussi une clientèle française, Agean mise sur la France.
Cette année, la compagnie compte sur une croissance de 5 à 6% sur le marché français, qui comptait déjà 700 000 passagers dans les deux sens en 2016.
Au départ de France, la capacité sera augmentée de 8% dès mars 2018.
L’augmentation du trafic est concentrée sur les vols au départ de Paris pour Athènes (qui passent de 3 à 4 vols/jours), Héraklion (un vol quotidien), Rhodes (3 par semaine) et Kalamata (2 par semaine).
A côté, la compagnie ajoute 2 routes additionnelles : Lyon–Rhodes et Bâle Mulhouse–Athènes pour une fréquence quotidienne.
Aegean mise en effet sur les aéroports de province. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle est partenaire privilège de Selectour : « la force du réseau Selectour est son maillage en province, et nous avons la même politique assure Pierre-Emmanuel Duband, directeur des ventes internationales : permettre aux voyageurs d’avoir un vol direct depuis l’aéroport le plus proche ».
Cette année, la compagnie compte sur une croissance de 5 à 6% sur le marché français, qui comptait déjà 700 000 passagers dans les deux sens en 2016.
Au départ de France, la capacité sera augmentée de 8% dès mars 2018.
L’augmentation du trafic est concentrée sur les vols au départ de Paris pour Athènes (qui passent de 3 à 4 vols/jours), Héraklion (un vol quotidien), Rhodes (3 par semaine) et Kalamata (2 par semaine).
A côté, la compagnie ajoute 2 routes additionnelles : Lyon–Rhodes et Bâle Mulhouse–Athènes pour une fréquence quotidienne.
Aegean mise en effet sur les aéroports de province. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle est partenaire privilège de Selectour : « la force du réseau Selectour est son maillage en province, et nous avons la même politique assure Pierre-Emmanuel Duband, directeur des ventes internationales : permettre aux voyageurs d’avoir un vol direct depuis l’aéroport le plus proche ».
Des ambitions à moyen et long terme
Une présence large, à la fois géographiquement et dans la durée. « L’arrière-saison est très importante explique Stavroula Saloutsi, co-fondatrice de la compagnie. On y fait les mêmes chiffres qu’en juillet ».
C’est la raison pour laquelle la compagnie souhaite allonger la saison, et passer de 7 à 8 mois en grignotant sur l’automne.
« Nous allons ouvrir la saison jusqu’à la Toussaint » explique Pierre-Emmanuel Duband, ajoutant qu'à terme, la compagnie souhaiterait pouvoir ouvrir à l’année, « Comme la Tunisie, Chypre ou Malte ».
La Crète est déjà accessible toute l’année, et Athènes est aussi desservie sans interruption à partir de Paris, Lyon et Marseille. Ces accès sont des points d’arrivées vers les îles et le reste du territoire, via Olympic qui s’occupe des vols internes. Mais sur place, tout ferme dès la fin de la saison.
Aegean travaille avec les tour-opérateurs (TO) et l’hôtellerie pour ouvrir le tourisme hors-saison. Les TO allemands et anglais, connus pour être moteurs, sont déjà intéressés et pourraient augmenter le nombre d’ouvertures d’hôtels en hiver, entraînant la France dans leur sillage.
Contribuer à faire d’Athènes l’une des destinations phares à l’international ? La compagnie y pense, et espère pouvoir développer aussi ses vols long-courriers. Une stratégie freinée par les infrastructures, qui ne sont pour l’instant pas suffisantes à Athènes, et par une flotte peut-être pas assez puissante.
Dans cette optique, Aegean prépare l’avenir. Elle compte effectuer un renouvellement complet de sa flotte dans les prochaines années, et acquérir des avions moins consommateurs d'énergie et qui vont plus loin, à la conquête d'autres territoires.
C’est la raison pour laquelle la compagnie souhaite allonger la saison, et passer de 7 à 8 mois en grignotant sur l’automne.
« Nous allons ouvrir la saison jusqu’à la Toussaint » explique Pierre-Emmanuel Duband, ajoutant qu'à terme, la compagnie souhaiterait pouvoir ouvrir à l’année, « Comme la Tunisie, Chypre ou Malte ».
La Crète est déjà accessible toute l’année, et Athènes est aussi desservie sans interruption à partir de Paris, Lyon et Marseille. Ces accès sont des points d’arrivées vers les îles et le reste du territoire, via Olympic qui s’occupe des vols internes. Mais sur place, tout ferme dès la fin de la saison.
Aegean travaille avec les tour-opérateurs (TO) et l’hôtellerie pour ouvrir le tourisme hors-saison. Les TO allemands et anglais, connus pour être moteurs, sont déjà intéressés et pourraient augmenter le nombre d’ouvertures d’hôtels en hiver, entraînant la France dans leur sillage.
Contribuer à faire d’Athènes l’une des destinations phares à l’international ? La compagnie y pense, et espère pouvoir développer aussi ses vols long-courriers. Une stratégie freinée par les infrastructures, qui ne sont pour l’instant pas suffisantes à Athènes, et par une flotte peut-être pas assez puissante.
Dans cette optique, Aegean prépare l’avenir. Elle compte effectuer un renouvellement complet de sa flotte dans les prochaines années, et acquérir des avions moins consommateurs d'énergie et qui vont plus loin, à la conquête d'autres territoires.