Les experts nous disent que pour être rentable les biocarburants devraient couvrir entre 20 à 30% des besoins de la flotte mondiale, dans 30 ou 40 ans, avec des coûts se rapprochant de celui du kérosène - Photo Fotolia
En mars 2011, j’indiquais que, de nos jours, des recherches portaient sur le développement de biocarburants, dits de “seconde génération”, à base d'algue, de cameline ou de jatropha, pouvant être mélangés à du kérosène ordinaire.
Quant à l’application dans le transport aérien, on savait que des biocarburants, mélangés à du kérosène, avaient déjà été utilisés, à titre d'essai, par deux compagnies, Air Japan et Air New Zealand.
Lufthansa avait également annoncé que, dès avril, sur une ligne régulière et quatre fois par jour, entre Francfort et Hambourg, un Airbus A321 volerait avec un réacteur alimenté pour 50% par du carburant biosynthétique, à base d'huiles végétales.
Tout en prenant en compte la réduction d’émission de CO2, le frein majeur reste que son coût est, actuellement, de trois à cinq fois plus cher que le kérosène classique !
Quoi de neuf aujourd’hui ? On a appris qu’à l’occasion du Salon du Bourget, un A321, volant avec du biocarburant, s’y était posé, avec un mélange ne comportant que 10% de biocarburant, fabriqué à partir du jus de canne à sucre.
Quant à l’application dans le transport aérien, on savait que des biocarburants, mélangés à du kérosène, avaient déjà été utilisés, à titre d'essai, par deux compagnies, Air Japan et Air New Zealand.
Lufthansa avait également annoncé que, dès avril, sur une ligne régulière et quatre fois par jour, entre Francfort et Hambourg, un Airbus A321 volerait avec un réacteur alimenté pour 50% par du carburant biosynthétique, à base d'huiles végétales.
Tout en prenant en compte la réduction d’émission de CO2, le frein majeur reste que son coût est, actuellement, de trois à cinq fois plus cher que le kérosène classique !
Quoi de neuf aujourd’hui ? On a appris qu’à l’occasion du Salon du Bourget, un A321, volant avec du biocarburant, s’y était posé, avec un mélange ne comportant que 10% de biocarburant, fabriqué à partir du jus de canne à sucre.
Autres articles
-
Bordeaux City Tours fera rouler ses bus au biocarburant
-
Biokérosène : "le sujet n'est pas de concurrencer le prix du pétrole !" 🔑
-
La Compagnie des Alpes verdit ses activités à la montagne
-
Air France-KLM : un premier vol long-courrier avec du carburant aérien durable
-
France : L’aéroport de Clermont-Ferrand est le 1er à mettre à disposition des biocarburants
Pour les curieux, sachez que le sucre est transformé en molécules de base (le farnésène), laquelle, une fois hydrogénée, devient du farnésane qui peut être directement incorporé dans les carburants des avions.
Ce sont Total et la start-up américaine Amyris (dans laquelle le groupe pétrolier détient environ 20% du capital) qui en sont les producteurs, dans une usine implantée au Brésil.
Les experts nous disent que pour être rentable les biocarburants devraient couvrir entre 20 à 30% des besoins de la flotte mondiale, dans 30 ou 40 ans, avec des coûts se rapprochant de celui du kérosène.
Bien que très lointaine, on ne peut que s’associer à cette prévision d’importante réduction d’émission de CO2.
Il reste à espérer qu’après la certification de ce biocarburant (attendue en 2014), la production industrielle qui en résultera ne conduira pas à une accélération de la déforestation de la forêt amazonienne, pour y cultiver de vastes champs de canne à sucre !
Ce sont Total et la start-up américaine Amyris (dans laquelle le groupe pétrolier détient environ 20% du capital) qui en sont les producteurs, dans une usine implantée au Brésil.
Les experts nous disent que pour être rentable les biocarburants devraient couvrir entre 20 à 30% des besoins de la flotte mondiale, dans 30 ou 40 ans, avec des coûts se rapprochant de celui du kérosène.
Bien que très lointaine, on ne peut que s’associer à cette prévision d’importante réduction d’émission de CO2.
Il reste à espérer qu’après la certification de ce biocarburant (attendue en 2014), la production industrielle qui en résultera ne conduira pas à une accélération de la déforestation de la forêt amazonienne, pour y cultiver de vastes champs de canne à sucre !