L'ASI joue son rôle de vigie dans l'application de la grille tarifaire de Paris Aéroports. Fotolia Auteur : Rawpixel
Aéroports de Paris va devoir (encore) modifier sa copie.
L'Autorité de supervision indépendante (ASI) vient de refuser d'homologuer la hausse des redevances aéroportuaires pour la période du 1er avril 2017 au 31 mars 2018.
La raison : un changement de structure tarifaire qui serait inéquitable pour certains transporteurs.
En effet, Aéroports de Paris souhaite intégrer la redevance "Crews" à celle des passagers.
Cette redevance Crews sert à payer le matériel informatique pour l'enregistrement et l'embarquement des voyageurs.
Mais ce service n'est pas utilisé par toutes les compagnies, notamment Air France qui dispose de son propre système informatique.
Dans son communiqué de presse, l'ASI justifie sa décision en considérant que cela conduirait à "rendre obligatoire le paiement d'un service même lorsqu'il n'est pas utilisé".
L'Autorité de supervision indépendante (ASI) vient de refuser d'homologuer la hausse des redevances aéroportuaires pour la période du 1er avril 2017 au 31 mars 2018.
La raison : un changement de structure tarifaire qui serait inéquitable pour certains transporteurs.
En effet, Aéroports de Paris souhaite intégrer la redevance "Crews" à celle des passagers.
Cette redevance Crews sert à payer le matériel informatique pour l'enregistrement et l'embarquement des voyageurs.
Mais ce service n'est pas utilisé par toutes les compagnies, notamment Air France qui dispose de son propre système informatique.
Dans son communiqué de presse, l'ASI justifie sa décision en considérant que cela conduirait à "rendre obligatoire le paiement d'un service même lorsqu'il n'est pas utilisé".
Fusionner 2 taxes pour mieux économiser ?
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Pourtant, si cette fusion des deux redevances avait lieu, elle permettrait d'économiser 9,2 millions d'euros au global sur les taxes payées par les compagnies aériennes.
Ce n'est pas la première fois que le groupe Aéroports de Paris doit revoir sa copie.
Déjà en août dernier, l'ASI avait déjà refusé l'homologation d'une grille tarifaire qui pénalisait les petites compagnies, avant de finalement entériner ce changement.
Le groupe aéroportuaire dispose aujourd'hui d'un mois pour faire une nouvelle proposition à l'ASI. Mais certains professionnels craignent qu'elle ne soit pas aussi favorable et que la réduction de 9,2 millions d'euros conséquente à la jonction des deux taxes soit annulée.
La hausse des redevances pour la période du 1er avril 2017 au 31 mars 2018 pourrait ainsi s'élever à 1,479%, contre 0,7% dans ce projet invalidé par l'ASI.
Ce n'est pas la première fois que le groupe Aéroports de Paris doit revoir sa copie.
Déjà en août dernier, l'ASI avait déjà refusé l'homologation d'une grille tarifaire qui pénalisait les petites compagnies, avant de finalement entériner ce changement.
Le groupe aéroportuaire dispose aujourd'hui d'un mois pour faire une nouvelle proposition à l'ASI. Mais certains professionnels craignent qu'elle ne soit pas aussi favorable et que la réduction de 9,2 millions d'euros conséquente à la jonction des deux taxes soit annulée.
La hausse des redevances pour la période du 1er avril 2017 au 31 mars 2018 pourrait ainsi s'élever à 1,479%, contre 0,7% dans ce projet invalidé par l'ASI.