De gauche à droite : Mme. Isabelle Rose, ambassade de France au Liban ; M. Michael Hamelink, PDG d’Aigle Azur ; M. Avedis Guidanian, Ministre du Tourisme du Liban ; M. Tiago Martins, Directeur Commercial & Marketing d’Aigle Azur - DR
"C'est dans les gênes d'Aigle Azur de se diversifier et de se lancer de nouveaux challenges", explique, confiant, Tiago Martins, directeur commercial et marketing d'Aigle Azur.
En ouvrant une nouvelle route vers Beyrouth lundi 3 juillet 2017, la compagnie française créée en 1946 poursuit ainsi une stratégie de diversification et d'expansion de son offre.
Après l'Algérie, le Portugal, le Mali, le Sénégal et la Guinée, le Liban devient cette semaine le 7e pays desservi par la compagnie.
Sur cette nouvelle route, Aigle Azur se positionne en spécialiste du trafic affinitaire, et cherche également à toucher les voyageurs issus du réseau de PME dense entre les deux pays.
"Il y a beaucoup de similitude avec nos autres marchés, comme avec l'Algérie et le Portugal. La typologie de clientèle est très proche", justifie Tiago Martins.
"Il s'agit d'une excellente opportunité que nous avons préparé minutieusement", ajoute Michael Hamelink, le P-DG, qui prévoit un trafic 70% français et 30% libanais.
Le programme des vols prévoit 4 liaisons par semaine, toutes de nuit, entre l'aéroport Rafik Hariri et Orly-Sud. Des A319 et A320 bi-classes et aux cabines reconfigurées, et qui jusqu'à présent dormaient à Orly, se chargeront de transporter 180 passagers.
En ouvrant une nouvelle route vers Beyrouth lundi 3 juillet 2017, la compagnie française créée en 1946 poursuit ainsi une stratégie de diversification et d'expansion de son offre.
Après l'Algérie, le Portugal, le Mali, le Sénégal et la Guinée, le Liban devient cette semaine le 7e pays desservi par la compagnie.
Sur cette nouvelle route, Aigle Azur se positionne en spécialiste du trafic affinitaire, et cherche également à toucher les voyageurs issus du réseau de PME dense entre les deux pays.
"Il y a beaucoup de similitude avec nos autres marchés, comme avec l'Algérie et le Portugal. La typologie de clientèle est très proche", justifie Tiago Martins.
"Il s'agit d'une excellente opportunité que nous avons préparé minutieusement", ajoute Michael Hamelink, le P-DG, qui prévoit un trafic 70% français et 30% libanais.
Le programme des vols prévoit 4 liaisons par semaine, toutes de nuit, entre l'aéroport Rafik Hariri et Orly-Sud. Des A319 et A320 bi-classes et aux cabines reconfigurées, et qui jusqu'à présent dormaient à Orly, se chargeront de transporter 180 passagers.
Renforcer les liens entre Beyrouth et Paris
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En travaillant avec des tour-opérateurs et réceptifs locaux, sans toutefois vouloir citer de noms, Aigle Azur a préparé depuis plusieurs années son arrivée sur le terrain libanais.
La compagnie indique viser 40-50% de trafic affinitaire, 20% de PME, et 15-20% de loisir pur via les TO. "L'objectif est d'être à l'équilibre d'ici 2 ans, voir même peut-être avant tant le lancement prend rapidement", confie Tiago Martins.
"C'est un signe des bonnes relations qui perdurent entre nos deux pays", confie Avenis Guidanian, ministre libanais du Tourisme.
"L'ouverture de nouvelles lignes aériennes est un vrai soutien pour la stabilité du Liban et renforce notre confiance dans le secteur du tourisme".
"Les premières ventes le prouvent, on peut s'attendre à de très belles prochaines saisons touristiques", poursuit-il.
La compagnie indique viser 40-50% de trafic affinitaire, 20% de PME, et 15-20% de loisir pur via les TO. "L'objectif est d'être à l'équilibre d'ici 2 ans, voir même peut-être avant tant le lancement prend rapidement", confie Tiago Martins.
"C'est un signe des bonnes relations qui perdurent entre nos deux pays", confie Avenis Guidanian, ministre libanais du Tourisme.
"L'ouverture de nouvelles lignes aériennes est un vrai soutien pour la stabilité du Liban et renforce notre confiance dans le secteur du tourisme".
"Les premières ventes le prouvent, on peut s'attendre à de très belles prochaines saisons touristiques", poursuit-il.
Une route de plus en plus concurrentielle
Pourtant, la concurrence s'annonce rude pour Aigle Azur, sur une route historiquement dominée par Air France et la Middle East Airline.
Et dès le 4 septembre prochain, ce sera au tour de Transavia de se lancer sur le Paris-Beyrouth, à raison de 3 vols par semaine. Aigle Azur, pour contrer Transavia, devrait par ailleurs annoncer dans les prochaines heures une offre de promotion.
"C'est un gros défi", reconnait Tiago Martins. "Mais nous comptons nous distinguer sur deux points : nos tarifs (400€ A/R en éco, 1000€ en affaire, ndlr) et nos horaires de nuit, une vraie force commerciale".
Le tout en garantissant une certaine qualité de service. "Nous considérons, après avoir étudié le marché, que nos clients ne sont pas prêts à s'asseoir sur le service, malgré nos tarifs attractifs", poursuit le directeur commercial.
"Néanmoins, le marché libanais répond très positivement à notre arrivée", estime Michael Hamelink. Et pour cause, si le transporteur avait d'abord prévu 3 vols par semaine, les préventes sur l'hiver ont été si fortes que ses dirigeants ont fait le pari d'en ajouter un autre. Tout en reconnaissant sans se voiler que la compétition sera des plus ardue dans les mois prochains.
En attendant de dresser un premier bilan de ce lancement, Aigle Azur révèle par ailleurs une augmentation de ses fréquence entrer Paris et le Mali (5 par semaine dès cet hiver), ainsi qu'entre Marseille et Dakar.
Aigle Azur, deuxième compagnie aérienne française, affiche un chiffre d'affaires de 290 millions d'euros et près de 2 millions de passagers transportés en 2015. Historiquement présente sur l'Algérie, ce dernier pays représente 80% de son trafic passagers, devant le Portugal (10%) puis le Mali.
Et dès le 4 septembre prochain, ce sera au tour de Transavia de se lancer sur le Paris-Beyrouth, à raison de 3 vols par semaine. Aigle Azur, pour contrer Transavia, devrait par ailleurs annoncer dans les prochaines heures une offre de promotion.
"C'est un gros défi", reconnait Tiago Martins. "Mais nous comptons nous distinguer sur deux points : nos tarifs (400€ A/R en éco, 1000€ en affaire, ndlr) et nos horaires de nuit, une vraie force commerciale".
Le tout en garantissant une certaine qualité de service. "Nous considérons, après avoir étudié le marché, que nos clients ne sont pas prêts à s'asseoir sur le service, malgré nos tarifs attractifs", poursuit le directeur commercial.
"Néanmoins, le marché libanais répond très positivement à notre arrivée", estime Michael Hamelink. Et pour cause, si le transporteur avait d'abord prévu 3 vols par semaine, les préventes sur l'hiver ont été si fortes que ses dirigeants ont fait le pari d'en ajouter un autre. Tout en reconnaissant sans se voiler que la compétition sera des plus ardue dans les mois prochains.
En attendant de dresser un premier bilan de ce lancement, Aigle Azur révèle par ailleurs une augmentation de ses fréquence entrer Paris et le Mali (5 par semaine dès cet hiver), ainsi qu'entre Marseille et Dakar.
Aigle Azur, deuxième compagnie aérienne française, affiche un chiffre d'affaires de 290 millions d'euros et près de 2 millions de passagers transportés en 2015. Historiquement présente sur l'Algérie, ce dernier pays représente 80% de son trafic passagers, devant le Portugal (10%) puis le Mali.