La part de marché du low cost s'élève désormais à 31% sur les plates-formes de province. A Marseille, la suppression de la base Ryanair explique en grande partie la baisse à -19,9% pour les passagers low cost. L’ouverture de la base Air France au dernier trimestre a freiné quelque peu la chute générale - DR : C.Moirenc
Jean-Michel Vernhes, le président de l’UAF donne deux explications au nombre record de passagers enregistrés par les aéroports français en 2011, soit 163,6 millions de pax, dépassant ainsi les années de référence de 2007 et 2008.
Au global, la progression du nombre de pax est de 6,3% et se répartit à +8% pour la province, +5,7% pour les deux plates-formes parisiennes et +2% pour les aéroports d‘outremer.
La première explication de la progression, c’est que 2011 n’a connu ni volcan, ni épisodes neigeux, moins de grèves, tous ces éléments qui avaient impacté fortement le trafic en 2010.
Au global, la progression du nombre de pax est de 6,3% et se répartit à +8% pour la province, +5,7% pour les deux plates-formes parisiennes et +2% pour les aéroports d‘outremer.
La première explication de la progression, c’est que 2011 n’a connu ni volcan, ni épisodes neigeux, moins de grèves, tous ces éléments qui avaient impacté fortement le trafic en 2010.
La croissance portée par les low cost
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Mais la croissance est également portée par le développement du transport low cost.
Notamment sur les plates-formes de plus de 1,5 million de passagers. Beauvais dont 99% de l’activité est réalisée par les compagnies low cost enregistre ainsi un bond de 25,4%, tandis que Bâle Mulhouse fait presque aussi bien avec +22,4%.
Sur les cinq premiers aéroports de province, le low cost représente 16,1% du nombre de passagers à Nice, 13% à Lyon, 11,4% à Marseille, 10,8% à Toulouse et 7,8% à Bâle/Mulhouse.
La part de marché du low cost s'élève désormais à 21% sur les aéroports métropolitains et même à 31% sur les plates-formes de province.
A noter que la suppression de la base de Ryanair explique en grande partie la baisse générale de passagers enregistrée par Marseille à -2,1%, mais à -19,9% pour les passagers low cost.
L’ouverture de la base Air France au dernier trimestre a freiné quelque peu la chute générale avec « une montée en puissance à deux chiffres » pour Air France.
Notamment sur les plates-formes de plus de 1,5 million de passagers. Beauvais dont 99% de l’activité est réalisée par les compagnies low cost enregistre ainsi un bond de 25,4%, tandis que Bâle Mulhouse fait presque aussi bien avec +22,4%.
Sur les cinq premiers aéroports de province, le low cost représente 16,1% du nombre de passagers à Nice, 13% à Lyon, 11,4% à Marseille, 10,8% à Toulouse et 7,8% à Bâle/Mulhouse.
La part de marché du low cost s'élève désormais à 21% sur les aéroports métropolitains et même à 31% sur les plates-formes de province.
A noter que la suppression de la base de Ryanair explique en grande partie la baisse générale de passagers enregistrée par Marseille à -2,1%, mais à -19,9% pour les passagers low cost.
L’ouverture de la base Air France au dernier trimestre a freiné quelque peu la chute générale avec « une montée en puissance à deux chiffres » pour Air France.
Des suppressions de lignes en 2012
En 2012, c’est une progression à deux chiffres qu’attendent aussi les aéroports de Nice et de Toulouse lorsque Easyjet et Air France y implanteront chacune leurs base dans quelques semaines.
« L’offre à Toulouse sera augmentée de 20 à 25% par chacune des compagnies », explique Jean-Michel Vernhes qui est également le président de la plate-forme toulousaine.
Pour autant les projections de chiffres d’affaires 2012 de ces aéroports restent modestes : 204 millions d’euros pour Nice/Cannes alors qu’il a été de 189 millions en 2011.
Pour Marseille qui connaîtra le plein déploiement de la base d‘Air France et un retour prononcé de Ryanair, un objectif de 121 millions d'euros en 2012 et 107 millions enregistrés en 2010.
Pour Toulouse une projection de 113 millions d'euros en 2012 et 105 millions enregistrés en 2011.
Mais en 2012, tous les aéroports français ne bénéficieront pas du même développement. Certains aéroports de province connaîtront des suppressions de lignes.
« Ce qui fait dire au président de l’UAF que « l’année 2012 sera contrastée » avec une montée en puissance du trafic point à point non seulement en France mais dans toute l’Europe.
Pour autant, la concentration de l'activité est un phénomène bien français. ADP contrôle toujours 57,6% du trafic français et les cinq premiers aéroports régionaux, Nice, Lyon, marseille, Toulouse, Bâle/mulhouse et Bordeaux font 60% de l'ensemble du trafic régional.
« L’offre à Toulouse sera augmentée de 20 à 25% par chacune des compagnies », explique Jean-Michel Vernhes qui est également le président de la plate-forme toulousaine.
Pour autant les projections de chiffres d’affaires 2012 de ces aéroports restent modestes : 204 millions d’euros pour Nice/Cannes alors qu’il a été de 189 millions en 2011.
Pour Marseille qui connaîtra le plein déploiement de la base d‘Air France et un retour prononcé de Ryanair, un objectif de 121 millions d'euros en 2012 et 107 millions enregistrés en 2010.
Pour Toulouse une projection de 113 millions d'euros en 2012 et 105 millions enregistrés en 2011.
Mais en 2012, tous les aéroports français ne bénéficieront pas du même développement. Certains aéroports de province connaîtront des suppressions de lignes.
« Ce qui fait dire au président de l’UAF que « l’année 2012 sera contrastée » avec une montée en puissance du trafic point à point non seulement en France mais dans toute l’Europe.
Pour autant, la concentration de l'activité est un phénomène bien français. ADP contrôle toujours 57,6% du trafic français et les cinq premiers aéroports régionaux, Nice, Lyon, marseille, Toulouse, Bâle/mulhouse et Bordeaux font 60% de l'ensemble du trafic régional.